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Meilleurs Blu-ray 3D sortis en 2016 : 18e place




18ème : LE VOYAGE D'ARLO 3D





Note
4,7/5
Bilan 3D :
Sortant dans quelques jours aux US, voici la nouvelle production Disney qui s'accompagne traditionnellement de sa version 3D au cinéma et sur nos disques fétiches. Dès l'insertion du Blu-ray 3D dans le lecteur de notre salle de ciné de test 3D, on s'imagine déjà sans difficulté ce que l'on va trouver en terme de registre 3D : du Disney 3D tout craché ! Résumé du test dans les lignes suivantes.

On se penche tout d'abord sur l'effet de profondeur 3D. S'il y a bien un registre 3D que Disney maîtrise à la perfection depuis la nuit des temps, c'est la représentation de l'effet de profondeur 3D dans ses films. Bingo ! Arlo 3D conserve tout l'héritage de ses prédécesseurs et nous gratifie d'une spatialisation 3D exceptionnelle à chaque plan et à chaque minute, et ce jusqu'à la fin de la pellicule. On trouvera d'ailleurs un effet de profondeur 3D survitaminé à la fois puissant et ultra naturel, qui couplé à l'excellence des CGI et textures utilisées, permettent régulièrement de s'imaginer évoluer dans une vraie forêt ou nature sauvage. Les plans larges ou panoramiques permettent de dégager merveilleusement bien les horizons, tandis que les plans semi-larges bannissent totalement les effets de flous d'arrière-plans, et même les plans rapprochés maintiennent un niveau de qualité 3D appréciable. On saluera aussi les séquences nocturnes avec une très bonne lisibilité, tout comme les effets de vertige et hauteur lors des séquences d'escalade. Mentions spéciales pour le détachement 3D qui est éblouissant sur l'ensemble du film, permettant une parfaite perception des distances qui séparent chaque élément de décor, objet ou personnage !
 
Et les jaillissements 3D dans ce film ? Sans surprise c'est toujours le maillon faible chez Disney, et l'essentiel des efforts en post-prod se concentre sur la matérialisation d'une profondeur 3D exemplaire, au détriment des jaillissements. Dans Arlo 3D, on note un léger effort de pousser légérement les parallaxes pour appuyer sur les débordements et quelques légers jaillissements permanents (Arlo qui sort la tête ou le cou de 50cm à 1m max à une dizaine de reprises). On trouvera sinon essentiellement des effets de projection lors des séquences d'actions, avec des particules ou éclats de bois qui sont dirigés vers le spectateur. Une séquence nocturne de lucioles permet d'afficher une nuée d'insectes luminescents rapidement au milieu de la pièce. Enfin quelques séquences de pluie permettent de matérialiser des gouttes de pluie à 3m hors du mur, avec par contre un gros effet de blur appliqué dessus.


Au final Le Voyage d'Arlo 3D constitue une solide référence pour vous propulser dans son monde, grâce à une profondeur 3D et une spatialisation 3D grisantes, la colonne vertébrale de tout film 3D d'exception pour vous permettre cette immersion tant recherchée. Par contre n'attendez rien des jaillissements, ils sont purement anecdotiques, ce qui nous force en ce début 2016 à forcer la pondération négative et l'impact de leur absence sur la note finale, avec un 4,7/5 (nous aurions mis volontiers un 5/5 les années précédentes grâce à l'excellence de la profondeur notée 5/5). Les standards et l'exigence évoluent, surtout sur une film d'animation, et encore plus en prenons en compte le niveau insolent du leader de la catégorie depuis 4 ans, Dreamworks, avec des productions dont les jaillissements parviennent à également régulièrement les effets de profondeur 3D. A suivre le combat sur 2016 entre les géants du marché !
Franck Lalane

Les points forts (+)
    • Une profondeur 3D top démo sur la durée
    Les plans larges et panoramiques proposent une superbe profondeur 3D
    • Un Détachement 3D exemplaire de jour comme de nuit
    • Un peu de débordements d'écrans et jaillissements d’éléments ou personnages de 50 cm à 1m hors du mur (cou d'Arlo)
    Les jaillissements permanents de gouttes de pluie ou de lucioles au milieu de la pièce
    Quelques effets de projection lors de l'action (éclats de bois, eau, particules...)

Les points faibles (-)
    Quelques plans semi-larges avec une intensité de profondeur 3D amoindrie
    Pratiquement aucun jaillissement sur la durée
    • Le format 2.35



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mardi, novembre 08, 2016


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