Aller en haut Aller en bas

Tests Blu-ray 4K UHD & Blu-ray 3D Halluciner.fr Tests Blu-ray 3D - Blu-ray 4K Ultra HD Halluciner.fr






Test The Iceman 3D Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


1.
2.
3.
4.





Note
3,5/5
Bilan 3D :
Nouvelle production chinoise captée en 3D native, The Iceman 3D met en scène la star Donnie Yen dans un film d'arts martiaux moderne complètement loufoque, évoquant à la fois une sorte de remake des Visiteurs avec Jackie Chan, plus quelques clichés renvoyant vers le personnage de Hiro Nakamura dans la série Heroes, résumé choc mais on ne peut plus imagé pour vous aider à entrevoir la nature particulière de la narration. Celle-ci se montre d'ailleurs incroyablement riche et variée, nous entrainant à de nombreux endroits au rythme d'un scénario endiablé et d'une mise en scène frénétique. Cette variété de décors profite immédiatement à l'effet de profondeur 3D qui se montre solide dans l'ensemble, avec en points forts les panoramiques ou vues aériennes sur les villes de jour ou de nuit, les plans semi-larges sur les intérieurs et les extérieurs. Certes certains flous viennent encore parfois réduire la profondeur 3D des plans rapprochés, tout comme certaines séquences larges manqueront d'intensité 3D et se montreront un peu plus plates que d'autres. Cela n'empêche le film de proposer un spectacle de bonne qualité sur le registre. Attention néanmoins à quelques artefacts visuels constatés sur certains plans, avec des différences de niveau de contrastes sur certaines scènes obscures entre l'image droite et la gauche, occasionnant une certaine gêne passagère. A noter enfin que le facteur limitant de ce film demeure le détachement 3D, qui jouant un peu au yoyo, entraîne souvent avec lui dans sa chute la spatialisation 3D et la perception des distances entre les éléments des différents plans intermédiaires. En ce qui concerne les jaillissements, c'est un parti-pris simple et radical choisi par le réalisateur : des effets de projections, et uniquement des effets de projection. Exit les débordements et jaillissements permanents d'éléments en dehors de l'écran, il n'y a pratiquement rien à déclarer sur le sujet. Même une longue séquence sous la neige se tient uniquement sur une fenêtre de profondeur sans aucun flocon en jaillissement permanent. En revanche lors des scènes d'action, le film s'amuse à placer de nombreux effets de projections : acier, verre, chaînes, objets qui explosent, pics qui viennent empaler le spectateur...Un registre parfaitement maîtrisé dans ce film. Ultime mention très bien pour la scène d'anthologie du dernier acte, l'affrontement ultime entre les différents protagonistes sur un pont suspendu, qui concentre certainement un nectar concentré des meilleurs plans du film. Dommage qu'en proportion ces quelques jaillissements ne pèsent pas lourd sur un film de 1H40. Au final une nouvelle production chinoise qui réussit partiellement son entrée en matière sur la 3D, et qui laisse toujours hors d'atteinte le roi incontesté de la mise en scène et des effets 3D Tsui Hark, qui avec ses 2 oeuvres d'art Dragon Gate 3D et Detective Dee 3D incarne toujours exclusivement la Chinese Touch 3D sur la scène internationale. Reste dans The Iceman 3D de nombreuses scènes très abouties 3D sur la durée, de jolies claques ponctuelles sur  la profondeur 3D, 4-5 effets de projections cultes (le superbe double lancer de bouclier sur le spectateur), des chorégraphies de combats souvent dingues, ainsi de nombreuses situations grotesques ou parodiques qui finissent par faire mouche à l'usure, conférant au film un statut de divertissement 3D pop-corn un peu inclassable !
Franck L.

Les points forts (+)
    • Un effet de profondeur 3D bon sur la durée et très bon sur les plans larges et panoramiques
    • De nombreux effets de projection d'éléments pendant les scènes d'action (verre, métal, objet, pics etc...)
    • Quelques rares effets de débordements 3D (bustes, bras...)
    • Quelques séquences top démo avec des objets volumineux lancés sur le canapé (boucliers, etc...)
    • Quelques effets de projection (noix, ou particules d'eau envoyés par exemple vers le canapé)

Les points faibles (-)
    • De nombreuses baisses ponctuelles sur l'intensité de la profondeur 3D
    •  Quelques flous lors de plans rapprochés, mais aussi sur certains plans semi-larges
    • Aucun effet de débordement ou jaillissements permanents
    • Quelques artefacts visuels avec des variations de contrastes entre image et gauche, occasionnant dans les scènes obscures une gêne certaine par endroit


1.
2.
3.
4.

lundi, juillet 07, 2014


.