Image & profondeur :
Ce nouveau reportage affiche rapidement une bonne palette colorimétrique, une très bonne maitrise des noirs (heureusement pour un documentaire autour de l'espace), de bons contrastes.
On remarquera aussi sur les 10 premières minutes que le film est composé de 2 types de contenus : la captation en 3D native lors des interviews des scientifiques, et des CGI / images de synthèse converties en 3D pour les 90% de la durée du documentaire.
Les premières images de synthèse sur les environnements de planètes sont plutôt réussies dans l'ensemble, même si la qualité de certaines textures et modélisations donne souvent dans le simplisme.
En ce qui concerne la profondeur 3D, le documentaire affiche 3 types de profondeur en fonction des séquences révélées au fil de la narration.
Sur le traitement 3D des CGI, on constate une bonne profondeur 3D sur la moitié des séquences visionnées : sur celles-ci, la perception de l'espace lointain se montre très impressionnant avec un niveau de parallaxe des lointains assez extrême, qui donne l'illusion que les étoiles en arrière-plans sont vraisemblablement à des milliers de kilomètres. C'est le point positif.
Sur l'autre partie des séquences issues de l'imagerie numérique, la profondeur 3D s'efface méchamment et donne parfois l'illusion que la projection a rebasculé en mode 2D, ce qui est loin d'être une bonne surprise technique.
Ainsi environ la moitié des séquences proposées dans ce documentaire se montre très décevante avec une profondeur 3D qu'on peut même qualifier de régulièrement mauvaise.
Pourtant un autre point fort est matérialisé par le très bon détachement 3D qui donne souvent une bonne perception des distances entre les planètes et éléments environnants.
Quelques séquences se montrent même d'un niveau excellent avec un effet de profondeur 3D et de détachement ultra réaliste, on pense notamment à la séquence CGI sur les anneaux de glace de Saturne.
Dans cette séquence, des milliers de morceaux de glace semblent flotter en profondeur à des distances variées et se détachent très bien au niveau visuel. Cette séquence serait parfaite si elle ne connaissait pas par contre un niveau un peu excessif de surexposition sur les blancs lié au reflet de glace.
Le 3e type de profondeur que l'on va constater est en revanche lui excellent : il concerne évidemment les séquences en 3D native qui montrent les scientifiques échafauder leurs théories sur l'extinction ou les causes de tel catastrophe.
Ces scientiques s'affichent dans des environnements souvent immenses, qu'ils soient en intérieur ou en extérieur, et la perception de profondeur associée est souvent superbe à l'instar des séquences des reportages IMAX.
Le seul problème est que ces séquences statiques mais hautement réalistes ne représentent que 10% de la durée globale du reportage.
Au final, on a 10% du documentaire qui vaut 5/5 en profondeur 3D, 45% qui valent 2/5, et 45% qui valent environ 3,5, ce qui en première estimation conduit a donner une évaluation de 3/5, note finalement totalement pertinente puisque le calcul exact sur la base des chiffres annoncés plus haut donne 2,9/5. Adjugé !
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