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Meilleurs Blu-ray 3D sortis en 2016 : 17e place




17ème : INDEPENDENCE DAY : RESURGENCE 3D





Note
4,7/5
Bilan 3D :
Sorti la semaine dernière aux US (et prévu fin novembre en France), nous avons finalement enfin reçu notre exemplaire US d'une production 3D très attendue des fans, la suite du célèbre Independence Day, en 3D, soit juste 20 ans après la sortie du 1er opus, avec toujours le même réalisateur aux commandes ! L'impatience à la rédaction est extrême surtout lorsqu'on découvre que c'est le meilleur studio de conversion 3D du marché qui œuvré dessus, StereoD (Pacific Rim 3D, Everest 3D, San Andreas 3D etc...) ! On se plonge immédiatement sur le décodage technique en résumé dans les paragraphes ci-dessous.

Dès les premières minutes, on appréhende assez rapidement le type de cahier des charges du film : une méchante grosse baffe sur les plans larges et du flou sur les arrière-plans pour les plans rapprochés ! Un grand classique nous direz-vous, sauf qu'en ce qui concerne les plans larges et panoramiques, on en a souvent le souffle coupé, car la mise en scène est énorme ! Les scènes d'actions et de combat aérien, qui représentent un bon 1/3 du film, catapultent le spectateur dans des passages à très forte immersion dignes des meilleurs films du genre. Les plans semi-larges ont un rendu 3D encore honorable, parfois même très bon, et la seule faille de ce film réside donc dans les plans rapprochés à la 3D un peu soporifique pour cause d'abus de flou sur les arrière-plans. Alors c'est vrai qu'il y a beaucoup de blabla dans le film, et dans ces moments là le fan de 3D ronge son frein car il y a assez peu d'intérêt à la 3D ponctuellement. Mais dès que l'action repart, la spatialisation 3D reprend ses droits avec du spectacle ! Par contre ce qui est dommage, c'est en fait que le film se déroule au 2/3 dans la pénombre, environnement précaire et ingrat pour la 3D : même si le détachement y reste souvent impressionnant, avec de bonnes perceptions de volumes dans la noir, on perd forcément mécaniquement en intensité ! Clairement le même film en environnement de jour aurait certainement décroché un 5/5 pour sa 3D.
 
Et les jaillissements 3D dans ce film ? Pour faire court, vous voyez Les Gardiens de la Galaxie 3D ? Et bien on trouve dans Independence Day le même type de 3D top démo en matière de jaillissements permanents. D'un côté sur les scènes contemplatives on a du jaillissement permanent de bustes ou de décors de 1m à 2m hors du mur (exemple avec de la foule qui traverse parfois devant le canapé), et de l'autre sur les scènes d'action on a du top démo en matière d'effets 3D ! Avec le 1/3 du film qui propose son lot de séquences spatiales ou aériennes dantesques, on en prend forcément pour son grade avec un combo d'effet 3D que le studio adore exploiter à outrance : les travellings rotatifs lorsqu'un vaisseau traverse l'écran et s'approche du canapé en jaillissement permanent avant, puis repart en jaillissement arrière (de derrière le canapé) vers l'écran ! Un type d'effets 3D énorme qu'on retrouve plus d'une centaine de fois dans le film pour tous les éléments volant ou flottant dans les airs ! On aura aussi pas mal de tirs de laser vers le canapé, et un bon nombre de projections de particules lors des explosions.
 
Au final ce Independence Day 2 3D crée la surprise sur la fin d'année, non pas pour sa profondeur 3D, mais pour sa gamme de jaillissements 3D et l'art de la mise en scène de ces effets 3D ! Et pour une fois, un film opte pour mettre le paquet sur la quantité, plutôt que l'intensité. En résumé au lieu d'avoir une 10 d'effets 3D cultes sur 2h, et rien sur le reste, le film opte pour des jaillissements de moyenne intensité (le milieu de la pièce au mieux ce qui reste assez représentatif quand-même), mais balance la sauce en terme d'activation et de récurrence car toutes les séquences dans les airs exploitent des gammes de jaillissements ! Independence Day 2 3D, c'est presque le mix parfait entre Prometheus 3D (pour les volumes intérieurs et l'immersion aussi réussis dans les vaisseaux), Les Gardiens de la Galaxie 3D pour les jaillissements de vaisseaux pendant les combats, avec un soupçon de Transformers 4 3D pour la mise en scène 3D qui sent bon parfois la démesure et l'envie de casser la baraque sur les effets visuels ! Avec par contre le talon d'Achille indésirable, du flou, un peu beaucoup même, sur les arrière-plans, souvent du à l'excès d'obscurité dans le film (les 2/3 des séquences sont trop sombres). Entre un film tourné majoritairement de jour, lumineux, avec une 3D à 5/5 mais une ambiance forcément dégradée, et un film sur fond de pénombre avec une profondeur 3D mécaniquement amoindrie mais avec l'ambiance requise, Roland Emmerich a choisi, pas forcément le choix du passionné de 3D ! Reste les scènes d'actions qui déboitent quand même pas mal ! On rate de peu l'excellence en cette fin d'année ! Un des meilleurs films pour les jaillissements permanents de l'année ! 
Franck Lalane

Les points forts (+)
    Une très bonne profondeur 3D sur l'ensemble du film
    Les vues aériennes / larges /semi -larges qui proposent une spatialisation souvent top démo
    Des débordements et jaillissements d’éléments ou personnages de 1m à 2m hors de l'écran très régulièrement (+ effets de lens flares)
    Un festival de jaillissements permanents avant puis arrière de vaisseaux qui traversent furtivement la salle dans tous les sens

Les points faibles (-)
    Beaucoup trop de flou sur les arrière-plans des plans rapprochés
    Le format en 2.40



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mardi, novembre 08, 2016


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