Jaillissements :
Avec une profondeur 3D moyenne dans l'ensemble, on s’intéresse ici à l'aspect technique lié aux effets de jaillissements.
Il faut dire qu'avec un tel pitch pour ce documentaire qui annonce des images de synthèse sur les principales collisions qui ont frappé notre système solaire, on s'attend à quelque chose de visuellement hautement démonstratif, surtout en 3D.
La première séquence qui s'affiche est plutôt réjouissante car on bénéficie de jolis travellings avec un effet de jaillissement arrière sur toutes les planètes, qui semblent provenir de derrière le canapé pour traverser toute la pièce de part en part puis finir au loin en profondeur derrière l'écran.
Cet effet 3D de jaillissement arrière ressemble d'ailleurs fortement à un effet réussi qu'on trouvait dans la séquence de fin de
Men in Black 3 3D avec la météorite qui traversait la pièce également en jaillissement arrière pour finir par transpercer le mur de projection en avant.
Cet effet 3D est très réussi et immersif. On continue ensuite la narration et on attend avec impatience d'autres manifestations d'éléments qui souhaiteraient sortir du mur.
Souhaiter, c'est le terme, car on devine que beaucoup de choses auraient aimé sortir de l'écran, mais on ne leur a pas donné l'autorisation, et du coup ces éléments en attente patientent derrière le mur en profondeur.
Et c'est dommage car l'exploitation des jaillissements est bien trop rare dans ce documentaire, ce qui rapidement se montre décevant au regard de l'attente sur ce genre de reportages.
Pourtant plus loin, on aura droit à quelques séquences de débordements et petits jaillissements permanents de poussières et particules hors du mur, assez réussis, qu'on aurait aimé voir plus longtemps sur la durée.
On pouvait légitimement s'attendre à voir des planètes représentées en jaillissement permanent en plein milieu de la pièce, à l'instar de cette planète terre dans
Samy 3D qui au générique sort de 2m50 hors du mur de projection avec une superbe résolution.
Il n'y a hélas que 2 séquences dans le genre : les planètes représentées sont texturées uniquement en noir, avec un visuel ultra flouté, ce qui ne permet absolument pas de profiter de ce jaillissement permanent qui pourtant les affiche à 2 mètres hors de l'écran. De nouveau dommage !
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