Meilleurs Blu-ray 3D sortis en juillet : 4e

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4ème : Hansel & Gretel 3D

Image & Profondeur :
Jaillissements :
Bilan 3D :

BILAN 3D :

Hansel & Gretel 3D est l'occasion de mesurer une nouvelle fois la qualité ou non d'une conversion 2D-3D dans nos univers Blu-ray 3D, le fim ayant été en partie converti en 3D. On remarquera au préalable que le thème des sorcières est vraiment la tendance 'in' du moment, puisque ce nouveau film sort aux US en Blu-ray 3D le même jour qu'un autre film de sorcières, Le Monde Fantastique d'Oz Blu-ray 3D, testé en exclu par Halluciner.fr il y a quelques jours, qui s'est révélé être le film top démo technique 3D incontournable du moment ! Pour revenir à Hansel & Gretel 3D, il dispose d'un travail de conversion 3D honnête qui fait correctement son travail sur l'ensemble du film en ce qui concerne la profondeur 3D, comprenez que celle-ci se montre plutôt douce dans l'ensemble et jamais très démonstrative, mais exempt de défaut technique. Pour résumer on dira que sur les environnements sombres (40% du film), la profondeur 3D est souvent très faible, mais parfois elle peut se montrer forte voire même très bonne sur les plans larges et aériens. Les séquences avec absence de lumière directe sont par contre souvent désastreuses sur le détachement et la perception 3D. Sur les séquences en extérieur, ou lumineuses, le constat est plutôt positif avec une profondeur 3D régulièrement satisfaisante, et même de temps en temps bonne au niveau intensité. Par contre alors que 60% du film aurait pu revendiquer une profondeur 3D bonne au niveau évaluation, on grimacera régulièrement à cause d'abus systématique de flous sur les arrière-plans à chaque plan rapproché, et c'est vraiment dommage de saboter ponctuellement l'effet de profondeur 3D comme ceci (à noter aussi quelques séquences avec un rendu 3D qui sonne un peu faux et artificiel). Ainsi une expérience de profondeur et hauteur 3D qui se montre correcte, mais qui ne marquera pas les esprit à postériori.
Par contre la moyenne de ce spectacle 3D est remontée grâce à une bonne utilisation des effets de jaillissements 3D. En premier lieu, on note assez rapidement un léger niveau de débordements et jaillissements permanents dans le film, avec des bustes, visages, et décors qui s'étendent parfois à plus de 1m voire 1m50 hors du cadre. Mais là où le film assure un spectacle réjouissant, est incontestablement au niveau des effets de jaillissements de type projection. En effet à chaque scène d'action, le film saisit l'opportunité de mettre en scène des effets de projection d'objets et d'éléments vers le spectateur. On appréciera tout d'abord les séquences où des flèches ou projectiles sont tirés en direction du canapé. On aura même droit à une séquence avec une balle qui explose au milieu de la pièce. Plus tard un homme qui fait l'objet d'un sortilège se retrouvera à exploser avec des morceaux de chairs qui sont projetés vers le spectateur. De nombreux objets seront jetés vers le canapé, comme une massue à un moment. Le film se démarque aussi avec une excellente utilisation des effets de projection des particules et débris, avec en démonstration principale très impressionnante, des effets de projections d'éclats de bois à chaque fois qu'un objet en bois est détruit lors des altercations (matériau très utilisé à l'époque des sorcières). On a aussi des débris de verre qui sortent fortement du mur. Autre registre et autre source de satisfaction à la fin du film : les sorts électriques bleutés de la sorcière qui sont dirigés également directement vers le spectateur, pour un rendu 3D très immersif. Enfin dans le registre des jaillissements permanents d'objets ou personnes, on regrettera que certains plans montrent des armes en jaillissement un peu trop floutées, mais on appréciera à un moment un superbe jaillissement d'un bras tendu de sorcière, en direction du canapé, sortant de 3 mètre du mur, et ce pendant 15 secondes ! Très bon !
Au final Hansel & Gretel donne plutôt l'impression de faire par moment dans le minimum syndical sur la profondeur 3D, même si une moitié de film s'en sort plutôt bien à ce sujet, mais réussit à agrémenter son visionnage par l'utilisation régulière d'effets de projection 3D lors des scènes de combats, effets 3D très réussis qui fatalement donnent l'envie d'en voir figurer encore plus quand le générique de fin apparait.

Franck L.

LES PLUS (+)	LES MOINS (-)

• Un effet de profondeur 3D et de détachement satisfaisant dans l'ensemble • De rares plans aériens ou panoramiques qui proposent une bonne profondeur 3D • Quelques débordements 3D et jaillissements permanents (bustes, visages, décors à 1m hors du mur) • Beaucoup de jaillissements de type projection lors des combats (flèches, balles, massue, sorts magiques ou projectiles diverses qui sont dirigés vers le spectateur) • De nombreux effets de projection de particules de bois (rendu et intensité), de verre, de sang ou morceaux de chairs • Des effets 3D justes, distillés au compte-gouttes, au service de la narration, et qui font mouche à chaque fois !

• De nombreuses séquences avec une profondeur 3D très moyenne voire limite 2D • Beaucoup trop de flou sur les arrière-plans lors des plans rapprochés • Manque de jaillissement pendant 60% du film (phases narratives)

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1.	Introduction
2.	Note Image & profondeur 3D
3.	Note Jaillissements 3D
4.	Conclusion & Bilan 3D