Test Godzilla 3D Blu-Ray 3D / Image & Profondeur 3D
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PROFONDEUR 3D :
Note
Profondeur : 5/5
Le premier tour de piste concerne tout d’abord les caractéristiques plastiques de l’image : la luminosité se montre brillamment gérée, tandis que les contrastes et les noirs se montrent redoutables, ce qui est évidemment idéal pour un film se déroulant dans des environnements majoritairement obscurs : du tout bon !
On s’attaque maintenant à jauger l’effet de profondeur 3D, la composante essentielle qui constitue la colonne vertébrale de tout bon film 3D. Les premières minutes de cette conversion 3D sont pleinement satisfaisantes et délivrent une profondeur 3D d’un grand naturel et d'une grande force : on a droit à de somptueux plans larges en hélicoptères au dessus de la végétation qui sentent bon le 5/5 qu’un seul plan raté (au dessus de la carrière) et plat ne pourra pas entacher. La poursuite du film se montre brillante sur le sujet et nous permet de vous livrer maintenant notre évaluation sur cette composante 3D et ôter tout suspense ! Tout concourt à statuer sur une profondeur 3D top démo pendant tout le film : que ce soient dans la 1ère partie lente et introductive qui pose le contexte (40 minutes), ou dans la 2e partie où la guerre fait rage, le spectateur jouit régulièrement d’une intensité de profondeur 3D tonitruante ! Les plans larges et aériens montrent un sens de l’espace jubilatoire et arborent une spatialisation puissante et ultra réaliste : les arrière-plans des extérieurs s’affichent à des kilomètres, aussi bien sur la mer, en ville, de nuit et même lors de voiles brumeux. Les affrontements prennent une dimension atomique et le détachement n’est d’ailleurs pas en reste puisque l’on est en mesure de juger presque en permanence les distances qui séparent les différents éléments (décors, monstres, humains, objets…). On saluera l’excellence de la mise en scène 3D qui joue parfaitement des angles de vues, et sait disposer quand il le faut de nombreux éléments en premier plan, puis à mi-distance, pour faire exploser les distances d’affichages au lointains au sein des mêmes plans ! A noter que même les intérieurs héritent du même soin sur l’intensité de profondeur 3D, et on appréciera tout autant les coursives d’un réacteur, les couloirs d’un immeuble, l’effet de spatialisation d’une salle de commande, ou d’un endroit confiné. Mentions spéciales pour la trouvaille lumineuse et culte du film, exploitée au maximum tout le long de l'histoire, et permettant une immersion 3D optimale : les séquences en POV (points of view) derrière des vitres, pare-brise, baies vitrées (immeubles, véhicules, masques etc...) permettant d'assumer pleinement le cahier des charges du film qui veut vous donner l'impression en permanence que le mur de projection est une simple vitre transparente ouverte au monde du film ! Une réussite incontestable et une jolie leçon d'immersion ! Dans le registre des infimes améliorations, on notera quelques rares flous épars qui finalement se montrent à peine perceptibles sur la durée. On pourra également reprocher le manque de visibilité sur 2-3 plans ici et là, notamment sur la séquence du pont dans la brume, sachant qu'il est bien entendu volontaire pour créer ensuite l'effet de surprise ! Au final un rendu de profondeur 3D solide comme le roc qui ne décevra presque jamais, en dépit des fortes contraintes de luminosité du film qui se joue en majorité dans la pénombre : un exploit ! |
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