Meilleurs Blu-ray 3D sortis en 2016 : 6e place
Image & Profondeur : | |
Jaillissements : | |
Bilan 3D : |
Note
Bilan 3D : 5/5
Sortant en février en France, voici donc le 1er test 3D Halluciner par anticipation sur les futures nouveautés 2016 ! Et bien autant dire que cette nouvelle année s'annonce grandiose, car la commencer avec une telle perle tridimensionnelle entre les mains est quelque peu troublant. Voici donc en avant-première l'analyse de cette nouvelle interprétation du célèbre Peter Pan, Baptisée cette fois-ci simplement PAN 3D, et qui exhibe sa gamme 3D via une nouvelle conversion 3D en post-production. Demandez le programme !
On se penche tout d'abord sur l'effet de profondeur 3D. Histoire de provoquer, on mentionnera en premier lieu que ce n'est pas ce qui impressionne le plus dans le film. Oui c'est un fait. Pourtant à y regarder de plus près, la gamme de profondeur 3D est d'excellente qualité ! Prometteur n'est-ce pas ? Allons-y pour le descriptif en synthèse. Voici dans ce Pan 3D le service classique que l'on est en train d'attendre aujourd'hui à minima d'une très bonne conversion 3D. On trouve tout d'abord des plans larges et aériens qui en mettent souvent plein la vue avec une spatialisation 3D délirante, des plans semi-larges qui délivrent également une intensité de profondeur 3D généreuse, et enfin de manière attendue des plans rapprochés légèrement en retrait à cause de flous d'arrière-plans qui sont saupoudrés de-ci de-là. On saluera la performance du film dans les environnements sombres (presque 50% du film), avec globalement un volume 3D qui tient bon la barre dans la tourmente avec une très belle spatialisation 3D : on ne coupera pas néanmoins à quelques passages à la visibilité très précaire (autant dire qu'on n'y voit presque plus rien en terme de détachement 3D). Transition faite d'ailleurs pour célébrer un détachement 3D exceptionnel sur toute la durée du film, en particulier sur tous les calques de premiers plans et de mi-distance avec un rendu 3D aussi bon que du 3D natif. Mentions spéciales pour les séquences de combat dans les airs, ou pour la séquence culte du téléphérique avec des aperçus magnifiques sur les contrebas. A noter aussi que l'effet de vertige est à l'honneur dans le dernier chapitre, avec une mise en scène jubilatoire. Et les jaillissements 3D dans tout cela ? Comme mentionné en introduction, c'est véritablement le registre qui surprend le plus dans ce film car il est une illustration quasi parfaite de ce que l'on devrait retrouver aujourd'hui à minima dans la moindre conversion 3D de film ! On parle des fameux jaillissements permanents de décors ou éléments hors de l'écran ! Et le studio de production et le réalisateur ont bien décidé dans ce film à livrer le top en la matière en faisant fi des énormes contraintes liées au format 2.40, et en maximisant en amont la mise en scène et tous les cadrages pour les effets 3D ! Cela se traduit par un effort constant de faire percer les premiers plans à 1m voire 2m hors du mur de projection : dès que c'est humainement possible de le faire (disons plutôt informatiquement), alors l'occasion est saisie pleinement pour matérialiser une extension naturelle d'écran, avec une intensité de sortie 3D souvent redoutable. On aura droit à tout dans le film : des pirates à l'abordage qui glissent de leurs cordages en atterrissant au milieu de la pièce, des personnages (ou des mains ou bras) affichés à 1m50 hors du mur, des éléments de décors ou objets comme proues, voiles qui transpercent l'écran... On ne compte plus aussi les séquences avec des cordes qui traversent l'écran, comme par exemple dans la séquence culte du téléphérique, avec le câble matérialisé à de nombreuses reprises dans la pièce de projection, directement tendu et attaché au canapé ! Les jaillissements permanents font aussi des merveilles dans les environnements de jungle avec des plantes de premiers plans qui jaillissement généreusement. On n'oubliera pas non plus de citer toutes les séquences de combats de bateaux en vol, avec des tirs et des boulets de canon qui finissent directement sur le spectateur pour lui couper à plusieurs reprises le souffle ! Idem avec de nombreux effets de projections lors de destructions ! La séquence aquatique avec l'attaque de crocodiles saura aussi retenir votre attention niveau jaillissement. Et quel final avec ces minutes extatiques de poussière de fées qui envahissent tout l'espace de projection... Au final, Pan 3D est un vrai top démo en puissance de cette année 2016, avec un 5/5 en note globale 3D mérité malgré quelques mini défauts inhérents à la profondeur 3D, car en ce qui concerne les jaillissements, c'est le carton plein ! C'est vrai qu'on fait la fine bouche sur la profondeur 3D, car après avoir revu hier le top démo absolu de l'histoire de la 3D sur l'effet de hauteur et de vertige, San Andreas 3D, on a de quoi être un peu plus nuancé car dans ce dernier, CGI et post-prod dépassaient même le rendu 3D d'une vraie captation en 3D native, idem sur les arrière-plans. Alors que dans Pan 3D, il y un potentiel démentiel pour matérialiser des effets de hauteur de dingue, et ce potentiel n'est que partiellement exploité, à cause tout d'abord d'un excès d'obscurité qui est quand même l'ennemi numéro 1 de la 3D et de la lisibilité, et de deux, à cause d'un effet CGI un peu trop prononcé sur certains arrière-plans qui trahit parfois l'effet écrasé et synthétique des horizons délimitant la scène. Mais ne boudons pas notre plaisir car Pan 3D est le top démo 3D de la période qui rentrerait sans problème dans le TOP 15 des hits 3D de 2015, et qui propose pour l'instant le plus gros mix profondeur / jaillissements et la plus grosse gamme de jaillissements 3D de l'année 2016. On dit ça, on dit rien :) A bon entendeur...
Franck Lalane
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