Image & profondeur :
Premières minutes de visionnage et premiers constats réservés tout d'abord aux caractéristiques propres à l'image : le film commence par des séquences extérieures sur le sable de jour, et forcément la palette de couleur brille de la même façon que dans les scènes homologues du 1er opus, avec un rendu chatoyant exprimé pour chaque image. Les contrastes s'affichent rapidement très efficaces tandis que le traitement réservé aux noirs se montre solide : une jolie entrée en matière.
On s’intéresse ensuite aux effets de profondeur exprimés dans le film : dès le début du film, la profondeur affichée est très bonne dans les environnements extérieurs de jour sur la plage. La perception des distances est bonne, et la spatialisation engendrée par un excellent détachement 3D permet une très bonne représentation des dimensions et distances entre les éléments de décors.
On remarquera néanmoins une qualité de textures 3D en baisse par rapport à l'opus précédent, et certaines textures montrent même un niveau de détail quelconque, à l'image par exemple des textures de sable, des textures de végétation pour les feuilles. Ces textures fades et floues ne rendent pas hommage à la très bonne profondeur affichée et au détachement 3D exprimé, et tirent hélas la qualité de l'ensemble un peu vers le bas.
Il faut attendre environ 20 minutes pour s'immerger véritablement dans l'eau et débuter la trame narrative aquatique, et à ce moment le constat est identique : la profondeur affichée est bonne, mais pas excellente et du niveau du 1er épisode qui exprimait un effet de profondeur 3D de référence. Petite déception donc sur la comparaison inévitable avec le prédécesseur : en revanche la profondeur demeure très bonne comparativement à l'ensemble des productions d'animation du marché.
On citera par exemple de nombreuses séquence cultes avec des effets de hauteur et d'espace incroyable lors par exemple de la séquence au début du film avec l'attaque des 4 mouettes : la caméra située sur l'une des mouette vous fait vivre le grand frisson et un baptême de vol en temps réel avec un réalisme incroyable.
Plus tard dans la narration, une séquence de course poursuite dans des canalisations exprime un effet de profondeur 3D insensé avec un niveau de parallaxe de lointains ultime.
Les exemples d'une très profondeur ponctuelle ne manquent pas dans le film, mais malheureusement l'ensemble de la profondeur affichée tire plutôt généralement vers le 4/5 maximum, avec des fonds bleus floutés, des vitres d'aquarium lissées, autant d'éléments en arrière plans en manque de précision qui nuisent au rendu de la profondeur.
On reste quand même loin de l'exceptionnelle qualité de la profondeur affichée dans le tout récent
Monde de Nemo Blu-ray 3D !
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