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Tests Blu-ray 4K UHD & Blu-ray 3D Halluciner.fr Tests Blu-ray 3D - Blu-ray 4K Ultra HD Halluciner.fr






Test Conquest Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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Bilan 3D :  
Production néerlandaise sortie de nulle part, Conquest Blu-ray 3D surprend au premier coup d’œil par la qualité de sa captation 3D. Plutôt rares ces derniers temps, avec la montée en puissance des conversions 3D qui ont le couteau entre les dents et qui font de plus en plus mal en terme de réussite 3D, les captations 3D natives font heureusement encore de la résistance et sont souvent sources de bonnes surprises. C'est globalement le cas avec ce film 3D où l'on découvre un matériel vidéo 3D de base de bonne qualité pour héberger 1H50 de narration. Globalement car d'un côté on sera satisfait de constater une profondeur 3D naturelle et satisfaisante, de l'autre on pestera de voir cette belle captation entachée par l'introduction récurrente de flou sur les arrières-plans. C'est dommage que la production ait eu la main lourde à ce sujet, car entre 2 séquences à la profondeur 3D ponctuellement ternie, essentiellement lors des plans rapprochés et zooms sur les personnages, le film est capable de surprendre régulièrement sur certains plans larges, essentiellement de jour. Dans les moments de réussite, la profondeur 3D peut même s’enorgueillir d'être bonne niveau intensité, tout comme l'effet de hauteur 3D, néanmoins sous-exploité voire ligoté dans ce film, arrivera parfois à se libérer pour produire des plans 3D vraiment surprenants. Dans les intérieurs lumineux, le résultat 3D est vraiment probant, il suffit de prendre l'exemple de nombreux plans réussis dans l'église de l'introduction, avec un détachement 3D parfait entre les personnes, pour comprendre que le film avait dans ses mains des ingrédients qui pouvaient l'emmener très loin. Malheureusement ces courtes excitations rencontrent très rapidement le mur du flou de production, qui aura hélas souvent le dernier mot. C'est aussi le cas dans les environnements sombres où l'intensité de la 3D baisse drastiquement (même si quelques rares plans dans la nuit réussissent l'exploit d'être brillants, comme ce plan du navire sur fond étoilé avec cette spatialisation tonitruante). L'amateur de 3D sera d'autant plus frustré qu'une majorité du 2e acte se déroule de nuit ou en environnements obscurs, avec les classiques problèmes de lisibilité 3D qui découlent classiquement du manque de lumière. La fin du film permettra au moins de renouer avec le succès.
En matière de jaillissements, pour faire court, on dira qu'il use principalement de débordements 3D, d'intensité légère par définition, cad des sorties d'écran de 50 cm d'objets ou éléments de décors hors du mur. Cet usage reste assez discret dans le film. Par contre ce n'est pas le cas de 4 à 5 séquences véritablement cultes de jaillissements permanents, avec au programme des mains qui viennent carrément jaillir de plus de 2m50 hors du mur, jusqu'à s'approcher du canapé, tout comme une séquence énorme d'une jolie jeune fille en pleine activité de balançoire qui finit sa course pratiquement sur le canapé. Des séquences surprenantes qui se comptent sur les doigts d'une main, et qui sauvent in-extremis le film d'un 3/5 sur la note des jaillissements. 
Au final malgré les éléments positifs liés aux quelques passages vraiment réussis en 3D, et à la beauté des paysages rencontrés tout le long de ce périple incroyable, un sentiment de potentiel gâché nous envahit, car avec une belle 3D native à la source, et de tels décors magnifiques traversés, un réalisateur 3D AAA aurait pu emmener bien plus haut la mise en scène 3D et décrocher certainement une 3D à nous décoller la rétine. Alors qu'à l'arrivée, Conquest 3D décroche juste un "satisfaisant 3D", ce qui n'est déjà pas si mal en cette période de disette 3D sur le marché du film Blu-ray 3D en France.
Franck L.

LES PLUS (+)
LES MOINS (-)

Un effet de profondeur 3D satisfaisant au global (malgré une alternance entre séquences à 3/5 et séquences à 4/5)
Quelques débordements 3D réguliers mis en scène sur la durée
2-3 jaillissements cultes de mains et personnages à plus de 2m50 hors du mur
1 séquence de 10 secondes avec du jaillissement permanent de bulles




Le flou qui affecte régulièrement tous les arrière-plans lors des plans rapprochés
La profondeur 3D qui se montre par moments faible
Les environnements de nuit qui souffrent d'un problème de lisibilité avec profondeur 3D précaire
Le gros manque de jaillissements (permanents et projection) sur la durée
Le format d'image réducteur

 


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mercredi, mars 12, 2014


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