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Test Embrasse moi chérie (Kiss me, Kate) Blu-ray 3d / Conclusion & Bilan 3D


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CONCLUSION 3D :

Note
4/5
Bilan 3D :  
Kiss me, Kate 3D est disponible dans les prochains jours aux US en Blu-ray 3D. Annoncé en mai en version française (Embrasse moi Chérie 3D), ce film a pour originalité d'avoir été un des premiers à être filmé pour être projeté en 3D (sortie en salles US en 1953) ! C'est un film donc fondamentalement pensé en 3D qui s'offre aujourd'hui à nous en Blu-ray 3D. Et on peut dire que la médaille d'honneur s'offre légitimement à cette production de qualité, car elle propose une palette 3D très complète et finement maîtrisée, surtout pour l'époque.

La première bonne surprise renvoie à le qualité de la captation 3D native avec des volumes 3D ultra réalistes : les intérieurs dans les appartement proposent des distances 3D naturelles et un détachement 3D optimal permettant d'évaluer naturellement les distances entre les personnages et décors. Ensuite compte tenu des caméras d'époque, plus les plans sont larges plus les horizons perdent en définition et en netteté : cela se traduit par une profondeur 3D très bonne dans les endroits confinés, et juste bonne à très satisfaisante dans les environnements spacieux comme la salle de théâtre où se déroule bien 80% du film. On aura donc un effet yoyo inévitable sur les flous d'arrière-plans en fonction des plans, avec une profondeur 3D qui fait néanmoins bien son job en général !


L'autre bonne surprise demeure la palette des jaillissements car oui il y en a, aussi surprenant que cela puisse paraître. En effet on trouve déjà via le format d'image royal (1.75:1) de nombreux débordements de 50cm à 1m hors du mur. Mais la vraie perle cachée dans le film est matérialisée par les essais transformés du réalisateur sur les différents types d'effets de jaillissements. Mini visionnaire en puissance dans la 3D, celui-ci arrive à quelques endroits comptés à nous enchainer quelques effets presque top démo, avec un déluge d'effets de projections par exemple, lorsque les acteurs s'amusent à nous lancer sur le canapé toutes sortes d'objets (lingerie,  éléments dépliables, gobelets, bracelet en métal, cracheur de feu...) ! Certes le rendu 3D est un peu flouté à l'approche du canapé, mais quel naturel se dégage de ces scènes ! Idem avec juste après une pluie de centaines de cotillons qui flottent dans la pièce : le réal avait anticipé ce registre des jaillissements permanents de particules bien avant l'heure, et met ceci en scène avec une parfaite authenticité (pas de post-prod numérique bien-sûr), avec des tonnes de cotillons déversés réellement sur les caméras !


Au final Kiss me, Kate 3D, dont le contenu de type comédie musical pourra se montrer rasoir pour 90% de l'audience, et qui hérite d'une image quand même bien datée malgré cette superbe restauration, dispose d'une palette 3D très complète et même surprenante pour l'époque ! A visionner par curiosité pour resituer un peu nos origines 3D, et voir que certains réalisateurs s’étaient déjà approprié toute la grammaire 3D sur leurs premiers jets, et ce il y a 60 ans déjà : impressionnant quand-même, même si les qualités de l'image sont dépassées techniquement aujourd'hui !
Franck Lalane

Les points forts (+)
    • Une profondeur 3D bonne sur la durée
    • La profondeur 3D et le détachement 3D très bons dans les intérieurs (appartements...)
    • Un certain nombre de débordements et jaillissements permanents d'éléments de décors, objets, bustes de 50cm à 1m hors du mur
    • Des passages quasi top démo sur les effets de projections avec de longues minutes où les acteurs dirigent toutes d'objets jetables ou dépliables directement le canapé (le feu d'un cracheur de feu...)
    • Un film musée qui donne une leçon d'histoire sur une des origines de la 3D, avec un réalisateur qui avait déjà tout compris sur les bases de notre 3D dès 1953 !
    • Le format d'image idéal : 1.75:1

Les points faibles (-)
    • Du flou sur les arrières-plans (séquences dans le théâtre)
    • Quelques cadrages un peu approximatifs
    • Les effets de jaillissements (projections et jaillissements permanents) qui sont concentrés sur quelques scènes uniques


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jeudi, février 26, 2015


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