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Test IMAX Island Of Lemurs: Madagascar Blu-ray 3d / Jaillissements 3D


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JAILLISSEMENTS 3D :

Note
4,8/5
Jaillissements :  
Après l'analyse sur l'effet de profondeur 3D, on se focalise désormais sur la palette des jaillissements 3D.

Pour les connaisseurs, autant briser le suspense immédiatement, et dire que IMAX a pris strictement le chemin de la continuité avec leur dernière grande production 3D en environnement terrestre IMAX Born to be wild 3D.

Cela signifie que le cahier des charges techniques 3D de ce documentaire, c'est jaillissement permanent et jaillissement permanent ! L'extase en quelque sorte !

En effet, dès que les caméras se posent au sol et filment l'évolution de ces précieux lémuriens, le spectacle est magistral, avec tout d'abord une nature qui fait bien plus que déborder, et qui littéralement envahit partiellement voire souvent même intégralement le salon avec toutes sortes d'éléments jaillissants.

Les premiers plans dans la forêt montrent une sophistication ultime dans la recherche des positions et emplacements des caméras 3D, toujours dans un seul but : maximiser les jaillissements permanents de décors et d'animaux.

Ainsi on ne compte plus l'invasion de plans forestiers & co avec des branches qui percent l'écran et sortent de 2m, 2m50, voire même 3m pour dépasser le milieu de notre pièce ! On citera aussi la séquence culte d'un serpent enroulé autour d'un tronc d'arbre à plus de 3m hors du mur de notre salle ! Excellent !

C'est aussi le cas avec ces feuillages envahissants ou lianes qui se retrouvent souvent aux premiers plans à des distances avancées : imaginez que dans ces moments la profondeur 3D est elle aussi top démo, et vous avez là un échantillon d'une spatialisation 3D hallucinante d'un environnement virtuel dans son salon.

Tout aussi réussis que les captations de flore qui pénètre la pièce, ce sont les lémuriens eux-mêmes qui sont souvent affichés à des distances appréciables, typiquement le milieu de la pièce lorsque le focus se fait précis sur l'animal.

Le film ne ratera pas une occasion de mettre en avant les espèces hors du cadre de manière démonstrative, aussi bien sur les plans larges, que sur des plans rapprochés (zooms, ou séquences de soins vétérinaires).

Vraiment le reportage nous permet vraiment de pénétrer Madagascar mieux que ce que l'on aurait espérer, et c'est avec un sourire gravé pendant la projection qu'on se laisse entrainé dans ces histoires attendrissantes sur cette espèce protégée.

Dans la 2e partie, on trouve aussi une séquence expérimentale, avec un plan sur l'intérieur d'un enclos qui vient englober directement une partie de l'espace de visionnage en jaillissement, de sorte qu'on ait l'impression d'être en plein dans la cage ! Top !

On aura aussi quelques séquences très réussies avec des fumées volumétriques qui s'affichent à plus de 2m50 hors de l'écran, lors des séquences de terres brulées par les paysans.

Enfin on aura aussi de nombreux travellings aériens très réussis, qui font généralement jaillir les gros éléments de premiers plans, comme un arbre qui s'étire à presque 1m50 (alors que l'on est en plan large) !

Mention spéciale aussi pour une des séquences de l'introduction : un terrier de lémurien, une sorte de tunnel en jaillissement permanent qui remplit toute la pièce de projection, tel un couloir avec des séparations latérales droite et gauche qui partent du canapé, et qui continue en ligne droite jusqu'au mur de projection, et bien au delà en effet de profondeur 3D ! Une vision 3D en vue subjective autant inventive qu'unique à expérimenter dès les premières minutes du documentaire !

Dans la section hors sujet, on trouve même une séquence superbe de glisse en planche à roulettes exotique affichée au milieu de la pièce, et dévalant des pentes ! Idem avec un mini-bus qui traverse l'écran jusqu'au canapé lorsqu'il démarre !

Et puis vous reprendrez bien encore un petit jaillissement culte pour la route : le dernier plan final, avec une branche qui traverse en oblique la pièce à plus de 3m50, avec 3 lémuriens qui pendouillent à 2m50-3m, dont le plus proche avec sa queue qui sort de plus de 3 mètre, le tout parfaitement cadré ! La messe est dite !

Au final un exercice de jaillissement exécuté à la perfection pour une documentaire en environnement terrestre : il n'aurait manqué qu'un peu de pluie pour parachever ce tableau idyllique qui demeure résolument top démo sur le registre !




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lundi, avril 06, 2015


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