Test Stalingrad 3D Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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Note
Profondeur : 4,2/5
Avant toutes choses, on saluera immédiatement le piqué de l'image et les filtres et teintes caractéristiques qui retranscrivent à merveille cette époque, via cette année particulière de novembre 1942 en Russie ! Les noirs sont très bons, la luminosité bien gérée dans l'ensemble (attention à l'abus de pénombre toutefois), et les contrastes tiennent la route ! Au suivant !
Le film commence par une séquence de sauvetage en extérieur après une catastrophe naturelle, et on voit les secours s'activer pour sauver les rescapés. Premier contact visuel, et première satisfaction cinématographique : l'effet de profondeur est solide et ultra réaliste.
Immédiatement on prend la mesure des distances et espaces entre les hommes et les décors, grâce à un détachement très aiguisé. On profite aussi de particules qui flottent dans l'air avec un rendu 3D et une séparation assez bluffants !
La poursuite du visionnage confirme la tendance et permet de résumer les 2H restantes comme suit : 50% du film avec une profondeur à 4,5/5, 20% à 5/5, et les 30% restants autour des 4/5 avec quelques chutes ponctuelles à 3,5/5.
Tout d'abord le grande réussite du film, c'est les séquences en plans larges : que ce soient les scènes d'action en extérieur de jour filmées en panoramique, ou les plans larges sur les pièces en intérieur suffisamment éclairées, la claque est bien présente : la profondeur de champ est immense, et les flous d'arrière-plans aux abonnés absents ! Une vraie réussie qui assure une immersion et un réalisme diaboliques.
On retiendra des séquences cultes de distances et profondeur 3D lors du siège d'un immeuble aux bords de la Volga, avec un sniper embusqué à une fenêtre, qui occasionnent régulièrement des vues larges avec une profondeur 3D étourdissante !
En parallèle, le film, qui est moins un film d'action qu'une narration complexe et sentimentale entre certains protagonistes des 2 camps adverses (Allemands et Russes), se situe à plus de 50% de sa durée en environnements intérieurs, dans les immeubles.
La profondeur 3D étant également bien gérée, s'ensuit un effet de claustrophobie inévitable. Par contre ces environnements d'intérieur sont souvent très sombres, et même si on salue ici la performance impressionnante de la profondeur 3D dans la pénombre, il faut avouer que par moment on perd légèrement en spatialisation et effets 3D.
La majorité des séquences dans les pièces d'appartements dégagent un volume tonitruant, surtout dès qu'une ou plusieurs sources de lumières se propagent (lampes, bougies, aube..), mais par moment l’excès d'obscurité lime légèrement l'effet de profondeur 3D perçu.
On notera que même les séquences à l'aube ou au crépuscule fonctionnent très bien et assurent un grand spectacle 3D.
Enfin on notera un effet convaincant lors des séquences en vue subjective lors des phases de visée du sniper, avec une bonne profondeur 3D.
Mentions spéciales pour les superbes effets de slow motion et bullet-time inspirés des jeux-vidéos, avec un effet de volume et distance 3D remarquables !
C'est presque le sans-faute, et on reprochera principalement l'obscurité ambiante trop forte par moment, ainsi que de rares flous qui réussissent à percer lors de certains plans.
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