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Test Godzilla 3D Blu-Ray 3D / Jaillissements 3D


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JAILLISSEMENTS 3D :

Note
3,2/5
Jaillissements :  
Après l’analyse de la profondeur 3D, il est temps de se consacrer à celle des jaillissements 3D.

Dans le premier quart d’heure on bénéficie de rapides effets de particules qui sortent hors du mur.

On note aussi quelques débordements bien heureux qui permettent de mettre en avant quelques éléments de premiers plans. Tout cela reste fondamentalement assez discret, mais ajoute une touche de réalisme indéniable.

La poursuite du film permet ensuite de confirmer le diagnostic de ce registre 3D. Qu’en est-il au final ?

Il ne faut pas attendre longtemps pour comprendre que Godzilla mise principalement sur sa gamme de profondeur 3D orchestrée à merveille pour faire le show.

Cela ne signifie pas que les effets de jaillissements sont complètement absents, mais qu’ils sont en retrait par rapport à l’intensité énorme de ceux de profondeur 3D.

La première partie introductive reste très soft et affichent principalement des débordements 3D en l’occurrence.

C’est lorsque les affrontements démarrent que les curseurs sont légèrement déplacés vers le haut au fil du visionnage, et étrangement dans les 40 dernières minutes, on note de vrais jaillissements permanents d’éléments de décors qui peuvent ponctuellement sortir de 1m50 hors du mur (rambardes, engins, bustes en premier plans…)

On trouve sur la durée quelques jaillissements permanents de particules de poussières ou autres, ainsi que quelques effets de projections discrets lors des explosions et autres collisions.

Idem on appréciera quelques séquences réussies lors du traitement de la pluie avec des sorties d’écran déjà plus significatives.

Une séquence fonctionne merveilleusement bien en parallèle : la séquence sous l'eau au pied du pont où un véhicule tombe et percute de plein fouet la surface, avec jaillissement permanent d'eau.

A noter également lors d'une bataille une effet 3D réellement bluffant : du jaillissement permanent de balles de fusils mitrailleurs qui proviennent directement de derrière le canapé.

Ainsi, les amateurs de jaillissements extrêmes peuvent donc passer ici leurs chemins, car Godzilla donne dans l’usage nuancé et subtil du registre : d’un côté on se montrera indiscutablement déçus de ne pas trouver plus de vrais jaillissements dans un film qui a vocation à en délivrer (cf Pacific Rim 3D), mais de l’autre on pourra trouver également que l’usage homéopathique fonctionne pourtant assez bien pour prolonger la terrible immersion garantie par la profondeur 3D.

En effet il s’agit principalement de débordements 3D mis en scène dans le film, mais qui s’intègrent parfaitement à la narration pour étirer le film dans la salle de projection en douceur, selon une doctrine presque Cameronienne qui pour rappel, définit que si un spectateur est en mesure de dire à l’instant t qu’il est face à un jaillissement, c’est que l’effet 3D a été exagéré et se montre loupé car le spectateur l’ayant trop remarqué, sort de l’immersion à t+1 puisqu’il en a eu conscience (vous avez suivi ?)…. sombre débat ancestral qui avait d’ailleurs été réanimé lors de la sortie de Gravity 3D.

Au final assez peu de jaillissements visibles en première lecture, ce qui ne signifie pas absence de sorties d’écran, car celles-ci sont pourtant bien présentes aux bons moments et aux bons endroits.



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mardi, septembre 02, 2014


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