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Test Au coeur de l'Océan Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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CONCLUSION 3D :

Note
4,1/5
Bilan 3D :
Sortant dans quelques jours aux US, Au cœur de l'Océan 3D (In the Heart of the Sea 3D) constitue une nouvelle copie tridimensionnelle très attendue par les connaisseurs : celle du premier essai du célèbre réalisateur Ron Howard en 3D. Alors certes il ne s'agit pas d'une captation en 3D native, donc Mr Howard ne pourra pas s'enorgueillir de rentrer dans le vrai TOP 10 des grands réalisateurs 2D à avoir pleinement embrassé la technologie 3D lors d'un tournage, mais on pourra néanmoins louer cette noble intention de penser un minimum son film pour préparer le post-conversion 3D qui a suivi à la fin. Et cela donne quoi en terme d'expérience 3D ?

On se penche tout d'abord sur l'effet de profondeur 3D. Pour être rassurant dès le début, on dira qu'il est est bon dans l'ensemble : cela ne signifie pas néanmoins qu'il est bon tout le temps, car c'est loin d'être le cas. Explications ! Un véritable épouvantail traditionnel de la 3D s'est emparé d'une bonne partie du film : les flous d'arrière-plans. Alors on ne sait pas toujours d'où vient cette forte chute de netteté sur les horizons ou décors de fond, si c'est une vraie volonté de Ron Howard pour forcer le focus du spectateur sur ce qui se trame au premier rang, mais le résultat est qu'on perd souvent en dimensionnalité et en détachement 3D. Pour faire simple, on a trouvé les plans rapprochés souvent bas de gamme en terme de profondeur et rendu 3D (cela choque pas mal), et idem une moitié des plans semi-larges s'est montrée juste satisfaisante (3,5/5). Mais heureusement que le reste des plans semi-larges prend le relais, et surtout que les plans plans larges assurent le spectacle. Si sur la terre ferme, les plans larges tournent sans problème à 4/5, dès qu'on se retrouve en mer, les nombreux plans panoramiques ou de hauteur font ressortir sans grand mal toute la volumétrie d'ensemble, et touchent l'excellence (5/5).
Et pourtant il y a encore mieux dans ce film : toutes les séquences de tempêtes et de confrontations avec la baleine ! Imaginez un détachement 3D parfait entre les éléments avec une représentation toujours idéale des distances entre chaque calque, et vous obtenez une immersion au top ! Effet de hauteur au top, effet de profondeur au sens propre comme au figuré (sous l'eau) optimal également ! A noter que la piste Atmos renforce habilement ces séquences épiques !
 
Et les jaillissements 3D dans ce film ? Le premier point positif est de voir le studio de conversion 3D pousser régulièrement les parallaxes pour qu'on bénéficie de nombreux débordements ou jaillissements permanents de décors de 1m hors du mur, principalement lors des séquences en haute mer, et autour d'objets typiques (cordes, poutres, mât etc...). Parfois les sorties se veulent plus généreuses lorsqu'une corde semble littéralement tirée et accrochée eu canapé. Cette petite dynamique donne indéniablement de l'agrément au visionnage, et permet de rendre partiellement hommage à ce généreux format d'image de 1.85. Mais le top dans ce film est concentré autour des séquences d'affrontements entre l'homme et la bête. Préparez-vous à voir littéralement la baleine sortir du mur et traverser toute la pièce en jaillissement avant, ou parfois arrière. Certes c'est la fête du window conflict vu les proportions délirantes de la bestiole, proportions à raccrocher plutôt à celles des monstres de Pacific Rim 3D, mais autant dire que sur des installations de grande base, c'est tout simplement culte ! A compléter avec un festival d'effets de projections d'éléments de bois ou autres lors des destructions de navires. Idem lorsque la baleine martèle le plan d'eau avec sa queue pour amplifier les dégâts ! A noter des projections d'eau impressionnantes lors de certains passages, ainsi que du jaillissement permanent de pluie lors de tempêtes inoubliables. Ajoutez une pincée de jaillissement de braise lors d'un incendie et on a fait le tour d'une gamme de jaillissement très discrète sur la durée, mais homérique lors des minutes phares !


Au final Au Cœur de l'Océan 3D propose une expérience 3D singulière pas dénuée de défauts, mais qui sait lors des séquences attendues par l'audience, décrocher une immersion 3D phénoménale. On passera du coup sur l'overdose de flou sur les arrière-plans sur les plans rapprochés et une partie des plans semi-large, le même mal qui a fait trébucher légèrement Seul sur mars 3D, pour saluer l'incroyable expérience en pleine mer qui n'est pas sans évoquer le film culte du genre sur le sujet : le cultissime l'Odyssée de Pi 3D, en 3D native lui pour rappel !
Franck Lalane

Les points forts (+)
    • Une profondeur 3D bonne sur la durée
    Les plans larges et panoramiques proposent une superbe profondeur 3D
    • Un détachement 3D culte lors des séquences sous-marines
    • Un peu de débordements d'écrans et jaillissements d’éléments de 1m hors du mur (cordages, voiles, mât....)
    Les jaillissements permanents de gouttes de pluie ou de braise (tempête ou incendie)
    Pas mal d'effets de projection lors des confrontations hommes / baleine (éclats de bois, eau,...)
    • Les jaillissements avant / arrière de baleines qui traversent la pièce
    • Le format en 1.85

Les points faibles (-)
    L'abus de flou sur les arrière-plans pour tous les plans rapproché et une moitié des semi-larges
    Très peu de jaillissement sur la durée
    Beaucoup trop de scène sombres qui dégradent la visibilité et le détachement 3D


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lundi, février 29, 2016


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