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Test Le Hobbit : la Bataille des Cinq Armées Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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IMAGE & PROFONDEUR 3D :

Note
5/5
Profondeur :  
Le premier constat commence par les qualités plastiques de l'image : la palette colorimétrique est ultime, les noirs et contrastes sont excellents, et la luminosité optimale !

Le début du film nous place dans le village de Lacville attaqué par le dragon Smaug, et met la barre très haut en terme de réalisation technique !

En effet les plans larges et panoramiques proposent une profondeur souvent étourdissante, malgré l'environnement sombre puisque cette attaque se fait de nuit.

Les plans au raz de l'eau avec vue dégagée sur le canal à perte de vue montrent un effet de distance énorme.

Les plans semi-larges se montrent également très détaillés avec un très bon détachement 3D. Seuls certains plans rapprochés verront le maintien de légers flous sur les arrière-plans, mais de manière très furtive.

Les séquences de vol dans les airs sont bluffantes, et permettent d'afficher la ville vue d'en haut avec une spatialisation 3D magnifique : les proportions sont parfaites, et l'impression de survoler une vraie ville "maquette" est troublant, avec toujours un excellent effet de hauteur.

La suite de la narration nous entraine ensuite sur les séquences de jour, et sans surprise, on récupère encore une pincée de profondeur 3D pour tutoyer le max : les plans larges avec vues sur des troupes massées, ou au dessus de ravins dégagent toujours une spatialisation 3D top démo.

Top démo, le mot est lâché sur la profondeur 3D, et celle-ci l'est sur une majorité de plans larges et panoramiques.

Les séquences intérieures dans la forteresse d'Erebor avec cet or à perte de vue disposent également d'une très belle profondeur 3D.

Par contre l’œil critique remarquera qu'à quelques reprises, se cachent dans le montage des plans larges parfois un peu écrasés, ou en manque de volumétrie : lorsque les séquences se déroulent dans le noir c'est explicable, mais on en trouve parfois sur les plans extérieurs de jour, mais cela reste reste rare.

Car dans l'ensemble, le spectacle sur la profondeur 3D est total : entre séquences de vertige réussies lorsqu'on se penche du haut de la forteresse, ou du haut de rochers perchés et tours de guets, tout fonctionne à merveille.

La poursuite du film permet de mesurer l'enchainement d'actes de bravoure techniques sur les plans larges et la profondeur 3D : certains plans sont vraiment magnifiques, parfaitement cadrés avec un horizon à perte de vue, et une maîtrise totale de la gestion des éclairages et lumières pour amplifier le détachement 3D des différentes couches.

Le dernier acte en extérieur multiplie les panoramiques 3D à se décoller la rétine, avec une spatialisation des décors souvent sidérante, permettant d'oublier les quelques flous qui auraient encore pu passer à travers les mailles du filet de l'excellence.

On mentionnera aussi une scène culte sur un pont qui s'écroule, avec des effets de hauteur dingues !

Au final un spectacle total et magistral sur la profondeur et le détachement 3D qui transcendent la beauté et la qualité artistique sans égal des décors de Tolkien portés en 3D !


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mardi, mars 10, 2015


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