Note
4,5/5
Bilan 3D :
Ce nouveau Disney, qui embrase les foules et évoque le retour tant
attendu de la magie des Disney cultes d’antan, dispose en plus pour sa
livrée 3D d'un rendu 3D solide sur la durée. Digne héritier d'un autre
Disney 3D culte sur la profondeur 3D et le détachement 3D, Raiponce 3D,
(film qui avait déjà su réenchanter les enfants de par son superbe
scénario de princesse et son sens de l'humour), La Reine des Neiges 3D
propose lui aussi une belle leçon de profondeur 3D sur les séquences
extérieures lumineuses ou de jour. Touchant à de nombreuses reprises le
5/5, le film perd un demi point lorsqu'il bascule ensuite dans les
environnements types de glace. Non pas la faute à l'intensité de la
profondeur 3D codée à la source qui maintient son très bon niveau, mais
plus traditionnellement au manque de luminosité qui nuit parfois à la
visibilité et lisibilité sur les distances d'arrière-plans, ou les
séparations entre les objets ou personnages. Cela ne signifie pas que
certaines séquences gelées ne vous prendront pas par surprise, car
certaines sont bluffantes, même de nuit : des plans panoramiques ou
certaines vues en plongée / contre-plongées se montrent très réussis.
Dans les défauts, on dira clairement que certains passages sont vraiment
trop sombres et écrasent complétement l'effet 3D attendu. Heureusement
que cela reste marginal, et que le film tire bien son épingle du jeu
dans l'ensemble. Quid des jaillissements ? Discrets sur une partie du
film car celui-ci n'use pratiquement pas de la gamme classique des
débordements et jaillissements permanents de décors, personnages ou
objets (exceptés un scie, un piolet etc...), et simplement cultes
lorsqu'ils matérialisent avec brio tous les effets météo liés aux
environnements. Et ils sont très nombreux tous ces passages cultes qui
exploitent parfaitement les sorts de magie de glace d'un côté, et les
environnements enneigés de l'autre. Il suffit de jouir d'une séquence de
tempête littérale de neige qui souffle en direction du canapé pour
ressentir une immersion démente et crier au génie. Lors de nombreuses
autres, on aura aussi des flocons qui flottent partout dans la pièce.
Pour rappel, les effets de jaillissements permanents de particules sont
le Graal des jaillissements, ceux que l'on doit rechercher en priorité
car étant les seuls pouvoir étendre immédiatement et durablement la
scène et l'environnement dans la pièce de projection (eau, pluie, neige,
fumée, braise typiquement). Le meilleur dessin animé 3D de 2013, Les Cinq Légendes 3D
avait transcendé les effets de neige à plusieurs reprises pendant tout
le film, La Reine des Neiges 3D reprend le flambeau avec la même
maîtrise arrogante. On notera également de nombreux plans avec des
projections de particules de neige dans les scènes d'action. On
appréciera aussi quelques plans avec des jaillissements arrière de
neige. Également à chaque sort de magie, on percevra des sorties d'écran
sensibles et très artistiques. Au final ce nouveau Disney 3D échoue de
peu à l'obtention de l'ultime 5e étoile, mais décroche haut la main un
4,5/5 au global. Il aurait suffit d'éclairer un peu plus les nombreux
décors sombres du 2e acte, et/ou ajouter une gamme de jaillissements
d'objets ou de personnages hors de l'écran entre 2 séquences de
jaillissement permanent de glace, pour aller chercher la note ultime.
Une 3D naturelle qui ne laisse pas de glace, assurément !
Franck L.
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