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Test Ready Player One Blu-ray 3D / Jaillissements 3D


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JAILLISSEMENTS 3D :

Note
4,7/5
Jaillissements :  
Après l'analyse sur l'effet de profondeur 3D, on se focalise désormais sur la palette des jaillissements 3D.

Il suffit d'assister à la séquence d'ouverture pour prendre la mesure de l'exploit dans ce film !

En effet tout a été optimisé pour rendre l'expérience 3D la plus forte et grisante possible : ce premier travelling de plusieurs minutes qui nous introduit le monde virtuel de l'Oasis est exceptionnel en terme d'immersion !

On se retrouve littéralement aspiré dans ce monde, avec une palette de jaillissements assez délirante : entre jaillissements permanents, projections, travellings jaillissements, tout est au top pour nous aveugler !

C'est simple, cette première séquence est au moins du même niveau que les séquences homologues dans les Lichtmond 3D, ce qui pour vous traduire, en fait une des meilleures séquences 3D existantes avec celles de Transformers 4 ou 5 3D.

On retrouve ensuite le monde réel et la bonne surprise est que Spielbgerg a insisté pour placer un maximum de débordements et jaillissements permanents d'éléments hors de l'écran.

Évidemment les curseurs sont boostés dans l'Oasis, le monde virtuel, mais cela rend les séquences dans le monde réel efficaces et évitent qu'elles paraissent un peu plus fades en comparaison du délire visuel constaté dans l'Oasis.

Ensuite vu que 80% du film se déroule dans le virtuel, le spectateur va en avoir pour son argent vu la tonne d'effets 3D proposés sur la durée !

On touche d'ailleurs maintenant la réussite exceptionnelle du film : l'intégration parfaite des différents effets de jaillissements à la narration !

Cela permet de ré-ouvrir ce bon vieux sujet dans nos colonnes sur l'école de pensée James Cameron à ce sujet, et de tous les virtuoses qui adhèrent à cette vision. Quelle est-t'elle ?

Elle touche à l'art d'intégrer subtilement les jaillissements de sorte qu'ils viennent en renfort de l'immersion, et non pas en rupture ponctuelle de l'immersion : c'est tout l'art de jouer avec la mise en scène, les cadrages et les enchainements pour en mettre en max mais sans qu'on les voit arriver !

On a énormément de jaillissements permanents de 1m50 (à 2m) dans le film (pour rappel sur un écran de 4m avec 4m de recul), mais ils sont tellement bien intégrés que certains renforcent naturellement la qualité 3D sans qu'on note systématiquement toutes leurs présences ! C'est ça l'école Cameron, à la différence d'autres réalisateurs à la méthode bourrine, où il ne se passe rien pendant 10 minute et où ensuite on a un bon gros jaillissement à 3m50 hors du mur.

Donc dans ce film, la partition des jaillissements se joue en permanence du début à la fin !

Et à la moindre séquence d'action (et il y en a une paquet), on sort l'artillerie lourde avec une intégration toujours artistique.

Dans la séquence de course-poursuite, on se croit dans le jeu vidéo en 3D Motorstorm PS3 avec une infinité de débris et d'étincelles qui viennent nous percuter sur le canapé, idem avec des flammes et de la fumée : géant !

Idem avec des travellings jaillissements de décors, mais aussi de nombreux jaillissements arrière de bolides.

Plus tard dans le chapitre Saturday Night Fever, on a de nombreuses sorties des 2 héros et de particules lumineuses hors de l'écran.

Il y a ensuite dans le film de nombreux jaillissements permanents top démo à +2m hors du mur : des items spéciaux et autres clichés aux films et jeux vidéo du passé, qu'on nous affiche en flottant en plein ilieu de la pièce.

C'est le cas par exemple des clés magiques de la grande chasse aux œufs : on a par exemple le 1er indice qui sort à 2m, et la main qui délivre la 3e clé aussi à presque 2m. Plus impressionnant encore sont les jaillissements de particules (feuilles dans la 1ère clé puis glace dans la 3e clé) qui les accompagnent !

Dans les séquences de tir, on adorera avoir les armes en vue subjective qui sortent de 2m du mur comme une expérience de jeu PC en 3D Vision avec vidéo projection !

Plus tard dans le chapitre Shining, on a droit à des effets de projection de dingue avec les zombies qui sautent, puis lorsque d'énormes coups de haches viennent nous frapper jusqu'au canapé ! Jump Scares cultes !

Et ne parlons pas de l'océan de sang avec toutes ces projections et jaillissements permanents de sang sur l'objectif... beurk !

Idem avec des jaillissements dans la salle de bal. Puis se met en place le dernier acte, et de nouveau tous les types de jaillissements viennent nous assaillir régulièrement !

On aura droit à de nombreux jaillissements d'objets, d'armes ou véhicules : les effets de projection sont de la partie à chaque explosion dans le film. Et on a droit à une overdose de travellings jaillissements de nouveau avec tous les décors et objets traversés de la tête pendant les mouvements de caméras !

Plus tard on adorera aussi le jaillissement permanent à 3m du Cube de Zemeckis !

Le dernier chapitre est l'ultime feu d'artifice visuel sur les jaillissements et permet de scotcher jusqu'au bout le spectateur.

A noter aussi dans le film une multitudes d'effets de lens-flares, rayons lumineux et autres reflets en jaillissements !

Autres effets 3D récurrents magnifiques : à chaque explosion ou mort d'un personnage dans l'Oasis, on a des effets de jaillissements et projections de pièces en dehors de l'écran !

D'ailleurs ce film est un excellent exemple à date pour représenter les projections d'explosion de 50 manières différentes durant les 2H !

Impossible d'énumérer ne serait-ce que 10% de cette dotation, le mieux c'est de le visionner !




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mercredi, août 01, 2018


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