Test Star Trek Sans limites 3D / Conclusion & Bilan 3D
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CONCLUSION 3D :
Note
Bilan 3D : 3,8/5
Sortant la semaine prochaine aux US (et prévu mi-décembre en France), nous venons de recevoir hier soir à la rédaction notre exemplaire new-yorkais de la boutique partenaire HDMS du nouveau Star Trek 3D ! Oui vous remarquerez qu'on parle encore d'une suite de franchise (et non pas d'un remake), ce qui au final revient à peu près au même en terme de créativité puisque l'industrie cinématographie semble quand même faire du sur-place concernant la création de nouvelle propriétés intellectuelles (IP). Par contre l'impatience est forte de découvrir ce nouvel opus, avec néanmoins une petite crainte, car dans la transition on vient de perdre le réal star J.J Abrams à l'origine du 1er opus (et du dernier Star Wars qui débarque à la rédac en fin de semaine), pour récupérer un nouveau, Justin Lin... Pour rappel le 1er opus Star Trek into Darkness 3D avait frôlé le top démo avec une gamme 3D superbe ! Alors verdict de cette nouvelle conversion 3D sur la suite d'une grosse licence ?
Dès les premières minutes, on appréhende assez rapidement le type de cahier des charges du film et cela n'augure pas une qualité à la hauteur de nos espérances : une profondeur 3D de bon niveau, mais pas plus ! Si on pousse l'insight un peu plus loin, on décode toujours le même découpage en triptyque du marché : les plans larges sont les plus flatteurs pour la rétine, avec une profondeur 3D qui va de 4 à 4,5/5 (mais rarement 5/5), des plans semi-larges qui tournent entre 3,5 et 4/5, et des plans rapprochés à 3/5. Oui de nouveau le flou qui vient faire des ravages, proportionnel aux angles de vues qui viennent se resserrer et nous rapprocher des éléments : donc des plans rapprochés qui piquent avec peu d'intérêt en 3D, et les plans larges qui sauvent la mise. A noter quelques jolies effets de spatialisation, dont les séquences panoramiques au dessus de la ville, et le passage du dernier chapitre sur le 'toboggan' du vaisseau et quelques jolies points de vues de hauteur ! Mention spéciale aussi pour les rendus des corridors qui semblent s'étendre naturellement au loin. Par contre on râle contre le gâchis de séquences dans Yorktown au début et à la fin du film, car le détachement 3D y est nettement insuffisant et n'exploite pas la moitié du potentiel de ces scènes qui aurait du être vertigineuses... Et les jaillissements 3D dans ce film ? Pour faire court, le film est une grosse déception en la matière, à plusieurs niveaux ! Certes il intègre à minima un peu de débordements et jaillissements permanents de décors ou bustes à 50cm hors de l'écran (très rarement 1m), mais il ne propose guère plus sur la durée. La vraie douche froide concerne les passages dans l'espace ou avec le vaisseau : après avoir testé hier Independence Day 3D, un top démo sur les travellings rotatifs avec des vaisseaux qui traversent furtivement la pièce dans tous les sens (avant / arrière), autant dire qu'on attendait au tournant la technique exploitée pour ce Star Trek 2 3D : et bien il n'y presque rien qui sort de l'écran lors des séquences aériennes. Même les séquences de déplacement à travers l'espace laissent désespérément les particules se heurter à un mur invisible... la honte en cette fin d'année ! C'est uniquement en passant le film à la loupe qu'on dénombre une petite poignée de plans démonstratifs, avec en gros 5 gros jaillissements permanents de carlingue de l'Enterprise à plus de 2m lors de vues zoomées vers les réacteurs (lors de déplacement du vaisseau), mais avec d'énormes et inévitables windows conflicts. Même Alice 2 3D, qui est loin d'être un top démo en jaillissements, propose néanmoins son lot de jaillissements permanents cultes de matières stellaires à plus de 3m lors des passages en chronosphère, façon 'Lichtmond 3 3D'. Ajoutez quelques maigres sorties d'écran de particules ou lasers dans ce Star Trek 3D, 2 bras tendus avec une arme à 1m et that's all !
Au final Star Trek 2 3D n'aura pas réitéré l'exploit 3D de l'opus précédent : il propose une profondeur de bonne qualité, mais loin des standards des leaders de la fin d'année, et propose un registre de jaillissement asthmatique qui ne retiendra pas l'attention : on s'attendait à minima à prendre une claque lors des déplacements à vitesse exponentielle & co avec des jaillissements de vaisseaux et particules ! Loupé : préférez les jaillissements de vortex du chronosphère dans Alice 2 3D, et surtout les affrontements dantesques de Independence Day 2 3D avec ces vaisseaux immersifs ! Next !
Franck Lalane
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