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Test Snoopy et les Peanuts Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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CONCLUSION 3D :

Note
4,2/5
Bilan 3D :
Sortant demain aux US et dans un mois et demi en France, voici l'arrivée du célèbre chien Snoopy et des Peanuts en film d'animation long-métrage, et de surcroît en 3D ! La tâche a d'ailleurs été confiée au studio qui a travaillé sur L'Age de Glace 3D. Quid du portage tridimensionnel de ce cartoon aux origines fondamentalement 2D et bandes dessinées ? Le résumé en quelques lignes ci-dessous !

On se penche tout d'abord sur l'effet de profondeur 3D. Dans ce Snoopy 3D, cette profondeur 3D s'affiche comme une colonne vertébrale solide et puissante, jamais mise en défaut ! Dès les premières minutes, on saura déjà apprécier la restitution parfaite des environnements intérieurs, avec un détachement 3D digne d'un Disney, permettant d'avoir toujours la juste représentation des distances qui séparent chaque objet, personnage ou élément de décors. Puis la découverte des environnements extérieurs donnent vraiment le tournis, avec des plans larges toujours top démo : il suffit d'apprécier la première séquence collective de patinage sur glace pour juger d'un détachement 3D incroyable appliqué sur chaque calque qui constitue la scène, et ce jusqu'aux lointains horizons, et le tout toujours avec un rendu 3D ultra naturel et réaliste. On trouvera en parallèle de rares flous sur certains plans rapprochés. Dommage par contre de constater un gros manque de variété des environnements jusqu'à la fin du film : heureusement que la production a intégré de manière épisodique des séquences hallucinées de combats d'aviation avec Snoopy, permettant de casser un peu la monotonie contextuelle ambiante, et de proposer des plans plus variés, jouant par exemple sur l'effet de hauteur ou de transparence avec les nuages.
 
Et les jaillissements 3D dans ce film ? Encore dans ce film un occasion manquée de divertir pleinement le public, à croire qu'en 2016 certains studios n'ont toujours pas embrassé pleinement la technologie et le potentiel des films d'animations sur ce sujet. Hélas, car dans Snoopy, attendez vous juste à des débordements séquentiels de 50cm à 1m hors du mur (sur un VP de 4M de base, on vous laisse calculer en proportion sur un écran plus petit). Pour caricaturer, le film fait l'impasse sur les jaillissements pendant 90% du film, et essaye de se lâcher un peu plus lors des phases salutaires de dogfights dans les airs avec un Snoopy aviateur et vengeur ! Dans ces passages, la mise en scène permet de jouer sur les extensions et jaillissements permanents, avec le minimum syndical qu'on est en train d'attendre pour ce genre de scènes. Ajoutez enfin quelques effets de projections express dans le film, et on vous aurez tout vu !

Au final Snoopy et les Peanuts 3D est une très grande surprise en ce qui concerne l'effet de profondeur et de détachement 3D. Reste que la mise en scène manque de variété, et nous proposera toujours les mêmes types d'environnements intérieurs / extérieurs jusqu'à la fin du film, faisant qu'après 20 minutes de film, vous aurez quasiment tout vu du potentiel 3D de ce film. Et ne comptez pas sur les jaillissements pour prendre le relais ou apporter cette dose de rupture ou d'originalité, car il n'y en a presque pas et ils sont matérialisés de manière homéopathique tant en quantité qu'en traitement en intensité. A noter par contre un cachet artistique et une modélisation 3D très habile et subtile, car le rendu 3D des personnages donne du volume aux personnages, mais conserve un je-ne-sais-quoi d'effets 2D (ou calques 2D), qui permet de créer une transition et un liant parfait entre l'héritage originel de la BD et ce passage réussi en 3 dimensions.
Franck Lalane

Les points forts (+)
    • Une profondeur 3D très bonne sur la durée
    • Les plans larges avec un profondeur 3D et un détachement 3D top démo

    Quelques débordements d'éléments de décors ou personnages de 50cm à 1m.
    De rares jaillissements permanents à 2m hors des séquences d'aviation (jaillissement avant/arrière, latéral ou oblique) de manière furtive
    • 2 à 3 effets de projections (fluide, balle de baseball, objet...)
    Le format 1.85

Les points faibles (-)
    De rares flous sur les arrière-plans lors des plans rapprochés
    Quelques séquences avec une intensité de profondeur 3D un peu en retrait
    Pratiquement aucun jaillissement dans le film
    • De rares artefacts visuels (rougissements de joue plus visible via l’œil droit que le gauche...)


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lundi, mars 07, 2016


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