Note
4/5
Bilan 3D :
Nurse 3D débarque fraichement aux US avec une belle corbeille bien
garnie pour susciter pour votre intérêt. Primo, dans le genre thriller
horreur Sexy, on pouvait craindre le pire, mais le scénario évite de
justesse le précipice et permet presque de maintenir un œil ouvert
(idéalement les deux) jusqu'au bout. Il faut dire que notre brunette
adepte de Dexter sait y faire pour faire respecter son code moral
douteux, et n'y va pas avec le dos de la cuillère. Deuxio, le rendu 3D
issu d'une captation 3D native fait honneur à la plastique des
protagonistes exhibées. Dès les premières minutes, on profite d'une
profondeur 3D de grand qualité, d'un détachement 3D efficace et d'une
très bonne spatialisation 3D des éléments dans les plans larges et
semi-larges. Les travellings ne sont pas en reste non plus avec des vues
ariennes 3D souvent magnifiques de New York by night. Les variations
d'intensité lumineuse dans les décors n’altèrent jamais l'intensité de
la profondeur 3D. En revanche sur les plans rapprochés ou zooms / focus
sur les persos lors des dialogues, on tombe de haut ponctuellement avec
l'invité surprise n°1 qui n'en est d'ailleurs plus vraiment un dans 90%
des films 3D : le flou sur les arrière-plans. Dieu merci, celui-ci ne
sévit dans le film que sur les plans rapprochés avec ce voile sur
l'horizon, et nous épargne dans les 2/3 du film globalement. A noter que
sur 20% du film, la profondeur 3D tutoie celle des meilleurs films du
marché. Dommage pour cet effet dent de scie omniprésent, qui fait qu'à
chaque plan on pense tout bas : tiens un plan large à 5/5, suivi d'un
plan à 3/5 pendant 3 secondes, puis d'un autre semi-large à 4/5 etc,
comme par exemple dans le très bon Destination Finale 5 3D...Halluciner.fr
révérait de pouvoir un jour partager avec vous la courbe d'intensité
constatée de la profondeur 3D, matérialisé par une courbe time line sur
l'intensité du flou d'arrière-plan à la seconde (peut-être qu'en se
greffant un tableur excel neuronal, nous aurons dans le futur nos
pensées et évaluations 3D gravées en temps réel...on y réfléchit ! ).
Quid des jaillissements ? Sobres, efficaces mais présents au bon moment
au bon endroit. Comme son frère de gamme Julia X 3D,
Nurse 3D joue une gamme assez complète et espacée de différents effets
de jaillissements. En fond de tâche, on trouve pas mal de débordements
et jaillissements permanents d'objets, éléments de décors ou bustes hors
du mur (de 50 cm à 1m en effet out). Lors de passages bien pensés, on a
de très bons jaillissements permanents d'éléments à plus de 2m hors de
l'écran : mains, bras, jambes (sexy is sexy), mais aussi différents
ustensiles chirurgicaux comme scalpels, bistouris, ou lames, couteaux,
et très régulièrement seringues etc...Même le registre des projections
est exploité lors des bris de vitres, ou lors d'une séquence excellente
avec de l'eau projetée jusqu'au canapé lors d'une caméra fixée sous un
pomme de douche pendant 10 secondes. Dans le genre grand-guignolesque
too-much, la production n'y est pas allé de main morte avec les
effusions de sang en post-prod, finalement peu réalistes. En revanche
lors de projection d'étincelles, on sent plus facilement le grillé ! Au
final un mélange réussi en terme d'approche techno d'un Destination Finale 5 3D et d'un Julia X 3D,
2 pointures qui ont su s'illustrer en leurs temps ! Un film très
plaisant à visionner, et surtout en 3D. On n'oubliera pas le petit coup
de règle sur les doigts du réalisateur pour son usage des flous sur les
arrière-plans des plans rapprochés ! Ah...personne n'est parfait !
Franck L.
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