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Tests Blu-ray 4K UHD & Blu-ray 3D Halluciner.fr Tests Blu-ray 3D - Blu-ray 4K Ultra HD Halluciner.fr






Test Godzilla 3D Blu-Ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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CONCLUSION 3D :

Note
4,8/5
Bilan 3D :
Godzilla revient en super forme, à la fois grâce à une mise en scène efficace qui réunit tous les codes cinématographiques pour garantir un spectacle SF / catastrophe premium, mais aussi grâce à une réalisation 3D de premier ordre. Pourtant à y regarder de prêt, certains crieront au scandale 3D, tandis que d’autres puristes y reconnaîtront immédiatement de l’ADN de champion tridimensionnel. Pourquoi ? Parce que le film donne dans le top démo sur une des 2 composantes 3D, et dans le minimum syndical sur l’autre registre. Vous avez donc certainement deviné que le registre 3D qui y excelle concerne la profondeur 3D en l’occurrence. En effet, on ne peut trouver qu’admirable ce travail de conversion 3D tant l’intensité de la profondeur 3D se montre superbe sur la durée : quels que soient les types de plans utilisés, la séparation entre les premiers plans et les horizons se montre explosive. Ainsi sans surprise les plans larges et aériens permettent de nous propulser en plein cœur de la catastrophe, et de vivre les événements comme si l’on s’y trouvait. Idem pour les plans semi-larges et même rapprochés qui se montrent d’une grande justesse 3D, avec un détachement efficace en permanence. Il faut dire que la réalisation a mis le paquet sur les éléments de premiers plans et de mi-distance, pour faire ressortir mécaniquement les distances d’affichages des horizons. Autre tour de force : la maîtrise parfaite de l’ambiance générale de pénombre, et la capacité à nous délivrer même de nuit une profondeur 3D insolente et ultra réaliste, de prêt comme de loin, en intérieur comme en extérieur. Évidemment cette profondeur 3D sert pleinement à exprimer les dimensions extra-terrestres des monstres mis en scène, et nous permettent de bien prendre la mesure des hauteurs et longueurs dans l’espace. Ainsi l’immersion 3D s’affiche magistrale rien qu’avec une des 2 composantes 3D. En parallèle, le registre des jaillissements dévoile une gamme plutôt minimaliste mais pas inintéressante pour soutenir la profondeur 3D. Au menu, principalement des débordements 3D réguliers, et quelques jaillissements permanents de particules ou débris. A noter également un traitement réussi de la pluie lors d’une longue séquence. A chaud on pourra se montrer déçu de la faiblesse d’exploitation du registre (ou carrément de l’absence pour certains), pourtant à posteriori, on trouvera que l’immersion 3D reste excellente en toutes circonstances, et on pourra s’intéresser sur le vrai rôle des jaillissements selon le type de film et l’effet escompté. En effet les sorties d’écrans dans Godzilla sont assez rares et soft, mais réussissent à nous maintenir aux bons moments et aux bons endroits aux premières loges du spectacle, et fondamentalement, c’est tout ce que l’on attend d’un film à grand spectacle comme Godzilla : c’est de réussir à croire que l’univers est réaliste et qu’on y évolue en plein cœur. Sur ce point c’est carton plein en dépit d’une grande carence de jaillissements, démontrant une fois de plus l’importance primordiale de la profondeur 3D pour garantir un hit, et du rôle relatif des jaillissements en ce qui concerne l’immersion, selon la doctrine même de James Cameron qui fut le premier à établir de manière expérimentale qu’un bon effet de jaillissement est un effet qui ne se remarque pas immédiatement, sinon c’est qu’il a été exagéré dans son intensité, avec ce que cela implique : à l’instant t, le spectateur est exposé au jaillissement, et à t+1 ce même spectateur sort du film car cette prise de conscience lui rappelle que finalement l’effet de sortie d’écran ne le menace pas directement. Sujet polémique et très subtil, qui avait d’ailleurs été réanimé à l’occasion de Gravity 3D, et dogme qui a déjà fait ses preuves dans de nombreux films déjà sortis, mais qu’il ne faut pas généraliser car tout dépend du type de film, et de l’effet qu’on souhaite engendrer avec le spectateur. Tout cela pour dire que, Godzilla aurait pu être merveilleux s'il avait pris la direction de Pacific Rim 3D avec la même palette de jaillissements permanents, mais qu'en optant finalement pour la voie de la fenêtre 3D de 100% profondeur (avec un peu de débordements), il réussit à le faire parfaitement bien et à nous immerger de fait de manière fulgurante ! Rarement la métaphore de mur de projection qui devient une vitre transparente sur le théâtre des événements se déroulant dans l’univers du film n’a été aussi vraie, puisqu’on a vraiment l’impression de faire partie de ce monde le temps de la durée du film. Il faut saluer ici une mise en scène 3D inventive qui transcende cet effet escompté, puisque tout le long de la narration, le réalisateur multiplie les points de vues en vues subjectives (POV) derrière des vitres : vues d'un protagoniste derrière une baie vitrée du haut d'un immeuble, derrière une vitre de fenêtre, derrière un pare-brise dans une voiture, derrière les panneaux vitrés d'un aéroport, derrière le hublot d'un masque à gaz ou à oxygène etc...une multitude de plans cultes qui nous projettent littéralement comme dans l'attraction King Kong 3D des Studios Universal à Los Angeles, et montrent une inspiration évidente (dans cette attraction, un T-Rex attaque le bus dans lequel on se trouve, et le spectacle se joue en images 3D derrière la vitre du bus). Cette école de la 3D 100% profondeur avec un peu de débordements / jaillissements disséminés justement avec parcimonie a fait de nombreux émules, et il vous suffira de découvrir/rédécouvrir des hits 3D comme Avatar 3D, Prometheus 3D, Gatsby 3D ou Sanctum 3D pour comprendre son enjeu ! A vous de mesurer le réalisme et l’immersion engendrés dans ce Godzilla, et de regretter ou non la non-exploitation des effets de projections à gogo par exemple. Si pour vous, un spectacle 3D sans un flux constant de jaillissements 3D non-stop ne mérite pas votre attention, passez votre chemin ! Si pour vous, un film qui se passe à 80% dans le noir, ne peut pas proposer une bonne 3D et une profondeur 3D significative, alors passez encore votre chemin, mais vous ferez une grossière erreur, aussi caractéristique que de ne pas vouloir profiter d'un Albator 3D ou d'un Underworld 3D. En attendant voilà une nouvelle conversion 3D à inscrire sur le tableau d’honneur, en lisse pour le TOP 20 des Blu-ray 3D de l’année, et déjà culte concernant le critère d'Immersion 3D ! Bravo !
Franck L.


Les points forts (+)
    • Intensité de la 3D remarquable sur le registre de la profondeur et du détachement
    • Profondeur de champ 3D verticale et horizontale exploitées au maximum
    •Tous les séquences en POV (vues subjectives) derrière des vitres qui sont cultes !
    • Le détachement 3D excellent entre les éléments de tous les plans (premiers, milieu et horizon)
    • Peu de scènes de flou sur les arrière-plans
    • Des débordements légers assez réguliers (éléments de décors...)
    • Quelques jaillissements permanents de particules réussis (poussière, pluie…)
    • Une séquence de jaillissement arrière culte : des rafales de balles qui proviennent de derrière le canapé

Les points faibles (-)
    •  Quelques rares séquences avec une intensité de profondeur 3D en baisse
    • Quasi absence de 'vrais' jaillissements sur la durée
    • La faiblesse d’intensité des quelques sorties d’écrans
    • Le format classique en 2.40





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mardi, septembre 02, 2014


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