Test Mission: Impossible 6 - Fallout Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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IMAGE & PROFONDEUR 3D :
Note
Profondeur 3D : 5/5 On commence par les effets de profondeur 3D : globalement ils sont très bons dans le film mais ils nécessitent une description complète en fonction des situations. Fallout a été filmé principalement sur pellicule 35 mm ce qui représente environ 2H de film sur les 2H30 totales. Le réalisateur et le directeur photo ont voulu un rendu avec un aspect traditionnel assez granuleux avec un peu de bruit sur ces séquences. Même si ces conditions semblaient moins idéales sur papier pour la conversion 3D, on peut constater que l'équipe en charge de la post-prod 3D a fait un travail remarquable pour exploiter au maximum le potentiel brut du matériau original. Globalement les scènes panoramiques de jour au format 2.39 méritent une note de 5/5 avec une profondeur souvent superbe, un excellent détachement spatial des éléments entre eux. On pense par exemple à la séquence de l'attaque du fourgon blindé sur les quais de Paris où l'immersion générée est très forte. Idem avec la course-poursuite qui s'ensuit à moto avec des cadrages divins et une dimensionnalité très bien exploitée. On a ensuite les plans moyens ou semi-rapprochés qui proposent une bonne profondeur 3D qu'on pourrait noter 4,5/5 : cela concerne également les intérieurs éclairés avec un détachement 3D suffisant pour bien se représenter les distances entre chaque élément de décor ou personnage. Et le maillon faible classique se trouve dans les plans rapprochés, qui comme on le mentionnait juste avant, présentent leur lot de flou d'arrière-plan avec un bruit caractéristique qui pourra déplaire à certains. Quand il y a de la lumière ça passe, par contre quand les séquences sont dans la pénombre (il y en a pas mal dans la 1ère moitié du film), on perd forcément en impact et en perception 3D. L'équipe en charge de la conversion 3D n'y est pour rien, car ils font avec le master 2D qu'on leur livre, et exploite au mieux l'image et les cadrages pour situer le niveau de parallaxe positif. Par contre on remarquera quand-même un super travail fait de Noise Reduction sur la version Blu-ray 3D versus l'image qu'on avait testée en version Cinéma ! Bien joué ! Mais de tout ce que je viens de vous écrire, forcément ce qui ressort du lot, ce sont les 40%-50% de plans en vue large ou semi-large qui font bien le job. On appréciera en 2e partie également la bonne gestion 3D aussi bien des extérieurs que des intérieurs, toujours pour ces séquences en 2.40 en 35 mm. Si je devais noter le global de ces images, je mettrais autour de 4,5/5 sur la profondeur 3D. Mais ce serait oublié les 30 minutes restantes du film, qui ont bénéficié d'une captation exceptionnelle ! Oui si vous connaissez un minimum l'aspect technique du film, et que vous vous êtes rués par exemple sur la sortie en 4K à l'époque, vous savez que certaines séquences ont été filmées à l’aide de caméras 8K ou encore avec des objectifs 70mm. Les séquences en question sont au nombre de deux, tournées au format IMAX pour un ratio à l’image qui s’affiche alors en 1.90:1 ! Alors autant vous prévenir tout de suite, ces séquences sont monumentales ! Elles l'étaient déjà en 2D, encore plus en 4K, mais alors en 3D cela rentre dans le panthéon des séquences à connaître impérativement ! La première séquence est celle du saut en chute libre au dessus du Grand Palais de Paris : une claque ! Une définition fabuleuse, des cadrages bluffants, et un volume 3D magnifique ! L'effet de profondeur et surtout de vertige 3D sont à leur paroxysme ! Mais après cette scène amuse-bouche de 5 minutes, demeure celle du plat de résistance ! La séquence de 25 minutes du film en IMAX 3D ! On se retrouve dans une qualité 3D fantastique, digne des premiers documentaires IMAX 3D de l'ère du début de la 3D en 2010-2012 ! Très difficile de trouver les mots tellement l'expérience 3D est à couper le souffle, aussi bien en profondeur 3D qu'en jaillissements (nous le verrons dans le paragraphe ci-dessous). Sachez que le changement régulier de format sera de mise car on suit 2 intrigues parallèles : la course-poursuite culte entre les 2 hélicoptères (IMAX 3D 1.90:1) et le désamorçage de bombes avec l'équipe IMF restée au sol au format 2.39 beaucoup plus réducteur. C'est simple c'est une des plus belles séquences de la 3D en terme de profondeur, hauteur, envergure, mise en scène et relief 3D. Et le final sur fond d'affrontement au bord d'une falaise vertigineuse est étourdissant de réalisme ! Et pour ces séquences grand formats, on profite de la perfection en matière de profondeur car quels que soient les plans utilisés, le flou d'arrière-plan n'existe plus tout simplement ! Le rêve ! On a une image d'une netteté incroyable du premier plan jusqu'au dernier : du sur-mesure fantasmé pour du rendu 3D ! Et que dire des effets de transparence des vitrages dans les appareils ! On passe maintenant au registre des jaillissements ! |
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