Test IMAX Island Of Lemurs: Madagascar Blu-ray 3d / Image & Profondeur 3D
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IMAGE & PROFONDEUR 3D :
Note
Profondeur : 5/5
Le premier constat commence par les qualités plastiques de l'image : la palette colorimétrique est très bonne, les noirs et contrastes sont très bons, et la luminosité bien gérée.
On s'intéresse maintenant à l'effet de profondeur et à son analyse détaillée : dès les premières minutes, on commence notre voyage avec une petite introduction en animation, rien de spécial en soi où qui vaille la peine de s'y attarder. Commence ensuite vraiment le documentaire avec des vues aériennes au dessus de l'océan, puis au dessus des rivages : l'effet de profondeur est plutôt bon, mais pas transcendant non plus. Il y a même certains plans juste satisfaisants car un peu écrasés. On enchaine ensuite avec des plans au sol, avec notamment des vues sur la plage et le sable, et là enfin on se mange notre première claque escomptée : la profondeur de champ est puissante, le détachement varié et optimal, la palette de couleur vibrante... La poursuite de ce court documentaire (40 min) permet de consolider les grandes tendances du film en matière de profondeur 3D. Globalement, on peut dire que les rares passages introductifs aux différentes zones explorées dans le documentaire, se montrent souvent un peu plats et manquent de relief : cela correspond systématiquement aux plans aériens et panoramiques dans les airs. Ces quelques séquences tournent plutôt autour du 3,5/5, ce qui est juste satisfaisant en la matière, et vu que ce n'est pas la première fois que l'on rencontre ce problème depuis 2 ans dans les rares productions IMAX (également en environnements terrestres pour le coup), il serait bon que les équipes refassent une petite mise au point technique pour les captations en hélicoptère ou en avion (fin de parenthèse). C'est d'ailleurs vraiment curieux, car sur les +90% de séquences restantes, les séquences filmées au sol, ou légérement surélevées, on est dans une profondeur 3D littéralement exceptionnelle qui donne du plaisir à outrance. On redécouvre ce qu'est une vraie captation 3D maîtrisée de bout en bout, avec un profondeur de champ extatique, qu'on ne retrouve que très très rarement dans les films 3D. Cela commence par les séquences dans les villages autour des autochtones et dans les rues, avec un détachement 3D qui explose au visage, et des couches multiples de profondeur somptueuses. Mais là où le film fait le show, c'est sur ces innombrables séquences filmées directement dans la forêt malgache : quel réalisme 3D et quelle beauté se dégage du rendu 3D ! Chaque plan dans la nature est bluffant, et nous transporte littéralement sur cette île magnifique : les lémuriens se déplacent devant nous, à des profondeurs et distances variées, nous donnant l'illusion de transporter le salon en pleine forêt. La variété des paysages rend toujours hommage à cet effet de profondeur 3D, et même les plans rapprochés et autres zooms sur les animaux affichent une dimensionnalité travaillée, avec une absence de flou sur les arrière-plans. Voir les lémuriens sauter d'arbre en arbre avec des caméras en contre-plongées, qui nous donnent vraiment l'impression de les suivre du regard en contrebas, c'est quelque chose de puissant dans un home cinéma en VP 3D en l’occurrence, où l'on a la transcription à l'échelle 1:1 des distances et des dimensions de la faune et la flore. Au final une profondeur 3D top démo sur les captations au sol, aussi bien sur les plans larges, semi-larges ou rapprochés, et une profondeur 3D par contre souvent poussive sur les plans aériens et rushs pris des airs, séquences qu'on oubliera aisément (moins de 5% du film) car le reste fait office de rouleau compresseur stéréoscopique ! |
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