Test Bigfoot Junior 3D Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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IMAGE & PROFONDEUR 3D :
Note
Profondeur : 5/5
En ce qui concerne les caractéristiques plastiques de l'image, elles sont fabuleuses : noirs profonds, palette colorimétrique magnifique et luminosité ultra aboutie sur la durée.
On se penche maintenant sur la profondeur 3D. Pour rappel, nous avons affaire au meilleur studio de film d'animation 3D du monde depuis 7 ans, et l'arbre généalogique des nombreux enfants nés du studio remettent tout de suite dans le contexte puisque nWaves est à l'origine de Samy 1 et 2 3D, Le Manoir Magique 3D etc.. Sans la moindre once de surprise, on retrouve immédiatement une profondeur 3D de référence sur toutes ses composantes. Pourtant, le début du film n'est pas tendre en terme de contraintes techniques puisque l'intro se déroule de nuit et dans la jungle (ou forêt) : on devrait ne pas voir grand chose en temps normal, et pourtant la visibilité est déjà exemplaire avec un détachement 3D super efficace. Puis, le film commence dans une petite ville avec l'environnement scolaire de notre héros, Adam. On applaudit déjà immédiatement devant la perfection des volumes issus des intérieurs : celui de la maison de Adam est délirant, avec un détachement 3D incroyable entre chaque objet et élément de décor : on se représente parfaitement chacune des distances qui peut séparer n'importe lesquels des éléments de décor. D'ailleurs les textures sont toujours aussi exceptionnelles et on finit rapidement par oublier que les décors sont issus de l'animation : en revanche, les character-design sont volontairement caricaturaux mais fourmillent de détails et clichés qui feront rire les adultes. Ainsi, de manière générale, tous les intérieurs sont somptueux en terme de maîtrise des volumes dégagés, aussi bien sur les plans larges que les semi-larges : même les plans rapprochés sont top démo. Car oui, il faut intégrer que dans les productions de Ben Stassen, le concept de flou sur les arrière-plans n'existe plus, pour notre bonheur intense, et permet de mettre une petite correction à la concurrence. Et dès que l'aventure décolle vers la forêt, forêt qui tire plus vers la jungle qu'autre chose, on prend une nouvelle claque sur la spatialisation des extérieurs. Chaque cadrage renvoie à un perfectionnisme inouï dans le seul but de maximiser l'effet de distance horizontale, mais aussi d'accentuer la moindre verticalité dès que nos 2 héros commencent à crapahuter de manière dynamique dans cette forêt ! Que faut-il ajouter de plus lorsqu'on assiste à la copie parfaite sur la profondeur, le vertige, le détachement et le volume 3D, avec des textures et une maîtrise des ombres et lumières qui laissent pantois ? Rien ! |
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