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Test Les Mondes de Ralph Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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Bilan 3D :
De nouveau Disney s'illustre par sa grande maitrise des contenus 3D. Ainsi sa dernière création, Les Mondes de Ralph Blu-ray 3D, dont le sujet rend un hommage parfait aux origines du jeu vidéo dans un traitement purement parodique, frise l'insolence avec un contenu technique 3D presque irréprochable. En effet le film dispense un effet de profondeur 3D très efficace sur la durée, avec une perception toujours ultra naturelle et réaliste des volumes des différents environnements traversés au cours de l'histoire. Le traitement des environnements intérieurs engendre une excellente profondeur 3D similaire à celle constatée dans le dernier Disney testé dans nos colonnes, Monstres & Cie Blu-ray 3D, tandis que celui des environnements extérieurs colorés trouvés dans Sugar Rush évoque régulièrement le traitement graphique 3D de l'univers de Lorax Blu-ray 3D. Dans ces environnements de Sugar Rush qui sentent bon la guimauve, on pourra uniquement reprocher très ponctuellement comme dans Lorax 3D une petite baisse de la perception de profondeur, non pas à cause d'une baisse d'intensité de la profondeur 3D codée, mais plutôt à cause des textures appliquées aux décors lointains, textures volontairement un peu moins détaillées que celles du début du film, car Sugar Rush constitue clairement un cliché hommage aux univers graphiques typiques Nintendo des Mario Kart & Co par opposition aux jeux Next-gen qu'incarne l'autre jeu présent, Hero's Duty. Ainsi en fonction des plans, cadrages et environnements filmés au sein de Sugar Rush, qui représente les 2/3 du film, on a droit majoritairement à une profondeur excellente, entrecoupée par moment de plans avec une profondeur juste jugée "bonne", ce qui on en conviendra, renvoie plus à faire la fine bouche plutôt qu'autre chose. On retiendra en revanche 2 séquences phares dans le film qui impose une profondeur abyssale : la séance de jeu de début de film dans Hero's Duty avec des codes visuels, des environnements 3D gigantesques, qui évoquent une sorte de Gears of War / Halo 3D avec une perception énorme de la profondeur et du détachement pendant les affrontements et autres travellings. Un plan sidérant affiche à un moment Ralph en train d'escalader une tour de jeu, avec une perception énorme de la hauteur 3D. Une 2e séquence marque l'effet de profondeur, lorsque Ralph de nouveau, dans le final du film, se jette à corps perdu dans le vide, occasionnant une séquence de vertige 3D qui rappelle fortement celle de chute libre de Will Smith dans Men in Black 3 3D. En ce qui concerne l'exploitation du film du registre des jaillissements, on est clairement dans un positionnement mature type Avatar 3D ou le dernier Frankenweenie 3D, à savoir une utilisation parfaitement dosée en rythme, fréquence d'apparition, et intensité, pour permettre la meilleure immersion possible.
Le Monde de Ralph 3D n'est pas un film de démonstration 3D sur les effets de jaillissements, qu'on se le dise, mais il montre qu'il sait exploiter subtilement ce registre à bon escient et sans excès. Et force est de constater que de nouveau cette formule light mais constante dans le temps fonctionne à merveille. Des premières minutes où l'on découvre une borne d'arcade qui sort de plus de 1 mètre du mur, aux fréquents petits débordements de bustes ou éléments de décors hors du mur, à la séquence où un héros en cape brandit son bras généreusement hors du mur, on accédera ensuite ensuite à la séquence top démo du film : la bataille lors de l'imposture de Ralph au sein du jeu Hero's Duty. A ce moment la 3D du film s’énerve avec des effets de projections de balles, étincelles, du jaillissement permanent du fusil mitrailleur du Sergent Calhoun, des jaillissements de milliers de particules de cendre flottantes évoluant sensiblement hors de l'écran, et même un effet 3D inédit : du jaillissement permanent d'effets de Lens Flares à 1m-1m20 mètres hors du mur (reflets de caméras) renforçant le réalisme visuel 3D. La 2e partie du film exploite très bien le cahier des charges de petits débordements réguliers avec de temps à autre, un petit effet de jaillissement permanent, ou un effet furtif de projection. La dernière demi-heure renoue avec l'excellence constatée dans le jeu du début Hero's Duty, avec de nouveau de superbes affrontements visuels 3D. On aura même droit ponctuellement à un peu de neige sur le circuit de kart pendant les courses.
Avec quelques décors et arrière-plans dans Sugar Rush plus détaillés, le film aurait pu conserver son excellente profondeur sur toute la durée et décrocher sans difficulté un 5/5 en note finale 3D ! Raté de très peu, dommage !

Franck L.

LES PLUS (+)
LES MOINS (-)

Un très bon effet de profondeur 3D sur la durée
  Un détachement 3D optimal entre les objets, personnages et décors accentuant la perception des volumes et du positionnement spatial 
La profondeur abyssale lors de la séquence de jeu dans Hero's Duty 
Les plans de profondeur lors du final du film 
De nombreux petits  débordements réguliers tout le long du film 
Présence ponctuelle de jaillissements permanents et effets de projections
Les effets de jaillissements dans le monde Hero's Duty : armes, étincelles, effets de particules de cendres qui s'invitent dans la pièce
Un effet de jaillissement 3D inédit : l'effet de Lens Flare qui s'affiche hors du mur dans le jeu Hero's Duty
Les effets de neige sur le circuit de Sugar Rush 
Une 3D naturelle et parfaitement dosée comme Avatar 3D par exemple


La perception de profondeur ponctuellement à la baisse dans pas mal de séquences du monde de Sugar Rush
Quelques textures d'arrière-plans de Sugar Rush volontairement basiques ou délavées pour ressembler au jeu modèle Mario-Kart & Co 
Aucun effet de débordements sur les plans larges 
Peu d'effets de jaillissements prononcés sur la durée (les plus significatifs sont concentrés sur les séquences clés)
Le format d'image en 2.40 






















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samedi, mars 16, 2013


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