Test film cinéma Casse Noisette et les Quatre Royaume 3D - review
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Synopsis : |
Tout ce que souhaite Clara, c’est une clé. Une clé unique en son genre, celle qui ouvrira la boîte contenant l’inestimable cadeau que sa mère lui a laissé avant de mourir. À la fête de fin d’année organisée par son parrain, Drosselmeyer, Clara découvre un fil d’or qui la conduit jusqu’à cette précieuse clé … mais celle-ci disparaît aussitôt dans un monde étrange et mystérieux. C’est dans ce monde parallèle que Clara va faire la connaissance d’un soldat nommé Phillip, d’une armée de souris, et des souverains de trois Royaumes : celui des Flocons de neige, celui des Fleurs et celui des Délices. Pour retrouver cette clé et restaurer l’harmonie du monde, Clara et Phillip vont devoir affronter la tyrannique Mère Gingembre qui vit dans le quatrième Royaume, le plus sinistre d’entre tous… |
INTRODUCTION :
Dernier film Disney en date, Casse-Noisettes est sorti en salles le 28 novembre. Il est réalisé par Lasse Hallström et Joe Johnston. Le film a été stéréographié par Jared Sandrew (le fils de Barry Sandrew qui fut le fondateur de Legend 3D et dont l’exigence en terme de qualité de conversion est l’une des plus dures). On a le don de la conversion dans la famille Sandrew. On doit à Jared la très bonne conversion de The Walk.Une fois de plus, j’ai vu le films dans la salle 10 du Pathé Beaugrenelle équipée de lunettes Dolby et deux deux projecteurs. Cette semaine encore l’expérience 3D a été gâchée par un petit incident technique créant un très léger décalage d’une demi image environ entre les deux yeux ce qui créé un effet de « flottement » visuellement un peu gênant sur les mouvements rapides. J’avais signalé ce problème il y a quelques semaines. Il n’a pas été corrigé. Je l’ai donc signalé à nuveau et j’ai même filmé au ralenti le flux en provenance des deux projecteurs afin de leur montrer le décalage très visible lors des changements de plans. Mais en faisant abstraction de ce problème grâce à l’habitude on peut tout de même évaluer la 3D du film.
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PROFONDEUR 3D :
Note
Profondeur 3D : 4/5
On alterne en permanence de plans à la profondeur superbe, même dans les séquence les plus sombres à des plans dont les fonds sont totalement flous et ce, de manière parfaitement aléatoire. C’est dommage car la profondeur a été extrêmement bien travaillée. L’immensité et les détails des décors sont très bien rendus et l’œil se perd parfois à regarder tous les détails dans l’image surtout lorsque l’héroïne est dans les Quatre Royaumes. Mais on est vite ramené au principal obstacle à une excellente 3D, le fond flou.
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JAILLISSEMENTS 3D :
Note
Jaillissements 3D : 4/5
Avec Casse-Noisette, pas de jaillissements délirants. Nous sommes dans une film Disney et donc tout est fait pour que la 3D soit la plus douce et réaliste possible. Il y a régulièrement de très jolis plans légèrement débordants de l’écran, quelques jaillissements plus poussés sur les scènes d’action. Tout cela est bien agréable à regarder. On aurait apprécié d’en avoir un peu plus, mais après tout le film lui-même ne s’y prête pas vraiment. En gros plan, la convergence se fait toujours légèrement derrière les visages offrant ainsi des arrondis débordants très agréables sur les visages. Même si on sent que la 3D a été pensée au tournage, le réalisateur reprend parfois ses habitudes 2D, donc tous les gros plans ont des arrières plans très flous. Le montage en revanche n’est pas trop rapide et laisse le temps de bien profiter du relief.
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LUMINOSITÉ :
Note
Luminosité : 5/5
Aucun souci de luminosité sur Casse-Noisette et les Quatre Royaumes. L’image est claire, même dans les scènes les plus sombres.
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GHOSTING :
Note
Ghosting : 4/5
J’ai noté un ghosting sur l’une des scènes finales entre l’héroïne et son père. C’est d’autant plus étonnant qu’il n’y en a nulle par ailleurs..
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CONCLUSION 3D :
Note
Bilan 3D : 4/5
Pour ma part, les moments les plus réussis en terme de 3D sont les deux séquences de danse au milieu et en fin de film. Sur ces deux scènes, le relief est parfait. Il est assez bon sur tout le reste du film, mais on aurait pu attendre encore mieux, mais une fois encore, on sait que chez Disney, la 3D est toujours assez soft. Je n’ai pas noté d’artefacts de conversion vraiment visibles en dehors des classiques effets de halo sur les cheveux dans certaines scènes, mais un œil moins éduqué à la 3D que le mien ne les verra très certainement pas. On est donc globalement sur un film plutôt agréable en terme de 3D avec un choix de relief qui est parfaitement adapté à un public d’enfants assez jeunes.
Fabien Remblier
Nouveau membre à la rédaction Halluciner.fr, Fabien Remblier est réalisateur et stéréographe. Depuis 2010, il a réalisé une quarantaine de captations de concerts et shows en 3D dont certaines, récompensées dans des festivals 3D internationaux sont sorties en salles. Il supervise les corrections relief de plusieurs documentaires et vient de réaliser un court-métrage, forcément en 3D ! En 2011 il écrit le livre « Tourner en 3D-relief » édité chez Eyrolles où il détaille la technique, le matériel mais également une certaine vision moins académique de l’utilisation de la 3D de la pré-production jusqu’à la post-production. Pour lui la 3D est plus que du cinéma, c’est une nouvelle façon de tourner qui implique que le réalisateur sorte de sa vision cinématographique classique en 2D. Il est également le responsable des contenus 3D de laTV3D, la plateforme VOD 100% dédiée à la 3D-relief. Cette passion de la 3D, il la met aujourd’hui au service de Halluciner.fr pour vous aider à trouver au cinéma, la meilleure expérience cinématographique 3D possible. |
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