Test Alice de l'autre côté du miroir Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D
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CONCLUSION 3D :
Note
Bilan 3D : 4,8/5
Sortant dans quelques jours en France, alors que, véritable curiosité, le Blu-ray 3D n'est toujours pas annoncé aux US, voici le 2e volet des aventures de notre célèbre Alice dans son pays de merveilles. Si le premier épisode n'a pas révolutionné le genre et est tombé dans l'oubli avec une réalisation 3D déjà très moyenne et minimaliste en 2012 (acceptable dans le monde d'Alice et inexistante dans le monde réel), que va-t-il advenir de cette nouvelle aventure 3D ? La réponse dans les lignes suivantes avec le résumé des autres sections de ce dossier.
Commençons d'abord par analyser pour vous la profondeur 3D. Dès les premières minutes, le constat conduit à qualifier le film de top démo en la matière. C'est en poursuivant le film qu'on décode la premier ADN de champion qui accompagne ce film : un détachement 3D de compétition ! Oui, voici l'un des films qui nous a le plus impressionnés cette année sur le sujet : on a droit pendant tout le film à un découpage des calques exemplaire, permettant une spatialisation incroyable de chaque distance qui sépare objets, décors et personnages, et ce en toutes circonstances. Si on couple ceci au fait que le film s'affiche régulièrement via des plans larges, on vous laisse imaginer la qualité du rendu 3D : une spatialisation 3D vraiment exceptionnelle ! Alice est à priori l'un des rares films qui transcende la mise en relief des volumes 3D : distance, effet de hauteur, gigantisme ou proximité ! C'est sans compter en plus avec la magie des décors et la découverte permanente de nouveaux environnements oniriques qui donnent le tournis. L'autre caractéristique d'exception, c'est la maîtrise du niveau de flou sur les arrière-plans, puisque ce dernier est réduit à sa plus simple expression ! Assez délirant sur un film de voir si peu de flou à l'arrivée, et ce alors que le film propose une part importante de scènes situées dans l'obscurité ! A ne pas rater aussi des séquences épiques et mémorables en 3D lors des déplacements en chronosphère ! Et que dire de l'altération du monde dans le dernier chapitre, avec un visibilité délirante sur les distances 3D... Et les jaillissements 3D dans ce film ? Et bien le film propose un registre assez soft mais efficace sur le sujet. Le centre du sujet est axé sur les débordements et les jaillissements permanents ! Si sur une TV 3D il faudra bien veiller à positionner son canapé à une distance équivalente à la largeur de votre TV 3D (selon nos recommandations 2012) pour espérer en percevoir le plus grand nombre, le visionnage en vidéoprojection permet de décoder plus facilement les différentes intentions. On appréciera comme dans Avatar 3D une intégration toujours subtile des effets 3D dans la narration, avec des affichages progressifs via des rotations, travellings etc, permettant de mettre souvent des éléments de décors à 50cm, 1m voire même 1m50 hors de l'écran. On retiendra un passage top démo niveau mise en scène artistique 3D, avec le monde du Temps, et ses milliers de pendules de vies, dont de nombreuses semblent pendre directement du plafond de la salle et tomber dans la pièce. Mieux encore, 2 longues séquences inoubliables, lors des déplacements en chronosphère, avec des trainées et sillons de vortex qui sortent de plus de 3m hors du mur : magnifique, on se croirait presque dans Lichtmond 3 3D ! Ajoutez aussi quelques effets de particules ou éléments hors du mur (jaillissements permanents de flocons au milieu de la pièce ou équivalent) et vous avez l'essentiel de cette gamme, qui vient juste en soutien de la profondeur 3D top démo, et non rivaliser avec par manque d'ambition.
Au final Alice de l'autre côté du miroir 3D ressemble fortement à une autre production de même genre, top démo de son époque : Le monde Fantastique d'Oz 3D. Au programme un effet de profondeur au moins aussi efficace, voire même souvent supérieur, avec des effets de hauteur ou vues de dessus incroyables en terme de spatialisation, des univers artistiquement aussi magnifiques en terme de 3D que dans Oz 3D, mais avec par contre un registre de jaillissement plus discret et peu voire même presque aucun effet 3D top démo. Un vrai regret en la matière, car on trouve un grand nombre d'occasions saisies par le film de mettre en scène des jaillissements, mais de manière bridée, alors qu'il aurait suffit de faire sauter 'le mur invisible' pour aller chercher régulièrement des jaillissements top démo (exemple : Alice qui plonge la main dans le miroir, et qui sort de moins de 1m au lieu de 2m, un papillon qui sort de 50 cm et pas plus...). L'envie était là, mais une forme de censure a restreint le résultat final. Cela n'empêche pas Alice 2 3D d'être un spectacle de référence pour le détachement 3D et la création de volumes de décors 3D en post-conversion, avec un format flatteur en 1.85 ! Qu'il est bien loin le 1er opus à la 3D désormais misérable en 2016...
Franck Lalane
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