Test film cinéma X-Men : Dark Phoenix 3D
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Synopsis : |
Dans cet ultime volet, les X-MEN affrontent leur ennemi le plus puissant, Jean Grey, l’une des leurs. Au cours d'une mission de sauvetage dans l'espace, Jean Grey frôle la mort, frappée par une mystérieuse force cosmique. De retour sur Terre, cette force la rend non seulement infiniment plus puissante, mais aussi beaucoup plus instable. En lutte contre elle-même, Jean Grey déchaîne ses pouvoirs, incapable de les comprendre ou de les maîtriser. Devenue incontrôlable et dangereuse pour ses proches, elle défait peu à peu les liens qui unissent les X-Men. |
INTRODUCTION :
X-Men : Dark Phoenix est le énième épisode de la franchise X-Men. Il est réalisé par Simon Kinberg, plus connu pour son travail de producteur, notamment sur Seul Sur Mars. Le film est stéréographié par StereoD sous la houlette de David Philips dont je n’ai jamais entendu parler, ce qui n’est finalement pas étonnant, vous verrez vite pourquoi. J’ai tenté d’aller voir X-Men : Dark Phoenix au Pathé Beaugrenelle mais j’ai vite renoncé. La salle 10 (équipée Dolby) ayant été refaite, l’exploitant a jugé bon d’augmenter le tarif des places 3D de façon scandaleuse. Pour un abonné Cine-Pass, on doit désormais ajouter 7€ pour avoir accès à la salle au lieu de 2€ avant les travaux et on atteint le tarif scandaleux de 22€ si on n’est pas abonné. Autant dire qu’à ce tarif, ils devraient prévoir un massage pendant la séance. Je me suis donc rabattu sur le Gaumont Convention, sa salle 6 en real D et son ghosting incroyable dû à une vitre de séparation de mauvaise qualité entre la cabine et la salle.
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PROFONDEUR 3D :
Note
Profondeur 3D : 2,5/5
Mais qu’a-t-il bien pu se passer pendant la conversion de X-Men : Dark Phoenix ? Pas grand chose à priori. Si quelques plans généraux offrent une profondeur de qualité assez moyenne, l’essentiel du film n’est qu’une succession de fonds flous, de grands à-plat et d’impression que seuls les personnages ont été convertis, à de rares exceptions prêt… Il y a bien quelques plans un peu moins mauvais que d’autres, mais ils sont noyés dans la masse de plans sans aucun intérêt pour la 3D. Et c’est sans compter sans les placements approximatifs des éléments dans l’espace 3D.
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JAILLISSEMENTS 3D :
Note
Jaillissements 3D : 2,5/5
C’est encore pire en ce qui concerne les jaillissements. X-Men : Dark Phoenix ne donne strictement rien au spectateur, et le peu qui est donné est mauvais. On sait bien que le classique Champ/contre-champ n’est pas l’idéal en 3D si il n’est pas travaillé pour. Eh bien dans X-Men : Dark Phoenix il ne l’est pas du tout. Pas une fenêtre flottante n’a été posée pour adoucir les arrondis coupés en bord de fenêtre. C’est est presque ridicule. Bon, je suis mauvaise langue. Il y a bien une scène avec quelques effets de jaillissements. Une. Au ralenti. A croire que le réalisateur et le stéréographe se sont d’un coup souvenu que X-Men : Dark Phoenix était destiné à être vu en 3D, mais ils l’ont bien vite oublié sur le reste du film. Après avoir vu une balle de pistolet et trois planches voler au dessus de la salle, on retombe dans le désespérément plat.
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LUMINOSITÉ :
Note
Luminosité : 5/5 La luminosité est bonne. Mais c’est bien la seule chose qui l’est !
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GHOSTING :
Note
Ghosting : 4/5 Du ghosting, mais malheureusement dû à la salle.
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CONCLUSION 3D :
Note
Bilan 3D : 2,5/5
N’ayons pas peur des mots, X-Men : Dark Phoenix est la plus mauvaise conversion de l’année jusqu’à aujourd’hui. D’un mauvais détachement des profondeurs à des jaillissements inexistants, d’un montage qui coupe les effets à une mise en espace aléatoire jusqu’à des artefacts de conversion tellement nombreux et visibles (amusez-vous à compter le nombre de fois où les personnages ont un liseré noir sur le côté du nez…), on est dans le bas de gamme, rappelant les pires heures des débuts de la conversion 3D en 2010. Et comme le scénario et la réalisation ne rattrapent rien, mon conseil est le suivant : ne voyez même pas X-Men : Dark Phoenix en 3D, ne le voyez même pas en 2D, profitez du beau temps pour aller boire un verre en terrasse…
Fabien Remblier
Membre à la rédaction Halluciner.fr, Fabien Remblier est réalisateur et stéréographe. Depuis 2010, il a réalisé une quarantaine de captations de concerts et shows en 3D dont certaines, récompensées dans des festivals 3D internationaux sont sorties en salles. Il supervise les corrections relief de plusieurs documentaires et vient de réaliser un court-métrage, forcément en 3D ! En 2011 il écrit le livre « Tourner en 3D-relief » édité chez Eyrolles où il détaille la technique, le matériel mais également une certaine vision moins académique de l’utilisation de la 3D de la pré-production jusqu’à la post-production. Pour lui la 3D est plus que du cinéma, c’est une nouvelle façon de tourner qui implique que le réalisateur sorte de sa vision cinématographique classique en 2D. Il est également le responsable des contenus 3D de laTV3D, la plateforme VOD 100% dédiée à la 3D-relief. Cette passion de la 3D, il la met aujourd’hui au service de Halluciner.fr pour vous aider à trouver au cinéma, la meilleure expérience cinématographique 3D possible. |
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