Test La Légende d'Hercule 3D Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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PROFONDEUR 3D :
Note
Profondeur : 4,5/5
Le premier aperçu ira tout droit vers les traditionnelles caractéristiques de l'image brute en mode 3D : beaucoup de choses positives à en dire, comme la palette colorimétrique juste et très réaliste, une excellente gestion des contrastes et lumières, et un rendu riche en noirs profonds, du tout bon à ce stade préliminaire de l'analyse.
On concentre désormais notre attention sur l'effet de profondeur 3D dans le film : autant le dire tout de suite, le premier contact sur le sujet est excellent, disons le même culte, avec une introduction délirante en terme de rendu 3D et de puissance de profondeur 3D.
Le travelling proposé pendant quelques minutes propose une profondeur 3D simplement étourdissante et bluffante, avec une maitrise parfaite de l'affichage 3D.
La barre est placée quand même hyper haut, on se méfie pour la suite ! On attaque ensuite la narration classique qui se met en place, et à notre grand étonnement, l'effet de profondeur maintient son curseur dans le max.
Ce qui est d'ailleurs vrai dans les séquences ouvertes, de jour, ou en environnements lumineux, l'est aussi dans les décors sombres et les séquences de nuit : surprenant et plutôt jouissif, comparativement aux dernières conversions 3D premium sorties sur le marché (Thor 2 3D par exemple), qui se sont littéralement vautrées sur le sujet.
On apprécie ensuite les innombrables caméras de plafond ou vues de hauteurs, qui proposent régulièrement des panoramiques à couper le souffle, avec des arrière-plans majoritairement très détaillés.
D'ailleurs il faut mentionner au début du film une séquence d'anthologie d'escalade d'un rocher surplombant un lac : l'effet de vertige et de spatialisation 3D est exceptionnel à ce moment @00:14:44. Plus tard la hauteur fait des miracles lors d'un combat dans une arène bien 'spéciale' @00:48:00.
Les plans larges sont aussi extrêmement impressionnants avec un profondeur 3D régulièrement tonitruante. Idem pour les plans semi-larges. On sera aussi bien servis lors des passages en mer que sur la terre ferme.
Même les plans rapprochés tiennent le choc sur le sujet et se voient épargnés la majeure partie du temps par les flous d'arrière-plan, à la différence de la concurrence directe (même en 3D native) qui tombent souvent dans le piège en fonction des plans.
Maos même si dans Hercule 3D, les flous d'arrière-plans sont quand même présents, ils se montrent très discrets, permettant à la profondeur 3D de rayonner en majorité. On arrive à en détecter par moment, mais très léger et rapide dans les enchainements. Rien de significatif.
A noter également que le détachement 3D est à la fête, avec une perception toujours juste des distances entre les éléments, objets et décors. Tout juste on notera sur la durée quelques plans aériens pas forcément au niveau, une broutille rapportée à la qualité d'ensemble des 1H30 de film.
De même pour chipoter on détectera aussi quelques dédoublements et artefacts lumineux sur certains contours en arrière-plans : cavaliers au loin, ou objets. De même on trouve quelques rendus 3D perfectibles qui parfois sentent bon la conversion 3D (c'est forcement le cas par endroit lors de divers traitements numériques). Ces petits bugs de type conversion 3D hâtive sur certaines scènes sanctionnent le film et l'empêchent d'atteindre la note maximale. Petit hors-sujet : un joli loupé de modélisation 3D existe dans le film lors de l'apparition du lion nocturne, avec des CGI qui nous transportent 10 ans en arrière !
Au final un joli travail sur la profondeur 3D qui fait plaisir à apprécier, profondeur 3D qui échoue aux portes du 5/5 à cause de quelques imperfections visuelles !
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