Test The Iceman 3D Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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Note
Profondeur : 3,9/5
Premier
aperçu technique sur les qualités plastiques de l'image : la palette
colorimétrique se montre riche, la luminosité bien gérée dans
l'ensemble, les noirs profonds et les contrastes corrects.
A
noter par contre une anomalie curieuse que l'on a constatée à de
nombreuses reprises sur des plans tournés essentiellement dans la
pénombre (une grande partie dans les 15 première minutes) : un contraste
différent entre l'image droite et gauche sur certains plans sombres,
occasionnant une sorte de clignotement un peu désagréable sur l'image
(un peu dans le même esprit que les artefacts lumineux liés au
différences de luminosité sur les textures réfléchissantes). Même si le
problème est marginal, il doit être signalé !
On
attaque ensuite la profondeur 3D : sans surprise elle se montre
rapidement de bonne qualité, ce qui n'est pas surprenant pour une
captation en 3D native. Les plans en intérieur sont en général très
réussis avec une bonne spatialisation 3D sur les plans larges et
semi-larges.
Attention
en revanche aux plans rapprochés en intérieur qui peuvent parfois
hériter de flou sur les arrière-plans. Cela reste tout de même assez
discret !
En
ce qui concerne les extérieurs, les plans panoramiques et aériens
proposent souvent une profondeur de champ impressionnante, idem pour une
grande partie des plans semi-larges, alors que certains plans
rapprochés pourront parfois être un peu moins percutants.
Si
la profondeur 3D est bonne sur l'ensemble du film, cela ne nous a pas
empêchés de trouver de nombreuses améliorations à apporter sur certains
plans, où la profondeur 3D ne brille pas vraiment.
En
effet pour des raisons assez diverses, on trouve des séquences ou plans
à la profondeur 3D peu impressionnante : soit à cause de flou
(classique), soit à cause ponctuellement de baisses générales de
l'intensité (niveau de parallaxes), ou de manque d'optimisation de la
mise en scène 3D (cadrages), faisant chuter l'effet 3D.
Mais
c'est surtout la grande hétérogénéité du détachement 3D entre les
objets qui joue le trouble-fête dans la perception efficace de la
spatialisation 3D dans le temps. En effet on trouve parfois un
arrière-plan affiché très loin, mais un positionnement spatial des
éléments intermédiaires un peu imprécis.
Au final un rendu 3D efficace, mais qui manque d'optimisation pour aller chercher la note 3D ultime. On frôle le 4/5 !
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