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Test Minuscule la vallée des fourmis perdues Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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Note
3,8/5
Profondeur :  
Le premier constat commence par les qualités plastiques de l'image : la palette colorimétrique est bonne, les noirs et contrastes efficaces, et la luminosité très bien gérée ! Pas de fausse note à ce stade, à part le format d'image en 2.40 qui forcément déçoit toujours un peu pour un film d'animation 3D ! Next !

On se penche maintenant sur l'effet de profondeur 3D. Normalement on s'attend à un rendu impressionnant puisque pour rappel, la particularité de Minuscule est de bénéficier de décors captés en réel sur lesquels sont incrustés les insectes en 3D. 

Les premières images se montrent réussies sur le sujet, et les panoramiques exhibent une très belle profondeur 3D sur ces massifs du Mercantour !

On poursuit le visionnage pour consolider la tendance, et l'arrivée au générique de fin permet de statuer définitivement sur le rendu 3D du registre.

Globalement on trouvera que l'intensité de la profondeur 3D est presque toujours bonne sur les différents plans : à l'exception de quelques rares séquences au rendu vraiment plat, la majorité du film dispo d'une bonne dimensionnalité.

On ne peut que savourer les nombreux plans larges ou aériens dans cette nature luxuriante, où les perspectives 3D peuvent réellement s'exprimer et où la profondeur 3D assure un spectacle enchanteur et ultra réaliste !

En revanche la mise en place de la narration révèle aussi le gros point noir du rendu 3D du film, l'écueil classique qui frappe tant de productions 3D du marché : les flous sur les arrière-plans.

On va être transparent immédiatement en vous révélant que la quasi totalité des plans rapprochés se trouve massacrée par les flous d'arrière-plans, à un point que cela en devient vite très agaçant !

Même quelques plans semi-larges héritent du fléau, et il faut vraiment se raccrocher aux plans larges pour rattraper le coup et profiter d'une belle 3D.

A noter également que les séquences dans l'obscurité s'en tirent assez bien niveau intensité de profondeur 3D : on trouve néanmoins quelques séquences en retrait comparativement aux scènes de jour.

Au final le caractère de captation en réel des décors fait que le film tombe dans les mêmes travers traditionnels que les films live action, et c'est bien dommage, car si on le compare aux leaders purs du segment films d'animation 3D, il boit sévèrement la tasse concernant la profondeur 3D.




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mardi, août 26, 2014


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