Test Shang-Chi 3D / Conclusion & Bilan 3D

1.	Introduction
2.	Note Image & profondeur 3D
3.	Note Jaillissements 3D
4.	Conclusion & Bilan 3D

Note 5/5 Bilan 3D : On sent le printemps et la recrudescence des tests 3D ne fait que commencer ! Figurez-vous que nous avons réussi à mettre enfin la main sur l'objet de fantasme ultime de l'année 2021 en Blu-ray 3D : Shang-Chi 3D ! Il faut dire qu'après l'avoir visionné au cinéma, on a immédiatement senti le potentiel de cet OVNI ! Encore fallait-il pouvoir en rapatrier un exemplaire du Japon, vu que l'unique diffusion se fait sur ce canal amazon.jp. Et c'est avec des larmes de joie que nous avons visionné hier ce nouveau monument Marvel 3D dans notre salle de cinéma de test 3D !  Votre impatience n'ayant certainement d'égal que la notre, alors trêve de bavardage, allons directement à l'essentiel et abordons ensemble le test 3D, dont l'inspiration vient toujours systématiquement à la volée ligne par ligne, comme depuis 10 ans via nos +700 tests Blu-ray 3D ;) Go ! On commence par les effets de profondeur 3D : tout d'abord on jette rapidement un coup d’œil sur une fiche technique pour s'assurer de la nature de la 3D : c'est bien une conversion 3D ! Mais cette information ne permettra pas d'atténuer le choc du rendu 3D, car bien malin celui qui pourrait affirmer la même chose ou l'inverse à ce stade ! Les premières images s'alignent tout de suite au diapason et on comprend instantanément qu'on va vivre un grand moment de 3D ! Déjà le détachement 3D est exemplaire : on continue 10 minutes et le constat est sans appel ! Voici devant nous un nouveau top démo sur les effets de profondeur 3D ! Les plans panoramiques et plans larges laissent KO avec une spatialisation incroyable. Le film est d'ailleurs souvent très lumineux et faire la part belle aux volumes 3D insondables. Il faut dire que le film commence fort avec une séquence de combat typique dans une jungle avec un rendu 3D superbe ! Plus fort ce concept de jungle dont la végétation s'ouvre et se referme sur le véhicule au fur et à mesure, permettant de profiter de découpages magnifiques des calques. L'environnement féerique du premier combat affiche un arrière-plan lointain d'une précision millimétrée ! Ce constat vaudra pour les 2H du film, qui va voir s'enchaîner une panoplie de situations ultra variées qui va proposer une palette grisante des meilleurs effets 3D de profondeur vus depuis longtemps ! Par exemple le véhicule qui fonce dans le vide, le personnage sain et sauf en haut de la colline, avec un effet de vertige dingue. Puisqu'on parle de vertige, 30 minutes plus loin, on a assisté à une séquence qui rentre instantanément dans les annales : l'action pendant 10 minutes se situe au temps présent dans un gratte-ciel en construction avec échafaudages & compagnie ! Je crois que dans cette longue séquence vertigineuse, on trouve les plus beaux effets de vertige 3D depuis La Montagne du Tigre 3D, Sammy 3D, ou même Madagascar 3 3D ! Voir l'action perchée avec sur fond le vide de 200m d'altitude et la route en contrebas avec les voitures qui passent,  c'est énorme ! Et pas qu'une fois en plus ! On a droit à une chorégraphie de fou aux travers des planches en bois avec une spatialisation phénoménale à la fois en plans larges et en plans moyens. KO ! La poursuite maintient le niveau : exemple avec une séquence de combat dans un bus qui rappelle celle de Nobody : encore une spatialisation splendide avec un leitmotiv dans le film, toujours une perception parfaite des distances qui séparent les acteurs des éléments de décors, et ce sur tous les plans. Donc les séquences dans la jungle sont top, dans les villes modernes également : même les nombreux plans moyens et rapprochés des séquences narratives sont au niveau et maintiennent l'immersion au top. Puis vient le combat final, digne d'un Tsui Hark, avec 30 minutes de plans qui tabassent : des arrière-plans d'une beauté infinie, toujours ultra détaillés, des lacs, des cascades, des rochers, et un montage enragé sur les combats ! Il est temps de parler maintenant des jaillissements !   Quid des jaillissements ? Un carnage, dans le sens dithyrambique du terme ! Allez on va faire l'effort d'essayer de coucher sur papier tout ce qu'on a encore en tête issu du visionnage 3D ! Reprenons déjà chronologiquement ! Première top surprise, le studio en charge de la conversion a osé un réglage phénoménal dans le film sur les parallaxes négatifs (sorties d'écran) ! En effet ils ont décidé de faire déborder systématiquement la scène du premier plan à plus de 2m hors du mur, à minima ! Voilà une violence qu'on avait oubliée depuis quelques années, et seuls nos ténors préférés comme Tsui Hark et Michael Bay savaient sortir en leur temps une telle artillerie lourde ! Alors oui : pour les personnes équipées de vidéoprojecteurs, je vous préviens c'est violent en permanence ! Et même si le format 2.39 se montre toujours techniquement ultra exigeant en terme de cadrage pour éviter à chaque seconde les windows conflicts (effets de jaillissements 3D coupés par les bords de la toile) on ne peut qu'admirer le résultat obtenu car tous les jaillissements sont toujours parfaitement cadrés au centimètres près : il suffit de voir évoluer les acteurs en permanence, avec les bustes plantés à 2m hors de l'écran en plein milieu de la pièce ! Tout le temps sur le 1er plan ! Certes à l'échelle on est obligés d'avoir un windows conflict sur les jambes qui n'apparaissent pas sur l'écran, mais avoir le buste en mouvement, et les bras, tendus ou non vers le spectateur, toujours en jaillissement, cela met une belle claque ! Car oui, la transition est faite également pour les combats : les passes d'armes, les chorégraphies de jambes et bras mettent en scène une dose hallucinante de jaillissements ! Cela tournoie dans tous les sens hors du cadre, mais comme les intégrations et les cadrages sont parfaits, on oublierait presque l'intensité de sortie : il suffit de regarder où se situe le personnage, et où se positionne l'écran mural pour comprendre que la scène se passe souvent avec des éléments au milieu de la pièce. Et dans cette 3D tous les effets possibles vont y passer pendant 2 heures ! Un festival que seul Tsui Hark dans le genre folklore asiatique avait semble-t-il le secret à date ! Le combat d'intro avec  les fameux anneaux qui foncent violemment en jaillissement avant ou arrière, les membres qui attaquent dans tous les sens ! Plus tard les séquences de GPS en voiture pour trouver le chemin dans cette forêt labyrinthique magique mettent également KO : on a à plusieurs reprises tout l'habitacle de l'intérieur de la voiture qui s'affiche en jaillissements permanents jusqu'à 2m50 hors de l'écran (sur notre base de 3m80), avec l'effet de profondeur en plus derrière le pare-brise et la forêt qui s'écarte et se referme au fur et à mesure ! La suite du film exploite parfaitement chaque séquence d'action, et même les 30 minutes de séquences statiques et narratives passent bien avec un personnage qui s'exprime à 2m hors du mur ! On trouvera dans les films des séquences de projections avec des armes, des effets météo avec jaillissements de brouillard, des travellings jaillissements, bref, la totale ! Mais attendez de prendre l'ultime coup sur la tête avec un final homérique de 30 minutes non stop ! Je préfère vous préparer au choc synaptique car le cerveau sort complétement lessivé de cette ultime épreuve ! Le montage est dingue, les effets de jaillissements s'enchaînent sans relâche avec des cadrages admirables : tout va très vite, c'est très furtif et cela permet d’empiler un max d'effets 3D à la minute ! Autant dire que le multi visionnage est de rigueur si on veut avoir la chance de digérer au moins 30% du spectacle qui tourbillonne telle une tornade de coups, de flêches, de projections d'anneaux, d'effets magiques, sans oublier la part belle également aux dragons folkloriques qui sortent leurs gueules de l'écran, et de nombreuses créatures volantes qui viennent voleter à petite échelle dans l'espace de projection ! Au final Shang-Chi 3D est certainement le top démo absolu qui a clôturé l'année 2021 en beauté ! On sera forcément déçu de la politique de distribution de Blu-ray 3D pratiquée dans le globe par Marvel : axer uniquement la vente de ces chefs d'oeuvre sur la marché asiatique via amazon.jp est profondémment frustrant ! Je ne comprends pas qu'il n'y ait pas à minima une sortie US, ou moins un importateur de disques japonais qui monte une boutique sur la market place US ou UK pour permettre à tous les fans US et européens de s'approvisionner simplement en 1 click ! Ce sera encore le cas avec la récente sortie de Marvel Eternals 3D qui semble vouer au même destin de distribution ! En attendant ne gâchons pas ce moment d'extase avec ce Shang-Chi 3D qui donne une belle leçon de 3D moderne, et qui montre que la 3D en a encore sous le coude, même en 2022 ! Les premières minutes visionnées hier de Eternals 3D montre que Marvel ose monter le curseur au max sur les sorties réservées au continent asiatique : il faudrait que Disney daigne nous en faire profiter également ;) Disque 3D disponible ici sur amazon.jp (une semaine de délai de livraison annoncée actuellement).  Enjoy !     Franck Lalane

Les points forts (+) • Profondeur 3D et détachement 3D excellents sur la durée • Plans panoramiques top démo • Les cadrages parfait des effets 3D et l'intégration ultra naturelle d • Des débordements et jaillissements permanents de 2m en général sur les premiers plans • Des effets de jaillissements de type projection très forts • Des travellings jaillissements & de nombreux jaillissements arrière (anneaux, flèches...) • Les effets de vertige unique dans la séquence du gratte-ciel

Les points faibles (-) • What else ?

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4.	Conclusion & Bilan 3D

3. Note Jaillissements 3D

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