Test Le Hobbit : la Désolation de Smaug Blu-ray 3D / Jaillissements 3D
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JAILLISSEMENTS 3D :
Note
Jaillissements : 3,5/5
Après avoir qualifié en détails le registre de la profondeur 3D, voici
la section qui passe en revue tout ce qui à trait avec celui des
jaillissements 3D.
Sans surprise, Le Hobbit : la Désolation de Smaug 3D reprend à minima le cahier des charges 3D de son prédécesseur, et l'illustre rapidement dès le début. On appréciera ainsi un bon usage des débordements 3D et jaillissements permanents dans le film. Mais là où le 1er opus se contentait de timides sorties d'écran régulières de 30 cm à 50 cm hors du mur, ce nouveau film pousse le curseur 3D un peu plus loin pour notre plus grand bonheur. En effet le réalisateur a visiblement pris plaisir à accentuer l'intensité 3D constatée, tout en sécurisant ce qui avait fait le force du 1er épisode : proposer des effets 3D toujours en harmonie avec la narration, et susceptibles de garantir et prolonger l'immersion du spectateur. Ainsi il est assez jouissif de voir que le film propose un très bon niveau de débordements et jaillissements permanents de décors hors du mur : si on regarde attentivement, on remarque que très régulièrement, les éléments de décors en périphérie (bord droite ou gauche) s'affichent à au moins 1m hors du mur de projection. Bien sûr on ne coupera pas au windows conflict par essence, mais cela n'empêche pas de donner une touche encore plus immersive à la narration. Ce sera très souvent le cas avec des éléments architecturaux qui viennent même ponctuellement frôler le milieu de la pièce l'espace d'une seconde : beaucoup de spectateur n'y prêteront pas attention, mais ces jaillissements permanents sont pourtant bien présents. Il suffit de prendre par exemple la longue séquence dans le 1er acte dans les arbres avec les araignées, pour voir à quelle fréquence les branches des arbres et autres toiles d'araignées viennent s'afficher carrément jusqu'au milieu de la pièce. Après les objets et éléments de décors, c'est également au tour des personnages de s'afficher légérement en dehors du mur : les bustes sont souvent pris à partie pour figurer généreusement hors de l'écran, malgré le windows conflict inévitable lié au fait que les jambes ne figurent pas dans le cadrage. On aura aussi des jaillissements permanents de bras et mains, parfois à des sorties d'écran très significatives. Idem pour certaines armes parfois dirigées vers le spectateur, de manière très naturelle et discrète. On appréciera d'ailleurs cette "Cameron's touch" dans la mise en scène 3D qui fait qu'à aucun moment, on tombe dans l'effet gadget qu'on voit arriver gros comme une maison.
Au contraire toutes les sorties d'écran sont révélatrices d'une grande finesse dans l'intégration et l'intensité 3D.
Cela n'empêche pas le réalisateur de se faire plaisir avec quelques sorties d'écran top démo en intensité dans le film. Au début du film, un jaillissement de plus de 2m50 d'une abeille pendant plusieurs secondes met déjà bien en appétit. Juste après des plans avec plusieurs abeilles jaillissantes mettent également de bonne humeur.
Un peu plus loin on aura une très belle séquence de pluie en jaillissement permanent avec de la pluie qui rentre dans la pièce.
Même thématique météo lorsqu'une autre séquence usera avec classe de jaillissement permanent de flocons qui volent dans la pièce. Mais une des séquences qui fera sensation se situe dans le dernier acte, avec la présence magistrale de Smaug en personne : grâce à lui, Peter Jackson nous livre une énorme surprise, des jaillissements permanents de la gueule du dragon, à des sorties minimum de 1m, et même à plus de 2m50 à 2-3 reprises ! On n'est pas dans Sammy avec la scène du serpent, mais presque, sur une séquence de quelques secondes ! De même dans la 1ère partie, une séquence avec des papillons qui volent naturellement partout dans la pièce, ravira les amateurs d'effets 3D. Ce qui est amusant est de voir que l'intégration de ces séquences de jaillissements intenses ne casse en rien l'authenticité et l'immersion 3D engendrées par la narration. Toujours pour reprendre ces dernières séquences de Smaug dans ses montagnes d'or, on jubilera de constater qu'à plusieurs reprises, le réalisateur affiche le premier plan de pièces d'or directement au milieu de la pièce en jaillissement permanent, ce qui mécaniquement rend l'arrière-plan encore plus éloigné et engendre une gamme de profondeur et parallaxe 3D juste démentielle ! Pour finir on constatera aussi à plusieurs reprises des effets de projection vers le canapé : débris, poussières, attaques d'araignées, attaque de flammes etc...très agréable pour renforcer ponctuellement le rendu 3D global. Au final une franche réussite pour cette 3D naturelle qui se permet à quelques endroits de susciter l'effet de surprise, tout en misant régulièrement sur des extensions de décors très naturelles ! On ne vous cachera pas qu'on a besoin d'un autre visionnage du film pour affiner cette note de jaillissements 3D, car l'envie de mettre 4/5 n'est finalement pas très loin ! A suivre dans les prochains jours ! |
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