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Test Les Minions 3D Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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CONCLUSION 3D :

Note
5/5
Bilan 3D :
Sortant dans quelques jours en France, a rédaction a déjà eu la chance de pouvoir évaluer longuement le Blu-ray 3D de ce nouvel opus de la franchise Universal, "Les Minions 3D". Histoire de revenir rapidement sur l'ADN de cette série phare du monde de la 3D, on rappelle que le 2e opus avait décroché son étoile méritée sur notre Hollywood Boulevard virtuel Halluciner.fr, puisque Moi Moche et Méchant 2 3D avait explosé les compteurs avec un 5/5 sur toutes les composantes 3D ! L'arrivée d'un 3e opus, Spin-off de la franchise, mais faisant finalement et finement le lien avec le 1er opus, est bien-sûr l’événement de fin d'année à ne pas rater ! Alors que les dés semblaient lancés, et que notre classement annuel des '20 meilleurs Blu-ray 3D sortis en 2015' était déjà validé et enregistré sous excel, nous voici obligés de faire ce jour un update important, car le petit dernier vient de souffler une position remarquable dans celui-ci. C'est bien beau tout cela, mais de quoi parle-t-on exactement ?

D'une profondeur 3D sidérante sur 80% du film : rien que cela permet déjà de mettre les points sur les i au niveau de la concurrence, et de rappeler que la franchise est désormais satellisée dans l'Olympe tridimensionnel, et n'a pas l'intention le moins du monde d'en sortir, ni de laisser la place pour les copains ! Pas de sentiments, les Minions 3D délivre un niveau de parallaxes puissant et incroyable : il suffit de visionner l'introduction à la Préhistoire pour se murmurer à voie basse que l'intensité de la profondeur 3D sur les plans larges est phénoménale, tout comme l'est également le détachement 3D entre les différents calques ! On peut dire qu'à se moment, le film flirte littéralement avec le meilleur de la 3D à ce jour. La poursuite du film se révèle de même niveau avec une profondeur 3D qui éblouit sur sa capacité à dégager les perspectives et déboucher les horizons comme jamais : l'arrivée à New-York, puis l'évolution à Londres, permettent d'apprécier le travail remarquable sur la spatialisation 3D en extérieur. Idem avec un effet de hauteur hallucinant qu'on appréciera lors de chaque plan en plongée, idéalement pendant les longues séquences phares du film (course-poursuite...). Tout aussi remarquable est le travail sur les intérieurs, et la volumétrie dans les pièces de la demeure de Scarlet, ou plus tard dans les gigantesques salles du palais de Buckingham ou de l'abbaye de Westminster, finira également de vous achever. En ce qui concerne les plans semi-larges, ils font quasiment jeu égal avec les plans larges en terme d'intensité, et seuls quelques plans rapprochés auront encore un petit peu de flou d'arrière-plan, pratiquement invisible à l'échelle du film !

Et les jaillissements 3D dans tout cela ? De même niveau que la profondeur 3D ! Si on est un peu plus habitués à trouver un travail optimal sur la profondeur 3D dans les top productions actuelles, on ne se montera jamais blasés lorsqu'on est en présence d'un travail d'orfèvre sur l'intégration d'une palette exhaustive et intensive de jaillissements 3D ! Au contraire, on peut de nouveau reprendre la métaphore précédente du loup de Tex-Avery, qui encore et encore, voit sa mâchoire décrochée à force de plans top démo ! Et quelle intégration parfaite et super naturelle de cette gamme 3D, conférant au montage une qualité vraiment artistique ! Au programme un niveau de débordements et jaillissements permanents non-stop, qui étendent régulièrement la scène et ses décors à plus de 2m hors du mur ! Mieux on ne compte plus tous les plans top démo avec des éléments à 3m hors de l'écran et même souvent 3m50 ! Carrément ! Pêle-mêle, on trouve le nez du vaisseau de Scarlet qui sort de plus de 3m à plusieurs reprises, des lances pointées à 3m50 hors de l'écran, des bras ou autres personnages qui sortent de plus de 3m (visages, bustes, bras...), des missiles qui s'étirent dans toute la pièce, des fusils à plasma qui sortent de plus de 3m, les rayons de l'hypno-casque qui se propagent jusqu'au canapé et des dizaines de séquences avec des minions qui percent la toile murale pour finir sur le canapé... Ajoutez à cela des séquences superbes de jaillissements permanents de flocons, et de cotillons, fumées volumétriques, puis saupoudrez d'une grosse dose d'effets de projections dans chaque séquences d'action. Mentions spéciales pour la scène de course-poursuite en calèche à Londres, puis celle du combat final qui propulsent la mise en scène 3D et son rendu à des niveaux rarement atteints ! Seul le traditionnel générique de fin, qui depuis le 1er opus vaut toujours son pesant de cacahuète, impressionne moins que celui du 2e opus qui reste à ce jour le plus dingue en effet 3D de la franchise (effets de bulles etc...)


Au final, Les Minions 3D repousse encore plus haut les curseurs du plaisir dans le baromètre 3D, avec un équilibre parfait entre profondeur 3D et jaillissements, et une intensité moyenne de chaque effet 3D singulière, plaçant d'emblée le titre au rang du meilleur film d'animation 3D de l'année 2015, juste aux côtés d'un autre copain de classe de même acabit mondial, Les Pingouins de Madagascar 3D. On a vécu une fin d'année véritablement tonitruante, avec en 1 mois des productions 3D qui ont su nous surprendre, et proposer le meilleur de la 3D sans qu'on s'y attende vraiment ! A suivre prochainement notre classement des 20 meilleurs Blu-ray 3D de l'année 2015, mais de grâce, n'attendez pas celui-ci pour foncer sur l'achat de ce 3e opus de la franchise, ce serait un véritable affront au studio Illumination Entertainment qui vous a offert cette véritable pépite fantasmatique !

Franck Lalane

Les points forts (+)
    • Intensité de la 3D insolente sur le registre de la profondeur et du détachement
    • Décors toujours d'une netteté incroyable, même avec un affichage de l'horizon à perte de vue
    • Profondeur de champ 3D verticale  exploitées au maximum : séquences de vertige et hauteur
    • Pas de flou sur les arrière-plans
    • Des débordements d'écrans et jaillissements réguliers d’éléments ou personnages à plus de 2m50 hors du mur (buste, décors, têtes etc…)
    • Un festival d'effets de jaillissements type projections (verre, débris, bois, matière...)
    • Une quantité incroyable de jaillissements permanents top démo (nez de la fusée à 3m hors du mur, des bras à plus de 3m, des lances pointées à 3m50 vers le spectateur, des missiles à 3m, des blasters...)
    • De superbes jaillissements permanents de particules (flocons, cotillons, fumées...)
    • La séquence culte de slow motion avec un blaster qui tire de la lave au ralenti à plus de 3m50 hors du mur
    • Le format royal en 1.85

Les points faibles (-)
    • Quelques rares plans rapprochés avec une intensité de profondeur 3D amoindrie et un peu de flou
    • What Else ?



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samedi, octobre 31, 2015


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