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Meilleurs Blu-ray 3D sortis en avril : 10e




10ème : TAD L'EXPLORATEUR 3D




Image & Profondeur : 
Jaillissements : 
Bilan 3D : 

BILAN 3D :
Tad l'explorateur 3D, véritable parodie moderne d'Indiana Jones, s'affiche comme un nouveau film d'animation assez réussi techniquement, mais qui par manque de finition échoue à obtenir le 4/5 et se contentera d'une note plus modeste de 3,5/5. En cause, un niveau de profondeur 3D très hétérogène sur la durée, avec une alternance de séquences à la profondeur 3D envoutante et impressionnante, et d'autres séquences avec une profondeur en souffrance qui a du mal à conserver sa visibilité. La source du problème est typiquement le sempiternel abus de flou sur les arrière-plan qui vient dégrader régulièrement cette très belle profondeur 3D présente lorsqu'on l'épargne. Étrangement le studio de production semble avoir apporté plus d'attention à certaines séquences phares puisqu'il arrive d'avoir pendant 5 minutes un très bon rendu 3D homogène dans sa globalité. La meilleure illustration de cette remarque est incarnée par le final de 30 minutes qui rend hommage à la fois aux jeux vidéo Tomb Raider et Uncharted dans un temple gigantesque typique. Pendant de longues séquence, on peut enfin profiter d'un effet de profondeur très convaincant qui célèbre le gigantisme des décors et autres précipices. Dommage que ces séquences très réussies ne soient pas le reflet de ces 1H30 de narration. On ne pourra pas non passer sous silence un bug visuel technique de post-production d'anthologie, digne de la première place du future bêtisier 3D 2013 : en effet lors de la séquence d'arrivée dans l'aéroport, on visualise une séquence de torture visuelle avec un bug incroyable : le studio a changé à la dernière minute le nom de la compagnie aérienne, mais il ne l'a effectué que sur un seul œil (l'image droite) !!! On se retrouve donc à lire simultanément en 3D, LB-AIR en fermant l'oeil droit, et IBERIA en fermant l'oeil gauche ! De même les logos des compagnies aériennes ont été changés à la va-vite de la même manière, que sur l'image droite, donnant droit à une superposition immonde de 2 logos lors du visionnage normal avec les 2 yeux ouverts. Énorme non ? D'autant plus incroyable qu'il ne s'agit pas uniquement d'un bug marginal, puisqu'on le retrouve à 4 endroits différents lors de la traduction de toutes les inscriptions de compagnie aérienne : sur la façade de l'aéroport, sur le haut des sièges passagers, sur les billets, et sur la coque de l'avions. Une bien belle boulette technique digne d'un stagiaire ! On passe sur ce problème pour signaler aussi à quelques reprises quelques artefacts lumineux et problèmes de convergence sur quelques plans.
Mais une partie technique 3D réussit à faire le spectacle de manière homogène et réussie pendant tout le film heureusement : les jaillissements 3D. En effet le film use en permanence de débordements et jaillissements permanents pour étendre la scène 3D au dèla du cadre de visionnage à plus de 1m, 1m50 hors du mur. De même les protagonistes se voient régulièrement affichés généreusement hors du cadre, souvent à 1 mètre hors du mur, et parfois même à 1m50 lorsque les bras tendus sont dirigés vers le spectateur. On aura aussi droit à toutes sortes d'objets qui profitent de jaillissements permanents de type projection avec des lances, balles, armes, particules, poussière, feuilles; bris de verre, qui transpercent l'écran. La séquence top démo se situe avec l'apparition à 2 reprises d'un perroquet qui flotte en volant à 2 mètres hors du mur de visionnage pendant 5 secondes, le temps de bien l'apprécier. De même dans le final réussi de 30 minutes, on aura toutes sortes de débordements et jaillissements permanents de mains, poussière, pierres, cordes et lianes hors du mur, dans un affrontement final qui évoquera pour les connaisseurs un élément constitutif majeur du jeu culte Shadow of the Colossus PS3.
Avec un effet de profondeur un peu mieux réparti sur la durée, l'optimisation de 20 minutes statiques et comptemplatives du film qui menace le spectateur d'endormissement, et le retrait du bug visuel sur la correction défectueuse postprod des noms de compagnies (qui donne injustement une image amateur à l'ensemble), on touchait sans problème le 4/5 : avec un  peu plus de budget, le film avait même vocation a aller chercher le 4,5/5 car il y avait incontestablement une belle matière première à travailler pour y accéder. Dommage, mais une expérience qui vaut néanmoins le coup d'oeil !
Franck L.

LES PLUS (+)
LES MOINS (-)

Une profondeur 3D satisfaisante dans l'ensemble 
Une profondeur 3D excellente dans certains séquences (plans larges dans les carrières, jungle, séquence du train, final dans le temple)
Une utilisation régulière des débordements et jaillissements d'éléments de décors ou objets (décors, sol,  lances, armes, jungle afichés à plus d'un mètre hors de l'écran...)
Des jaillissements permanents ponctuels de personnages de 1 à 2m hors du cadre : bras tendus, têtes, bustes, perroquet qui vole à 2 mètre au milieu de la pièce...)
Quelques effets de jaillissement de type projections (poussière, pierre, gravas, feuille, verre, armes, balles) vers le spectateur
Quelques effets de jaillissements arrière (objets volants)
Le format d'image royal en 1.78
La profondeur 3D régulièrement mise en difficulté lors des flous sur les arrière-plans
Certains jaillissements auraient pu bénéficier de plus d'intensité 3D
Les bugs incroyables de post-production avec les logos et inscriptions du nom de la compagnie aérienne qui ont été traduits et changés sur l'image droite (œil droit) mais pas sur la gauche (œil gauche) : qui a approuvé le master 3D au final ? :)






 




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dimanche, avril 28, 2013


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