Note
4,8/5
Bilan 4K UHD :
Il y a des films majeurs dans une année cinématographique… et qu’on le veuille ou non, Ready Player One en fait parti à de nombreux points de vue. Quand on aime la science-fiction, le jeu vidéo et les univers geeks en général, on ne peux pas passer à côté de ce dernier Steven Spielberg. A plus de 71 ans, la papa d’E.T. revien t à son genre de prédilection pour cette fresque d’aventure vidéoludique. On ne peux que féliciter l’éditeur, Warner, pour avoir édité un coffret contenant l’intégralité des formats disponibles, à savoir, le Blu-ray 1080p, Le Blu-ray 3D et le Blu-ray 4K. Rien que cet argument justifie l’achat du film… mais passons une loupe sur la version UHD et voyons s’il y a d’autres atouts à Ready Player One ?
Ready Player One Blu-ray 4K Ultra HD : Résolution
Certe, le film a été tourné en 2,8K, mais à cause de la somme colossale d’effets spéciaux, la post production n’a été réalisée qu’en 2K. D’ailleurs, difficile de considérer Ready Player One comme un film « live » normal. Il relève plus du film d’animation et de « performance capture » tellement l’univers virtuel est présent au long de l’histoire. Pourtant, et c’est souvent le cas, ça n’impacte pas la finesse du rendu en UHD. Les détails sont très présents dans les images de synthèse avec des textures remarquables. On l’ignore souvent mais une des règles d’art en matière d’images 3D, ce sont les lumières qui sont la clé de voute d’une image réussie. Ici, Steven Spielberg s’entend à merveille dans l’alternance de plans larges, grouillant d’activité, des scènes de bataille épiques à la Eisenstein et les gros plans plus intimistes où l’on retrouve aussi une foule de détails dans les costumes, les textures de peau et les cheveux (au vent). En comparant avec le Blu-ray 1080p, on n’apprécie nettement plus la version 4K qui révèle des informations invisibles en 2K.
Ready Player One - Blu-ray 4K Ultra HD : HDR
Le HDR mais aussi le Dolby Vision sont présents sur ce disque 4K… Personnellement je n’ai regardé que la calibration HDR et je ne suis pas certain que le Dolby Vision fasse la différence tellement la qualité des couleurs, des contrastes et des ombres sont extraordinaires dans ce film. Évidemment quand on maitrise totalement son environnement et avec des outils technologiques qui frisent la perfection, on obtient des images d’une brillance et d’une richesse inégalées. Je ne suis d'ailleurs pas un grand fan du directeur de la photo de Spielberg depuis plus de 25 ans, Janusz Kaminski. Ce dernier avoua qu’il n’y était pas pour grand chose dans la lumière des images synthétiques de Ready Player One. En effet, les ambiances sont biens différentes, presque « granuleuses » dans les séquences « live « avec les acteurs. Mais dès que l’on franchit le seuil du virtuel, les mondes impossibles de l'OASIS apparaissent d’une beauté exceptionnelle. Même dans les lieux les plus sombres de la planète Doom, le hangar au look industriel de réparation de Ash ou la salle de bal au cœur de l’hôtel de Shining, les ombres profondes révèlent des contrastes incroyables et des brillances dans tout le spectre de la lumière. On ne se lasse pas de découvrir, scène après scène, les univers imaginés par Ernest Cline, l’auteur du livre dont il a lui même tiré le scénario de RPO. Quand on a l’a chance de posséder un écran adapté et capable de rendre toute la folie créatrice de ce film, on se rend compte de l’évolution impressionnante de l’UHD face au Blu-ray 1080p.
Ready Player One - Blu-ray 4K UHD : Immersion Ciné
La course, qui est la première épreuve du film, vous plonge immédiatement dans une ambiance furieuse totalement inédite. L’introduction de l’univers du film, l’OASIS, est magnifique et Spielberg sait résumer l’enjeu complexe de l’histoire en quelques minutes, mais la course à la première clé est un moment digne d’une bande de démonstration pour matériel Dolby. En plus d’une image saisissante, le son est époustouflant. Accompagné d’une musique trépidante de Alan Silvestri, à qui l’on doit (entre autre) Retour Vers le Futur, il alimente de ses anciennes musiques célèbres, la partition de RPO. Au milieu des rugissement de moteurs, on reconnait certains thèmes chers aux geeks que nous sommes ! Explosions et effet 3D rebondissent d’une enceinte à une autre sur mon surround. On peut imaginer à quel point les techniciens du son, ont du s’amuser à créer des effets et surtout faire revivre des bruitages appartenant à des dizaine de films et jeux cultes. L’hommage permanent à la culture populaire touche ici à la prouesse en matière de son et d’image. Pour couronner le tout, c’est un des premiers Blu-ray (4K et 1080p) à posséder un mixage Dolby Atmos pour la version Française (tout comme pour la VO). En plus de l’excellent score de Silvestri, les chansons qui ponctuent la bande son m’ont fait replonger dans les années 80 avec une pointe de nostalgie.
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