Pop et le nouveau monde 3Dest typiquement un o.v.n.i dans nos catalogues Blu-ray 3D. Sorti de nul part, il n'ira vraisemblablement nul part d'ailleurs. Alors que de nombreux amateurs de 3D espéraient y trouver dans ce nouveau contenu 3D aquatique des gênes communs avec l'exceptionnel saga Samy 3D (Samy 3D et Sammy 2 3D), ou à minima quelques rendus de profondeur digne de l'excellent Nemo 3D, le film brille par un rendu 3D désespérant sur la durée, échouant à remplir sa mission sur toute la ligne. En premier lieu, un rendu 3D assez désastreux à cause d'un effet de profondeur complétement défaillant. Non pas qu'on lui reproche d'avoir souvent un rendu plat ou 2D comme cela arrive souvent dans d'autres productions du marché, mais surtout de proposer un codage 3D de la profondeur qui engendre une gêne visuelle incroyable. En effet on a les yeux qui luttent en permanence pour interpréter et comprendre les effets de profondeur et détachement que le studio 3D a tenté d'intégrer au sein des images. On a d'énormes difficultés pour positionner naturellement le premier plan du 2e, du 3e etc jusqu'au dernier, on sent que la 3D est pourtant présente et codée en dur à la source (il suffit de mesurer le niveau de parallaxe des lointains, cad des écartements physiques en cm constatés sans lunettes entre les images droite/gauche), mais elle est défectueuse à l'arrivée car ne permet jamais (à part quelques rares plans statiques de 2-3 secondes) de produire une perception normale de la 3D telle qu'on la trouve normalement dans les productions concurrentes. Il arrive même souvent de positionner un poisson devant un élément de décor, alors qu'il est sensé être derrière ou inversement. C'est typiquement un des symptômes qui a frappé de nombreuses conversions de live-action ces derniers temps, mais poussé à son paroxysme. Pour rappel le dernier film d'animation 3D qui avait bénéficié d'un rendu 3D encore plus calamiteux remonte à juillet 2012, avec la production russe Space Dogs 3D. En ce qui concerne les effets de jaillissemets, aux vues de ce que l'on vient de constater sur la profondeur 3D, c'est plutôt une bonne nouvelle car heureusement il n'y en a aucun dans le film. Compte tenu de l'absence d'expertise du studio pour réussir à produire une profondeur stable et agréable dans le temps, on est presque soulagés qu'il n'ait pas joué aux apprentis sorciers avec leur logiciel 3D pour intégrer des effets de jaillissements qui n'auraient fait que rajouter à l'immense gêne générale et confusion de rendu 3D lors du visionnage. En préambule de ce test, Halluciner.fr parlait de faire l'autopsie complète de ce contenu 3D : le mot était particulièrement bien choisi car Pop 3D est mort-né !
Franck L.
LES PLUS (+)
LES MOINS (-)
• On a beau chercher, on a du mal : l'absence totale de jaillissements passerait presque pour une qualité compte tenu de l'échec d'intégration des effets 3D de profondeur (effets incommodants et défectueux) • De très rares plans de quelques secondes avec un rendu 3D presque normal • Le format d'image en 1.78
•Un rendu 3D très désagréable •Une profondeur 3D défectueuse sur toute la durée •Une gêne visuelle incroyable lors de la tentative permanente de mise au point sur la profondeur 3D et les éléments 3D •Un très mauvais détachement 3D qui participe à la confusion spatiale 3D générale •Aucun débordement3D ou effet de jaillissements 3D
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