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Test Terre des ours Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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Note
5/5
Profondeur :  
Cette captation 3D nous entraine donc sur une terre volcanique coincée entre l'océan Pacifique et les montagnes de l'Extrême-Orient russe, avec comme superviseur technique James Cameron. Dit comme cela, on pourra penser qu'il y a pire comme coach 3D.

Notre premier constat traditionnel va vers les caractéristiques plastiques de l'image, avant même de parler 3D. Sans surprise, les images sont d'une beauté ahurissante et difficilement descriptibles : Un mélange de piqué exceptionnel sur du documentaire 3D, mêlé à une colorimétrie ultra naturelle et fidèle à la réalité, des contrastes et des noirs de compétition ! Que la nature soit belle est une chose, qu'elle soit magnifiée via les images de ce documentaire en est une autre !

On se penche maintenant sur la structure dorsale de tout film 3D, la profondeur 3D, qui se doit de s'exprimer en tâche de fond en permanence pendant la narration.

Les premières images se montrent immédiatement impressionnantes en la matière, avec un très bon dégagement sur l'horizon. On trouve ponctuellement 2-3 plans qui semblent un peu moins démonstratifs niveau profondeur 3D, mais de manière ultra furtive.

On laisse tourner un peu le film et rapidement le constat est sans appel : une profondeur 3D littéralement sidérante sur une grande partie des plans 3D.

Des paysages enneigés aux environnements de printemps, l'intensité de la profondeur 3D perçue est d'une intensité incroyable : de mémoire nous avons rarement constaté des parallaxes aussi marqués sur les éléments lointains (écartements physiques entre l'image droite et gauche sur les éléments lointains, mesurés sans lunettes).

Les documentaires IMAX nous ont habitués à toucher la perfection en la matière, mais là il faut vraiment le voir pour le croire ! Sur les 1H30 de film, on a passé au moins la moitié du temps en proportion à admirer de manière éberluée la spatialisation 3D de ces magnifiques environnements, qui se montrent d'un réalisme rarement vu à date dans les productions concurrences.

La métaphore du mur de projection qui cède sa place physique à un vitre transparente virtuelle, ouverte sur un monde à taille réel, est plus que jamais d'actualité dans ce Terre des ours 3D.

Pour arriver à donner le tournis sur cette impression de gigantisme qui vient s'enraciner dans la salle de projection, le réalisateur a su maîtriser complétement les angles de vue, les plans et les différentes astuces de réalisation pour rendre sa 3D ultra immersive, échappant d'ailleurs aux pièges classiques dans lesquels presque tous les films trébuchent !

A commencer par le flou sur les arrière-plans qui ici brille par son absence totale (à l'exception de 4-5 plans rapprochés qu'on pardonnerait immédiatement), qui permet de profiter de toute la volumétrie et des distances appliquées aux arrière-plans.

C'est une chose de percevoir la distance lointaine d'un horizon, c'est une autre d'être capable de 'sentir' la distance entre tous les éléments et animaux de toutes les plans intermédiaires compris entre le premier et l'arrière-plan : et cela renvoie bien sûr à un détachement 3D parfait qui s'applique en permanence dans le film.

On ne compte plus les plans ou séquences surréalistes avec un effet de distance, profondeur, volume 3D incroyable sur les plans larges ou semi-larges, comme par exemple lorsqu'au premier plan, deuxième et troisième, on a des arbres et feuillages, avec une perception de distance magnifique entre eux, et qu'on s'amuse à regarder dans les interstices des feuilles pour jouir d'une profondeur 3D exceptionnelle appliquée sur tous les éléments de décors situés derrière, et parfaitement nets et détaillés.

Enfin on trouvera que même les quelques séquences sous-marines sont traitées avec soin, même si certains plans ne peuvent pas concurrencer directement les documentaires IMAX sous-marins, leaders de la catégorie documentaire aquatique.

Comme le mentionnait justement le réalisateur Guillaume Vincent dans une interview, "On ne peut pas mentir avec le relief notamment sur la distance ! Si le spectateur a l'impression d'être à deux mètres des ours, c'est que nous étions à deux mètres..." Idem pour l'infinité de plans larges superbes que l'on doit à des caméras fixées sur un ballon gonflé à l'hélium.

Pas la peine de chercher plus loin, il faut vivre ces innombrables séquences qui décollent la rétine, et donneraient envie d'aller appliquer un 6/5 à l'effet de profondeur 3D, si le système de notation le permettait ! Top démo sur la profondeur 3D et le détachement.


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vendredi, juin 20, 2014


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