Test Les Dix Commandements 4K Blu-ray 4K UHD - review
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TEST TECHNIQUE 4K ULTRA HD :
Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 8 // Qualité audio : 7.5 |
ŒUVRE :
Évocation de la vie de Moïse, sauvé à sa naissance par la propre fille du pharaon, qui avait décidé de mettre à mort tous les nouveaux-nés hébreux, de peur que les fils d'Israël ne deviennent plus nombreux que les Égyptiens. Malgré un académisme ronflant et un discours d'une autre époque, ce péplum biblique dense et toujours passionnant reste à plus de 60 ans un spectacle de chaque instant traversé de scènes ayant marqué à tout jamais l'histoire du 7e art. IMAGE : Gloire du CinemaScope et du Technicolor, cette œuvre légendaire se devait de resplendir en 4K Ultra HD. Fruit d'une restauration 6K (un peu vieillissante) effectuée en 2010 à partir de ses négatifs VistaVision 35mm, l'image aurait pourtant mérité un tout nouveau scan profitant des derniers outils numériques. Car en l'état, sans démériter le moins du monde, certains artefacts (la gestion parfois hasardeuse du grain, la présence de quelques traînées de mouvement et l'application d'un léger réducteur de bruit), très certainement exacerbés par la technologie HDR, trahissent l'âge de cette restauration. Mais restons mesurés, ce transfert UHD encodé en Dolby Vision est une belle réussite dont la mise à niveau vis-à-vis du précédent Blu-ray s'apprécie tout du long. Peut-être pas du côté des détails, où l'apport reste il est vrai modéré. Il faut dire aussi que le transfert HD était déjà miraculeux sur ce point (un piqué juste incroyable), hormis les chutes de définition sur les plans à effets spéciaux ou encore les détourages grossiers autour des personnages incrustés. Mais il ne faut surtout pas oublier que le film fête ses 65 ans, et les contrastes réajustés (la photographie a été assombrie) ainsi que le nouvel étalonnage des couleurs fonctionnent comme une cure de jouvence ici. Frappée par des couleurs divines à la vitalité accrue (les dorures, le ciel bleu) et aux nuances renforcées (les teintes cuivrées, les rouges), influencée par des contrastes qui n'ont de cesse de renforcer l'impact de nombreuses séquences (la traversée du désert nocturne est un plus grand calvaire et la nuit de la mort des premiers-nés est autrement plus angoissante) et « illuminée » par des sources lumineuses qui avaient jusqu'alors perdu la foi (les lueurs du jour à l'horizon, le buisson ardent, la colonne de feu et j'en passe), l'image retrouve une seconde jeunesse. SON : Point de miracle, l'édition ne faisant que récupérer les pistes sonores de son homologue HD. Je passerai d'ailleurs rapidement sur la VF présentée en mono 2.0 d'origine, étriquée et éteinte, pour me focaliser sur la VO DTS-HD MA 5.1. Essentiellement frontale et rarement prompt à user de la scène surround (de petites ambiances de-ci de-là), ce mixage harmonieux délivre des dialogues clairs et un score qui ne manque pas de corps. Et hormis de rares passages où du souffle se fait entendre, cette bande-son se répand avec pureté. CONCLUSION : Pour qui veut posséder cette œuvre biblique XXL, le 4K Ultra HD est la plus belle version du film-somme de Cecil B. DeMille. Donc oui, malgré des défauts (minuscules), voilà une édition indispensable ! |
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