Test Basic Instinct 4K Blu-ray 4K UHD - review
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TEST TECHNIQUE 4K ULTRA HD :
Note artistique : 9 // Qualité vidéo : 8.5 // Qualité audio : 9 |
OEUVRE :
Nick Curran, inspecteur de police à San Francisco, enquête sur le meurtre d’une star du rock, Johnny Boz, tué de trente et un coups de pic à glace par une inconnue alors qu’il faisait l’amour. Nick apprend que le chanteur fréquentait Catherine Tramell, riche et brillante romancière. Au cours de son enquête, il s’aperçoit que les parents de Catherine sont morts dans un accident suspect, que son professeur de psychologie a été assassiné dix ans plus tôt à coups de pic à glace et qu’enfin, une de ses meilleures amies a, en 1956, tué ses trois enfants et son mari. D’une efficacité absolue et moralement ambigüe, ce thriller sulfureux imprévisible et non consensuel qui a fait de Sharon Stone (l’illustration parfaite de la femme fatale très sensuelle) une star internationale est porté par un scénario manipulateur ponctué de faux-semblants et de dilemmes psychologiques. Un classique du genre ! IMAGE : Grâce à un nouveau scan 4K tiré des négatifs et de l’internégatif (pour éviter de se retrouver avec la version censurée), l’image léchée de l’œuvre n’aura jamais été aussi belle et élégante qu’aujourd’hui. Il faut néanmoins mentionner que cette restauration « profite » d’une colorimétrie moins bleutée que par le passé qui tire à présent sur des variations de cyan. Comprenez par là que ce nouvel étalonnage pourrait déplaire aux puristes même si la chair y est plus rosée que jamais. Et il est à noter aussi qu’un très léger réducteur de bruit (DNR) a été appliqué de-ci de-là même si c’est en extérieur que cette « propreté » inhabituelle se montre vraiment apprêtée. Une fois passé ces observations, impossible de nier que ce transfert UHD Dolby Vision qui conserve sa texture organique (du moins à l’intérieur) reste une mise à niveau importante vis-à-vis du (très) vieillissant Blu-ray. L’image est aussi stable que « propre » (plus aucun défaut à l’horizon), l’encodage est solide (plus aucun fourmillement parasite), la définition est rehaussée (nous ne sommes plus en présence d’un DVD upscalé), les détails sont nettement plus révélateurs (DI 4K oblige), les contrastes sont autrement plus denses (cf. les nuances sombres) et les sources de lumière largement plus raffinées (l’éclairage de la salle d’interrogatoire, le soleil de San Francisco, les néons de la boîte de nuit et j’en passe). SON : Nettement plus dynamique que sur le précédent Blu-ray (jetez-vous sur la scène du club), cette bande-son DTS-HD MA 5.1 qui est bien équilibrée aime à jouer avec les ambiances (le commissariat de police, le bar) et la formidable musique de Jerry Goldsmith (qui enlace les arrières). Les voix se détachent comme il faut, les effets passent par toutes les enceintes (notamment lors de la course-poursuite en voiture où le caisson de basse se réveille) et les canaux surround sont sollicités à bon escient. Aussi soignée, la VF (au doublage bien incorporé au mixage) se voit malgré tout privée de l’interprétation brillante des acteurs. CONCLUSION : Puisqu’il a trait avec l’ « amour » charnel, c’est peu dire que Basic Instinct se découvre un pouvoir d’attraction décuplé en se parant d’un Ultra HD Blu-ray fort séduisant ! |
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