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Meilleurs Blu-ray 3D sortis en 2015 : 5e place




5ème : LE HOBBIT LA BATAILLE DES CINQ ARMEES 3D





Note
5/5
Bilan 3D :  
Nous venons de vivre un événement tridimensionnel : tout d'abord le chapitre final d'une trilogie dont la 3D n'a fait que se bonifier avec le temps, au point d'arriver à nous livrer en dernière instance l'épisode qui remplit globalement toutes nos attentes et nos fantasmes. Il faut avouer qu'une fois n'est pas coutume, nous avions un peu triché en faisant déjà en amont le test 3D de la version cinéma dans nos colonnes, premier baromètre annonciateur du futur rendu 3D que l'on retrouverait dans la version  Blu-ray 3D domestique. Et bien la projection que nous avions faite s'est réalisée pleinement dans cette version Blu-ray 3D import, et c'est avec émotion que nous vous livrons dans les grandes lignes les principales caractéristiques 3D ci-dessous, et vous invitons à lire également les analyses complètes 3D dans les autres onglets (profondeur 3D / jaillissements 3D). Sans spoiler cette conclusion, il est désormais acquis que Peter Jackson est un des chefs de file de la 3D native, avec une maîtrise complète de toute la gamme stéréoscopique et une gestion parfaite de la mise en scène et des angles de prises de vue.

La première composante 3D qui s'exhibe est la profondeur 3D : dès les premières minutes, on retrouve l'ADN originel de la saga avec toutes ses qualités intrinsèques : des panoramiques et des plans larges avec un effet de profondeur 3D souvent excellent voire culte aussi bien en extérieur qu'en intérieur (des plans larges à la profondeur trop soft persisteront encore), un détachement 3D optimal et ultra réaliste qui permet toujours de positionner naturellement les objets et personnages entre eux, et de percevoir chaque distance 3D. On retrouve aussi cette force sur la majorité des plans semi-larges, tandis qu'une partie des plans rapprochés se montrent encore un peu grignotés par des flous d'arrière-plans récalcitrants. Pourtant cet épisode propose au final un rendu 3D supérieur aux 2 précédents opus ! Pourquoi ? Tout d'abord parce que les baisses d'intensité de la profondeur 3D se font bien plus rares que par le passé, et surtout parce que Peter Jackson a véritablement mis la dose de plans larges et panoramiques dans le film, et comme cet opus final se focalise exclusivement sur l'action et les affrontements, la mise en scène se veut volontairement aérienne pour suivre ces théâtres gigantesques de guerre ! Et tant mieux car on jouit dans ce film d'une majorité de plans larges vs les autres plans, et cette sur-exposition pèse lourdement dans la balance, et sur-pondère fortement la note de profondeur 3D qui décroche du coup sans problème son premier 5/5 dans l'histoire de la trilogie. On rappellera aussi la profusion de plans vertigineux cultes, avec vues en plongées du dragon Smaug dans la 1ère partie, ou du haut des remparts, des rochers d'orcs ou des tours de garde ou de la forteresse d'Erebor, ainsi qu'une séquence culte d'éboulement du haut d'un pont en pierre en fin de film. Les yeux de lynx trouveront encore en grattant la pellicule quelques imperfections, comme, des plans larges avec des parallaxes de lointains ponctuellement réduits, des plans où l'effet CGI se fait encore sentir sur certains arrière-plans digitaux, ainsi que 2-3 séquences/longueurs dans le 1er disque avec des plans rapprochés de nuit au rendu 3D un peu faiblard (l'intérieur de la forteresse), mais hormis ces rares plans un peu plats, on est dans le top démo artistique et technique le plus complet ! Un grand bravo aussi pour la maîtrise générale de la 3D dans les scènes de pénombre !

En ce qui concerne les jaillissements, Peter Jackson nous prend littéralement par surprise dans ce 3e opus, car même s'il nous a offert dans les 2 épisodes précédents quelques moments de bravoure technique 3D, démontrant qu'il a parfaitement intégré le fonctionnement et la mise en scène de jaillissements, il ne nous proposait au final que peu d'effets de jaillissements répartis et dilués sur ces 2 premiers films 3D de plus de 2h... Or il a enfin réussi à se libérer de la chape de plomb qui pesait sur la saga, où l'on disait souvent systématiquement que le Hobbit 3D, "c'est top niveau profondeur 3D, et trop léger sur les jaillissements", et semble avoir tout donné dans cet épisode de conclusion. Dès le 1er acte avec l'attaque de Smaug sur Lacville, on se prend de plein fouet une séquence top démo de plusieurs minutes, avec jaillissements à gogo de bustes ou décors en dehors du mur, jaillissements permanents de braise au milieu de la pièce pendant plusieurs minutes, des projections d'eau, de la fumée, du jaillissement de dragon et de flèche à 3m... tout ce qu'on adore dès l'amorce du film. Et au fil du visionnage, le sentiment d'assister à un spectacle rare et enfin totalement mature sur le registre nous fait monter la note d'évaluation quart d'heure après quart d'heure. A mi-film on est déjà sur d'attribuer un 4,5/5 avec tout ce qu'on a encaissé ! Un festival de débordements et jaillissements d'orcs, elfes ou nains à 2m hors du mur, des combats en vues larges ou rapprochés avec les premiers rangs qui jaillissent complètement, des éléments de décors ou des armes qui sortent parfois furtivement de 2m50 voire 3m... Des travellings arrière - jaillissements où les armées de combattants s'affichent en animation du milieu de la pièce en direction du mur ... Et que dire de la 2e moitié du film littéralement culte : la mise en scène 3D est magistrale et joue des angles de caméra pour faire jaillir un max d'éléments, personnages ou objets. Cette ambition mesurée se heurte aux contraintes spatiales fortes, et certains windows conflicts seront inévitables puisque Jackson a encore opté pour son 2.40 ancestral. Par contre il faut lui reconnaître du génie dans sa mise en scène 3D, car les travellings avec angle en oblique ou aérien sont toujours parfaitement cadrés pour exploiter au mieux le potentiel 3D de la scène, et minimiser ces windows conflicts, souvent bien très bien contenus et cadenassés ! Un exploit ! Comme si cela n'était pas suffisant, Jackson nous balance presque 1h de séquences discontinues de neige et rafales de flocons qui volent intensément dans la pièce, avec en prime du brouillard intrusif qui s'approche parfois dangereusement de la frontière du canapé : on est certainement face aux plus beaux rendus 3D de brume et brouillard dans un film 3D ! On mentionnera aussi une séquence culte avec des éboulements d'un pont qui s'enchainent pendant 2 minutes avec effets de projection à foison sur la caméra et un rendu 3D culte ! Et le final avec une massue de chef d'orc qui tournoie en débordements / jaillissements hors de l'écran !

Au final s'imaginer dire un jour qu'un épisode du Hobbit 3D est aussi puissant niveau profondeur que jaillissements semblait impossible il y a encore 6 mois, et pourtant Peter Jackson a réussi cet exploit, en condensant dans ce 3e opus toute la quintessence des effets 3D qu'on attend de ce genre de films à grand spectacle. Saga 3D toujours très qualitative, les 2 précédents opus 3D avaient échoué par 2 fois aux portes du 4,5/5 en note globale, principalement à cause de l'excès de séquences de plans rapprochés avec du flou, de nombreux plans avec une profondeur 3D un peu trop soft et du manque de jaillissements sur la durée : diminuez la proportion de plans rapprochés et sur-exposez les magnifiques plans larges dotés d'une forte intensité 3D, ajoutez des jaillissements permanents qui s'affichent enfin régulièrement sur toute la pellicule, et vous obtenez ce Hobbit : la Bataille des Cinq Armées 3D, le vrai épisode de la réconciliation pour tous les adeptes d'effets 3D, celui qui est pleinement légitime à l'achat si vous deviez n'acheter qu'un seul des 3 opus 3D ! Quelle tristesse de quitter comme ceci cette saga alors que Peter Jackson a enfin trouvé ses marques 3D pour nous livrer du grand spectacle comme on les aime. Espérons qu'il s'investisse dans d'autres nouveaux projets 3D ambitieux en 3D native !

Ainsi, vous trouverez en bas de cette page des captures d'écran 3D
de séquences démonstratives du Blu-ray 3D faites avec PowerDVD : ! Il y plusieurs moyens testés à date pour les visualiser sur vos diffuseurs 3D : 1/ sans l'aide d'un PC, et 2/ via un PC. Nous vous invitons à lire notre TUTORIAL 3D complet pour découvrir les différentes solutions pour profiter de ces screens 3D (captures d'écrans d'effets 3D) dans votre installation 3D. C'est beau le progrès et c'est encore à l'essai pour vous sur ce Hobbit 3 3D Blu-ray 3D. Si vous êtes nombreux à l'apprécier ou à pouvoir l'utiliser, on continuera bien évidemment dans le futur pour chaque sortie 3D ! Venez nombreux partager vos retours dessus sur le Topic dédié aux screens 3D ! Idem si vous trouvez encore une autre façon de les lire chez vous ! Merci !
Franck Lalane

Les points forts (+)
    • Intensité de la 3D insolente sur le registre de la profondeur et du détachement
    • La majorité des plans larges et panoramiques avec un rendu de profondeur et volume 3D culte
    • Les séquences énormes de hauteur et vertige (Smaug, forteresse, tour de guet, rochers, pont....)
    • Les intérieurs avec un détachement 3D et une spatialisation puissants
    • Un festival de débordements d'écrans et jaillissements d’éléments ou personnages de 1m à 2m pendant les scènes d'action (bustes, armes, lances, murs, armées et soldats...)
    • De superbes effets de projections lors de collisions ou destruction (scène d'éboulement du pont pendant 2 minutes)
    • Quelques très bons effets de jaillissements permanents à plus de 2m hors du mur : flèche pendant plusieurs secondes, bustes, épée...
    • Les séquences cultes d'effets météo 3D : les flocons et la neige qui volettent sur de nombreux plans pendant 1h !
    • Les travelling-jaillissements arrière excellents : l'armée d'elfes ou d'orcs traversent le milieu de la pièce en sens inverse
    • Les effets de jaillissements incessants de brumes et fumées volumétriques à plus de 2m-3m hors du mur : les plus beaux et nombreux à date dans un film 3D !

Les points faibles (-)
    • Quelques rares plans larges avec une intensité de profondeur 3D amoindrie
    • Certaines séquences trop sombres avec des plans à la visibilité réduite (profondeur et détachement 3D)
    • Quelques rares décors CGI avec un effet un peu 'synthétique'
    • Le format 2.40 qui limite l'expression de tous ces jaillissements permanents (malgré les très bons cadrages)


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lundi, novembre 23, 2015


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