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Meilleurs Blu-ray 3D sortis en février 2015 : 3e




3ème : RISE OF THE LEGEND 3D





Note
4,4/5
Bilan 3D :  
Rise Of The Legend (2014) est une des dernières productions asiatiques à gros budget avec de nombreuses nominations, et vient juste de sortir en Blu-ray 3D en Asie (Hong Kong). Le premier point à souligner dans ce énième film d'arts martiaux asiatique, c'est la qualité des décors, des costumes, la beauté visuelle de l'univers qui est recrée ! Un bon point ! L'autre bon point concerne le nombre de combats durant les 2h, et surtout la qualité du montage et des chorégraphies durant toutes ces altercations (les scènes de combat sont chorégraphiées par Corey Yuen @Le transporteur), assez souvent énormes en la matière (l'âme de Bruce Lee semble parfois planer sur le tournage), avec une impression de force et de violence souvent inouïe lors des entrechocs ! Tous ces éléments natifs peuvent permettre à une 3D de s'exprimer avec aise pour nous en mettre pleins les yeux. Qu'en est-il justement du rendu 3D ?

Depuis que l'Asie a révélé Tsui Hark comme un des 3 meilleurs réalisateurs 3D à date, nous nous méfions désormais toujours du moindre OVNI en provenance exotique ! Les 10 premières minutes sont franchement réjouissantes sur le visuel 3D, et l'aspect profondeur 3D est celui qui immédiatement met une claque lors du visionnage : le rendu 3D est intense et parfois même surréaliste ! Pour preuve, chaque plan large ou panoramique est capable de mettre littéralement un coup sur la tête, et on retrouve vraiment de l'ADN de Detective Dee 3D dans la profondeur de champ générale, ce qui donne le ton ! Les vues de hauteur savent également générer le vertige attendu, tandis que le champ de vision à l'horizontal est idéalement accentué par un très bon détachement 3D. On appréciera d'ailleurs l'excellente spatialisation qui se dégage des vues avec le moindre champ dégagé 'de jour ou de nuit, sachant que le flou est presque toujours absent. Mentions spéciales pour les travellings verticaux et vues satellites cultes au dessus des quartiers de villes. En parallèle, les plans semi-rapprochés arrivent encore à tenir le choc niveau profondeur 3D, et c'est par contre lors des plans rapprochés qu'on trouve le rendu de profondeur 3D le plus faible du film. Attention à de rares déformations visuelles ou artefacts trouvés à quelques endroits lors de la gestion des superpositions de plusieurs calques ajourés (sur les décors en arrière-plans), ce qui semble nous mettre plutôt sur la piste d'une conversion 3D, mais quelle conversion 3D de haut vol !


Si l'élève
Rise Of The Legend (2014) essaye (avec une certaine réussite en général) de singer la profondeur 3D que Tsui Hark maîtrise à la perfection dans ses films 3D, il trébuche par contre sensiblement sur le registre des jaillissements. En effet, on sent qu'il y a eu l'envie de faire un peu la même chose de la part de Roy Hin Yeung Chow le réalisateur, avec des jets et jaillissements permanents d'objets ou poings lors des combats, mais le problème est que le film ne s'est pas engagé à 100% sur cette voie, et semble se chercher en permanence. Proposant souvent pas mal de jaillissements, mais de faible intensité dans ces moments d'actions, le film ose que rarement passer le porte du top démo pour nous proposer enfin des séquences démonstratives, comme une arme qui vient trancher à 2m, ou un coup de poing qui vient faire irruption dans la salle et toucher le milieu de la pièce. Dommage que ces moments de bravoure soient rares, car le réalisateur avait manifestement bien compris le fonctionnement pour les mettre en scène. Idem avec les effets de projections qui sont nombreux (sang, éclaboussures d'eau...), mais qui au lieu de venir finir leurs courses sur le canapé, ne dépassent presque jamais le milieu de la pièce (étrange pour des effets de projections, avec une majorité de ces effets qui viennent échouer en butée virtuelle à 50cm devant l'écran). Avec une intensité de sortie d'écran 'débridée', le film avait toutes les cartes en mains pour tabasser en 2015 et être un des top démo 'complets' du moment. Presque !

Au final un film avec une 3D très réussie, qui s'appuie essentiellement sur une profondeur 3D de compétition (plans larges et semi-larges) parvenant à nous faire oublier le rendu 3D basique des plans rapprochés, et soutenu de manière séquentielle par un registre de jaillissements assez quantitatif, mais rarement qualitatif (on trouve tout de même 2-3 séquences fortes), la faute à une intensité de sortie trop timide. En 2015, il faut oser défoncer les portes pour aller taper dans le top démo, et exploiter au max toutes les composantes 3D pour assurer un spectacle AAA comme les leaders de la catégorie savent le faire ! Ainsi, avec un meilleur travail en post-prod, on avait de quoi faire exploser en bouche toutes ces effets de jaillissements et projections présents au montage de ce Rise Of The Legend (2014), effets qui se montrés trop souvent sous-exploités voire censurés par endroit !
Franck L.

Les points forts (+)
    • Une profondeur 3D très bonne sur la durée
    • La profondeur de champ 3D et le détachement énormes sur les plans larges et panoramiques
    • Les séquences de travellings verticaux et vues satellites cultes : effets de spatialisation et hauteur garantis
    • Quelques débordements légers d'éléments de décors ou objets
    • Quelques jaillissements permanents cultes : lame, bras et poing au milieu de la pièce
    • Des effets de projections lors des entrechocs avec des débris ou particules qui sortent légérement de l'écran
    • Des jaillissements permanents soft et discrets de pluie ou de braise à 50cm hors du mur pendant de longues minutes

Les points faibles (-)
    • Un peu de flou sur les arrières-plans (plans rapprochés seulement)
    • Quelques déformations visuelles lors de superpositions multi-calques, et de rares contours approximatifs
    • L'intensité générale des nombreux effets de jaillissements qui est bien trop faible et qui les rend parfois assez peu perceptibles
    • Le format en 2.40



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jeudi, mars 12, 2015


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