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Meilleurs Blu-ray 3D sortis en avril 2014 : 7e




7ème : SUR LA TERRE DES DINOSAURES 3D




Image & Profondeur : 
Jaillissements : 
Bilan 3D : 

BILAN 3D :
Production néerlandaise sortie de nulle part, Conquest Blu-ray 3D surprend au premier coup d’œil par la qualité de sa captation 3D. Plutôt rares ces derniers temps, avec la montée en puissance des conversions 3D qui ont le couteau entre les dents et qui font de plus en plus mal en terme de réussite 3D, les captations 3D natives font heureusement encore de la résistance et sont souvent sources de bonnes surprises. C'est globalement le cas avec ce film 3D où l'on découvre un matériel vidéo 3D de base de bonne qualité pour héberger 1H50 de narration. Globalement car d'un côté on sera satisfait de constater une profondeur 3D naturelle et satisfaisante, de l'autre on pestera de voir cette belle captation entachée par l'introduction récurrente de flou sur les arrières-plans. C'est dommage que la production ait eu la main lourde à ce sujet, car entre 2 séquences à la profondeur 3D ponctuellement ternie, essentiellement lors des plans rapprochés et zooms sur les personnages, le film est capable de surprendre régulièrement sur certains plans larges, essentiellement de jour. Dans les moments de réussite, la profondeur 3D peut même s’enorgueillir d'être bonne niveau intensité, tout comme l'effet de hauteur 3D, néanmoins sous-exploité voire ligoté dans ce film, arrivera parfois à se libérer pour produire des plans 3D vraiment surprenants. Dans les intérieurs lumineux, le résultat 3D est vraiment probant, il suffit de prendre l'exemple de nombreux plans réussis dans l'église de l'introduction, avec un détachement 3D parfait entre les personnes, pour comprendre que le film avait dans ses mains des ingrédients qui pouvaient l'emmener très loin. Malheureusement ces courtes excitations rencontrent très rapidement le mur du flou de production, qui aura hélas souvent le dernier mot. C'est aussi le cas dans les environnements sombres où l'intensité de la 3D baisse drastiquement (même si quelques rares plans dans la nuit réussissent l'exploit d'être brillants, comme ce plan du navire sur fond étoilé avec cette spatialisation tonitruante). L'amateur de 3D sera d'autant plus frustré qu'une majorité du 2e acte se déroule de nuit ou en environnements obscures, avec les classiques problèmes de lisibilité 3D qui découlent classiquement du manque de lumière. La fin du film permettra au moins de renouer avec le succès.
En matière de jaillissements, pour faire court, on dira qu'il use principalement de débordements 3D, d'intensité légère par définition, cad des sorties d'écran de 50 cm d'objets ou éléments de décors hors du mur. Cet usage reste assez discret dans le film. Par contre ce n'est pas le cas de 4 à 5 séquences véritablement cultes de jaillissements permanents, avec au programme des mains qui viennent carrément jaillir de plus de 2m50 hors du mur, jusqu'à s'approcher du canapé, tout comme une séquence énorme d'une jolie jeune fille en pleine activité de balançoire qui finit sa course pratiquement sur le canapé. Des séquences surprenantes qui se comptent sur les doigts d'une main, et qui sauvent in-extremis le film d'un 3/5 sur la note des jaillissements. 
Au final malgré les éléments positifs liés aux quelques passages vraiment réussis en 3D, et à la beauté des paysages rencontrés tout le long de ce périple incroyable, un sentiment de potentiel gâché nous envahit, car avec une belle 3D native à la source, et de tels décors magnifiques traversés, un réalisateur 3D AAA aurait pu emmener bien plus haut la mise en scène 3D et décrocher certainement une 3D à nous décoller la rétine. Alors qu'à l'arrivée, Conquest 3D décroche juste un "satisfaisant 3D", ce qui n'est déjà pas si mal en cette période de disette 3D sur le marché du film Blu-ray 3D en France.
Au final on prend rapidement goût à la puissance des effets de jaillissements, et on regrette les nombreux temps morts où la 3D se concentre de manière séquentielle sur la profondeur 3D, bonne de manière générale. Il n’en fallait pas beaucoup pour que ce film rentre dans les top démo sur les jaillissements, et l’intégration d’une dizaine de séquences supplémentaires de jaillissements distillées habilement dans les passages plus creux permettait de consacrer l’exploit du film. Il n’en demeure pas moins l’un, si ce n’est le film de ce début d’année le plus impressionnant sur le registre des jaillissements. Il passe d'ailleurs très prêt du 4,5/5 en note finale 3D principalement à cause des quelques séquences à la profondeur 3D un peu plate. Un des titres Blu-ray 3D du 1er trimestre qui méritent votre attention ! A bon entendeur…

Franck L.

LES PLUS (+)
LES MOINS (-)

Un effet de profondeur 3D et de détachement bon au global
De nombreuses séquences avec une profondeur 3D excellente
De nombreux débordements et jaillissements d’éléments de décors à 1m hors du mur (branches, objets, dinosaures…)
Les séquences cultes d'effets météo avec du jaillissement permanent particules : flocons au milieu de la pièce, neige projetée en rafale jusqu'au canapé 
Les séquences top démo de jaillissements permanents : papillons qui volent dans la pièce, gueules de dinosaures ou ptérodactyles à plus de 2m50 hors du mur, braise, eau ou paille qui virevoltent partout dans la pièce 
Des effets de projections dans les scènes d’action
La profondeur 3D qui se montre moins forte dans certaines séquences 
De rares flous sur certains arrière-plans 
Des passages / temps morts avec très peu de jaillissement 
• Le format 2.35














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lundi, mai 05, 2014


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