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Test Hansel & Gretel 3D / Image & Profondeur 3D


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Image & profondeur :  
Pour une conversion 3D, on a affaire ici à un très bon transfert en ce qui concerne les caractéristiques de l'image 3D vs celles en 2D : une bonne palette colorimétrique, avec des rouges excellents, de très bons niveaux de contrastes et noirs, et une luminosité traitée avec efficacité.

En ce qui concerne l'effet de profondeur 3D, le film commence tout d'abord dans un environnement obscure, et ce sont rarement les scènes les plus efficaces pour mettre en scène les volumes 3D. Et effectivement l'effet de profondeur 3D se montre relativement doux, avec toutefois quelques séquences où il se montre de bon niveau.

Le film commence ensuite après un générique assez sophistiqué, et l'on retrouve nos premiers environnements larges, lumineux ou en extérieur : le bilan pour la profondeur 3D se montre alors satisfaisant.

La poursuite du visionnage confirmera ce constat assez simple dans cette conversion 3D : dans les environnements sombres, on a droit aussi bien à des séquences avec une profondeur très faible voire quasi nulle, que des séquences avec une profondeur 3D correcte, et parfois même de très bons plans 3D. Le détachement est souvent un peu limite dans le noir, mais pas tout le temps, car certaines vues de hauteur en plongée sont parfois excellentes.

Sur les séquences de jour, globalement la profondeur 3D est satisfaisante, l'effet de 3D truqué ne se fait presque jamais sentir (on notera quand même quelques petites scènes où le rendu 3D sonne un peu faux et artificiel) et c'est déjà une source de satisfaction. Maintenant sur le registre de l'intensité, la profondeur 3D est souvent assez moyenne en général et ne restera pas vraiment dans les annales : elle fait son boulot avec le stricte minimum, certains la trouveront très naturel, d'autres la trouveront presque invisible par moment.

On trouvera néanmoins sur une grande partie des séquences de jour des plans avec une bonne profondeur 3D, et même certains plus rares avec une excellente profondeur (de nouveau les plans aériens en plongées ou travellings panoramiques dans la forêt).

En ce qui concerne le détachement 3D, il est également satisfaisant dans les environnements lumineux, et souvent  à la lutte lorsque l'obscurité s'impose.

Par contre le gros défaut qui vient plomber cette bonne profondeur 3D constatée sur 60% du film, c'est que systématiquement le film abuse des flous sur les arrière-plans dès que le moindre plan rapproché se met en scène : pénible et pas vraiment discret car vraiment trop régulier au fil de la narration.

Au final une profondeur 3D seulement satisfaisante, qui connait pas mal de variations au fil des environnements et des angles de caméras utilisés, et qui reste souvent dans un réglage assez soft, qu'on pourra qualifier de '3D passe-partout'.

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mercredi, juin 12, 2013


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