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Test 300 : La naissance d'un Empire Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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CONCLUSION 3D :

Note
3,5/5
Bilan 3D :
Le mythe 300 revient avec une nouvelle histoire additionnelle et un traitement 3D en post-conversion 3D ! Baptisé 300 : La naissance d'un Empire 3D Blu-ray 3D, ce film passe l'épreuve de la conversion 3D avec une certaine forme de réussite, sans nous avoir pleinement convaincu sur tous les items d'effets 3D. Premier élément positif, l'effet de profondeur 3D qui impressionne sur pratiquement tous les plans larges et panoramiques : on peut même aller jusqu'à dire que certains plans aériens au dessus des terres, ou lors des joutes maritimes, se montrent top démo en la matière. Une profondeur 3D souvent top lorsque la caméra se place loin, et idem sur le même traitement des phases en vue rapprochée ? Nous ne pourrons pas faire ce raccourci car ce n'est hélas pas le cas dans le film. En effet le brouillard de guerre constitutif de la franchise, associé à ces couleurs souvent ternes, entrainent cette réduction mécanique de la visibilité, et ne font pas bon ménage avec la profondeur 3D. Les plans rapprochés sont frappés pour la plupart de flou sur les arrière-plans, et même certains plans semi-larges n'auront pas non plus les honneurs avec le même mal. Attention aussi aux abus esthétiques des surexpositions de lumière sur les décors de fond dans les environnements de couchers de soleil (ou de même ordre), dont la lumière excessive irradie et enveloppe ponctuellement le détachement et la profondeur 3D. On a donc typiquement ce genre de film 3D que l'on déteste noter à la rédaction, car avec une 3D en dent de scie, on se demande pendant tout le film si l'on va mettre 3,5/5 ou 4/5 à la profondeur 3D et si les très nombreuses scènes de démonstration, offertes régulièrement au spectateur pendant tout le film, compensent largement les baisses ponctuelles de régime avec ces différentes formes de flous plus ou moins artistiques ? Pour les jaillissements 3D, ce n'est pas non plus l'adhésion complète de notre côté, car même si on peut se satisfaire de trouver des débordements 3D réguliers d’éléments, objets ou personnages hors de l'écran, l'intensité de sortie d'écran se montre minimaliste, et ne permet presque jamais de qualifier ces sorties d'écran de vrais jaillissements. Ok nous avons trouvé quelques sorties de flèches, glaives, et autres projections de sang hors de l'écran, mais celles-ci finissent toujours inexorablement leur course sur une sorte de mur invisible situé en jaillissement à environ 1m hors du mur (ce qui signifie à 1/4 de la distance écran canapé sur notre écran de 4m de large). On est donc bien loin du spectateur, et même également loin du milieu de la pièce. Surprenant choix technique de la part du studio en charge de la conversion 3D, car on a ce sentiment qu'ils ont voulu mettre la dose en quantité, mais n'ont pas osé monter les curseurs sur l'intensité, de peur de faire trop ou too much ? Étrange et décevant pour nous à ce stade. Idem pour la pluie qui vient sortie de l'écran, ou plus tard de la braise, mais à même pas 1m hors du mur, à la différence de tous les autres films où nous avons constaté ces mêmes types d'effets à plus de 2m-2m50 hors du mur. Le film inventerait presque un nouveau terme d'effet 3D dans notre lexique : 'des débordements de particules' ? Pas très sexy à lire comme cela ;) Une ultime mot sur un effet de débordement 3D qui est surexploité dans le film : les effets de lens-flare et tâches sur l'objectif, donnant l'impression par moment de regarder le film derrière une vitre sale placée à 1m hors du mur (qui correspond à ce même mur invisible de butée pour les jaillissements) : on conviendra que des effets de jaillissements qui créent une distance et séparation virtuelle avec la scène ne sont pas par essence ce que nous en attendons ! Néanmoins, le film tente de pulser de manière dynamique sur la quantité de ces débordements pour compenser ces faiblesses de rendu ou d'intensité. Au final un film agréable en 3D, mais dont on se sort pas de la séance en se disant "wow, c'était top". Il y a du bon et du moins bon dans ce film mais les éléments négatifs cités l'écartent définitivement du 4/5 en note finale 3D avec un 3,5/5. Nous préférerons juste nous rappeler des très belles séquences de profondeur en panoramique, et de la superbe patte esthétique et graphique qui domine le film !
Franck L.

Les points forts (+)
    • Un effet de profondeur 3D bon à très bon sur les plans larges
    • De nombreux panoramiques cultes sur la profondeur et le volume 3D
    • Un bon effet de hauteur sur les vues panoramiques ou vues de dessus
    • Pas mal de débordements et jaillissements permanents légers : lens-flares à a gogo, pluie, arme, fléche, braise...
    • Quelques effets de projections assez légers : eau et sang hors de l'écran
    • Une conversion 3D réussie dans l'ensemble
Les points faibles (-)
    • L'abus systématique de flou sur les arrière-plans dans les plans rapprochés
    • L'effet de profondeur 3D qui souffre fortement sur tous les plans rapprochés et une partie des semi-larges
    • Ce satané brouillard de guerre et ces couleurs ternes qui ne font pas bon ménage avec la profondeur 3D
    • L'abus des effets de lens flares, tâches sur l'objectif à 1m hors du mur, qui donnent l'impression de regarder une partie du film derrière une vitre sale
    • Gamme de jaillissement beaucoup trop légère en intensité de sortie d'écran : l'impression que tous les jaillissements butent sur un mur invisible situé à 1m hors du mur (1/4 de la distance écran / canapé) 
    • Le format 2.35





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samedi, juin 07, 2014


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