Test Rio 2 3D Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D
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Note
Bilan 3D : 4,2/5
Sans surprise, Blue Sky Studios revient à la charge en nous présentant la suite de sa déjà célèbre franchise Rio 2, toujours en Blu-ray 3D. Il aura fallu presque 3 ans pour remettre en scène de nouvelles tribulations de notre sacré perroquet Blu. La continuité technique assurée par une direction de production identique (Blue Sky Studios) se montre rassurante, et les premières minutes de visionnage confirment que nous avons affaire à une suite classique dont le rendu 3D conserve l'intégralité du patrimoine génétique de son ancêtre. Ainsi au programme on trouve toujours un effet de profondeur de haut niveau, avec de nombreuses séquences en plans larges ou panoramiques qui dégagent une profondeur et une spatialisation démentielles. Le problème c'est que dans l'ADN de Rio n°1 3D, il n'y avait pas que des qualités, il y avait aussi une petite tare, qui si elle se montrait encore très répandue en 2011 sur le marché et ne prêtait pas à conséquence à l'époque, constitue en 2014 l'ennemi n°1 de la 3D : le flou sur les arrière-plans. Hélas oui Rio 2 en prend un peu pour son grade sur les plans rapprochés et les plans semi-larges, ce qui constitue toujours pour nous une hérésie technique tridimensionnelle, à plus forte raison sur un film d'animation où tous les modèles 3D sont par nature nets et sans flou à la base (y-compris les arrière-plans)...On se retrouve donc un peu pris en otage dans le film, avec une alternance de plans et de profondeur 3D hétérogènes, où l'on passe en permanence d'un plan large pratiquement top démo sur la profondeur 3D, à un plan semi-large ou rapproché qui est gangréné par les filtres de flous appliqués artificiellement et à postériori sur l'horizon. Certes l'expérience reste encore très positive, mais la sanction sur la note de profondeur 3D est immédiate puisque nous positionnons désormais ce Rio 2 3D en dessous du 1er opus, pour cause de standards techniques du marché revus à la hausse depuis 2011. Heureusement que plus de la moitié des plans et séquences du film en proportion respire l'air pur avec une mise en scène reposant sur des plans panoramiques ou larges !
Par contre en matière de jaillissements, c'est une source constante de plaisir, identique au 1er opus, ce qui ne représente pas une surprise en soi. En effet Rio 2 propose une palette très riche de débordements et de jaillissements permanents d'éléments de décors ou d'oiseaux à 1m voire 1m50 hors de notre mur de projection (4m de large pour rappel). Il y presque de manière continue des éléments qui débordent naturellement hors de l'image. "Naturel" est vraiment le mot clé de cette 3D, qui représentait justement la force de Rio 1 3D : tout s'articule de manière fluide, sans qu'on remarque même souvent l'intégralité des petits ou moyens jaillissements appliqués à l'image. Il faut dire que le format 2.40 qui est opté de nouveau dans cette suite, est véritablement castrateur en terme de périmètre spatial pour les jaillissements permanents. En effet une majorité des jaillissements permanents d'oiseaux est victime des indissociables windows violations, c'est à dire de cours-circuits 3D qui sont perçus lors des jaillissements partiels d'éléments (exemple un buste zoomé d'oiseau hors du mur, un personnage en jaillissement avec un bras hors du cadre etc...). Ainsi certains spectateurs pourront passer à côté d'une grande partie de ces jaillissements sous 'windows conflicts', puisque par définition tronqués à l'écran. Cela n'empêche le film de constituer une vraie réussite sur les débordements, compte tenu du nombre de ces effets intégrés dans le film. On pourra par contre reprocher à Blue Sky Studios de ne pas avoir su à de nombreuses reprises optimisé les cadrages, les angles de vues, et les échelles de représentation choisies par scène, pour minimiser justement ces windows conflicts (en effet il est pourtant tellement plus facile de faire voler un oiseau de petite taille avec un cadrage large, au milieu de la pièce et sans toucher les bords, que de faire jaillir un oiseau ultra zoomé sur son buste, avec les pattes qui sont hors cadre...). On aura enfin pour compléter la dotation quelques effets de projections de noix et autre particules. On en oublie le plus réussi dans le film : le début top démo, avec une fiesta monstrueuse au pied du Corcovado, avec plusieurs minutes énormes de jaillissements permanents de cotillons à plus de 2m hors du mur ! Au final une production plutôt réussie, qui réjouit autant qu'elle agace sur la profondeur 3D, et qui distille un flux constant de débordements et jaillissements permanents d'intensité modérée, avec quelques passages top démo qui se cachent dans la pellicule. On ne sort pas de Rio 2 3D avec des effets 3D plein la tête, ni une scène top démo 3D en particulier qui revient à l'esprit, mais plutôt avec la satisfaction d'avoir profité de nombreuses jolies séquences colorées et immersives avec une 3D parfaitement exécutée sur une grande partie !
Franck L.
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