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Test Rise Of The Legend (2014) Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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PROFONDEUR 3D :

Note
4,6/5
Profondeur :  
Le premier constat commence par les qualités plastiques de l'image : la palette colorimétrique est bonne, les noirs et contrastes sont bons, et la luminosité parfaitement gérée. Idem avec un piqué assez hallucinant !

On se penche maintenant sur l'effet de profondeur 3D. La première remarque naturelle qui vient sur ce film renvoie à la qualité de la captation et des effets de profondeur et volume 3D !

En effet il est très difficile de percer à jour l'origine de cette 3D (nous n'avons pas obtenu l'information à date), qui ne trahit presque jamais sa nature (conversion ou 3D native), à l'exception de très rares et très légers effets de déformations lors de scènes en plans larges où l'on regarde le décor au loin au travers d'interstices qui traversent plusieurs couches superposées de balustrades ou de branches d'arbres par exemple.

Ainsi sur 95% du film, on a tout du rendu d'une très bonne 3D, avec tout d'abord une qualité souvent exceptionnelle de la profondeur 3D et du détachement 3D sur les plans larges et panoramiques.

Cela revient à dire que sur 50% du film (la moitié des plans sont larges), on en prend pour son grade en terme de spatialisation 3D et de volumes 3D dans les extérieurs ou les intérieurs avec une profondeur tout simplement excellente !

On notera d'ailleurs que les cadrages sont souvent très sophistiqués et bien pensés pour la 3D : on pense notamment à toutes les caméras de plafond et prises de vues en plongée qui donnent toujours un superbe effet de hauteur très réaliste !

On adorera aussi à quelques reprises, les travellings verticaux du sol vers les nuages, avec cet effet effet de rendu 3D satellite vraiment bluffant sur la ville en contrebas, surtout sur les séquences de jour (de nuit on perd en dimensionnalité) : énorme !

Le film fait la part belle aux scènes urbaines en environnements larges, mais aussi dans des espaces plus confinés comme des ruelles interminables au loin (hébergeant généralement des scènes de combats homériques) avec profondeur de champ infinie.

Il faut aussi saluer la quasi absence de flou sur les arrière-plans, permettant de dégager tout le  potentiel 3D des scènes.

Autre point fort, le maintien constant de l'intensité de la profondeur quelle que soit la luminosité ambiante : de nuit comme de jour, la visibilité des volumes et de l'espace est exemplaire.

En ce qui concerne les plans semi-larges, c'est presque le même constat, avec souvent de beaux volumes à la clé, et très peu de flou.

Ce sont comme toujours les plans rapprochés qui héritent du rendu 3D le moins démonstratif et plus banal, avec parfois un peu de flou sur les arrière-plans, et souvent une petite chute d'intensité sur la 3D.

Au final un film qui s'offre via ses combats mais aussi via ses plans narratifs ou contemplatifs en vues larges, une profondeur 3D à l'intensité parfois surréaliste (ce qui semble plutôt indiquer une conversion 3D en post-prod qu'une 3D native), qui enchaine les petites claques techniques, et qui compense les plans rapprochés à la 3D banale et sans aucun éclat !


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mercredi, février 18, 2015


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