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Test Albator, Corsaire de l'Espace Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D



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Image & profondeur :  
Avec d'attaquer le sujet de prédilection de cette section, la profondeur 3D, petit tour d'horizon rapide sur les caractéristiques plastiques de l'image. L'atmosphère obscure voulue pour dépeindre la narration est soutenue brillamment tout le long du métrage par des noirs profonds, des contrastes impressionnants, une très bonne exploitation des sources lumineuses, et une palette de teintes caractéristiques de l'univers qui sait dégorger de la couleur lors des moments d'action stratégique. Du lourd pour résumer !

On se penche maintenant sur le registre 3D qui fait office de colonne vertébral pour tout film 3D : la profondeur 3D. Les premières minutes de visionnage, bien réussies, pourraient se révéler anxiogènes vis à vis de la suite du film ! Pourquoi ?

Parce que pour être fidèle aux fondamentaux constitutifs du manga original culte, l'ambiance visuelle se doit d'être aussi sombre que ces personnages. L'obscurité des salles du vaisseau, le noir de l'espace, les ambiances tamisées sont des éléments essentiels de la franchise.

Or par expérience vous savez que la 3D et l'obscurité font rarement bon ménage : seule une poignée de héros 3D (films ou dessins Blu-ray 3D) ont réussi à braver les environnements sombres pour produire une profondeur 3D impressionnante (Underworld 3D et Rebelle 3D par exemple), tandis que 99% des productions 3D qui s'y risquent se cassent littéralement les dents.

C'est donc avec appréhension qu'on débute ce film de 2H : et pourtant nos premiers doutes sont balayés très rapidement car la 3D est belle et impressionne immédiatement.

La poursuite du film confirme ce sentiment de départ et éblouit littéralement sur ces composantes 3D. En effet les premiers plans dans l'espace tapent très fort niveau profondeur 3D et volume 3D, d'un niveau rarement atteint à ce jour. On se dit immédiatement qu'il se passe quelque chose de fort dans le rendu 3D obtenu par le film.

La suite des événements confirme globalement le constat initial, et l'arrivée de la fin du film permet de dresser enfin le portrait type du rendu 3D de ce film niveau profondeur 3D et détachement.

Pour simplifier, le film se découpe en 3 types de séquences : les séquences dans l'espace, les séquences dans l'Arcadia ou à l'intérieur de vaisseaux, et les séquences de jour dans des environnements autres très lumineux.

Les séquences dans l'espace et dans les intérieurs, qui constituent 90% du film, sont essentiellement sombres. Pourtant la force du film est de sublimer le noir et la précarité visuelle, pour proposer un rendu 3D véritablement bluffant, avec une lisibilité spatiale 3D complétement inattendue.

Environ 1/3 du film se déroule dans l'espace, et met en scène des chorégraphies 3D assez hallucinantes. Bien que l'espace soit noir, et volontairement peu éclairé par les étoiles dans la licence Albator, il en résulte une profondeur 3D et un détachement insolents !

Déjà, les innombrables plans où l'on voit l'armada de milliers de vaisseaux de la coalition Gaïa, en rang, positionnés sur tout l'espace de l'écran, sont délirants : on voit les vaisseaux rangés les uns derrière les autres, flottants dans l'espace, et affichés au loin pratiquement jusqu'à l'infini !

Le détachement 3D est parfait, tout comme la spatialisation 3D, qui donne la perception authentique du positionnement spatial 3D précis dans l'immensité de l'univers dépeinte dans le film.

Autre shoot visuel difficile à décrire : les séquences de combats ! Elles bénéficient d'une mise en scène 3D incroyable et d'une volonté artistique 3D qui transcendent chaque panoramique, travelling sur les vaisseaux, et accentuent tous les effets de volumes 3D et de gigantisme.

Voir l'Arcadia éperonner sans vergogne les vaisseaux assaillants est un grand plaisir, tout comme chaque tir de canons ou de lasers semblent se prolonger à l'infini dans l'espace : il est très impressionnant de pouvoir ressentir véritablement la profondeur atteinte par un tir ! Idem lors des nombreuses collisions et/ou destructions de vaisseaux, on sera bluffé de percevoir des dizaines de débris et autres éléments arrachés flottés dans l'espace à différentes distances, le tout dans un détachement 3D parfait !

Autres séquences monumentales malgré le noir ambiant : les séquences d'hyper-espace ! En effet lorsque l'Arcardia pénètre et disparait immédiatement dans une dizaine d'anneaux de matière noire positionnés sur différents calques à différents niveaux de profondeur, l'effet de profondeur et de distance 3D se montrent top.

Idem lorsque l'Arcadia ressort de l'hyper-espace : il réapparait en surgissant d'une volumineuse masse de matière noire, avec des effets de transparence et de profondeur 3D dingues.

Ainsi toutes ces séquences proposées dans l'espace sombre sont une véritable claque 3D sur l'effet de volume, de spatialisation, de profondeur et de détachement.

Le 2e type d'environnement 3D dans le film demeure les séquences en intérieur. De même l'atmosphère très sombre n'avait pas vocation à proposer une 3D efficace, à minima lisible.

Et pourtant, même si la 3D est un légérement moins impressionnante dans les intérieurs sur certaines séquences, elle reste encore surprenante sur la majorité de celles-ci : les coursives, la salle de commande, le pont de l'Arcadia proposent un rendu 3D qui dépasse l'obscurité ambiante, et en tire toute la quintessence avec une  profondeur 3D et un relief redoutables techniquement.

De même dans les scènes d'action et de combats dans les vaisseaux, la profondeur 3D reste très bonne de manière générale, réitérant régulièrement l'exploit vis à vis de la luminosité précaire.

On trouvera en revanche sur certains plans rapprochés ou semi-larges un peu de flou par endroit : rien de méchant, mais suffisant pour le signaler. Idem à de rares reprises on constatera aussi une pincée de flou sur des premiers-plans.

Le dernier environnement type est caractérisé par les les séquences de jour, très lumineuses. Typiquement lors des plans joués dans les environnements de la Coalition Gaïa. Et bien étrangement ce sont les séquences les plus conventionnelles et passe-partout, comme si la production avait relâché la pression sur celles-ci et considéré qu'elles étaient gagnées d'avance en 3D, car faciles !

Et c'est bien l'inverse qui se produit, car même dans les plans panoramiques sur une ville 3D en extérieur ou lors des vues larges sur les salles ou agoras, la sauce prend partiellement et il manque un petit quelque chose pour soutenir le rendu 3D et rendre vraiment perceptible l'effet de profondeur 3D un peu défaillant. Il y a même des plans parfaitement éclairés sur des environnements larges qui se montrent presque ratés et compléments plats !

Heureusement finalement que ce type d'environnement est plutôt rare dans le film. Maintenant sans généraliser, il y aussi un grand nombre de plans lumineux, souvent en intérieur qui propulsent de nouveau la profondeur 3D à haut niveau. Mieux, l'effet de hauteur 3D s'illustre à de nombreuses reprises dans le 1er chapitre, avec parfois des points de vues grisants sur le vertige.

Au final, une véritable leçon sur la profondeur 3D qui consacre véritablement une excellente maitrise des environnements obscures pour maintenir la profondeur 3D, et la rendre même top démo à de nombreuses reprises. Une note finale qui soutient ce paradoxe incroyable de séquences dans le noir plus réussies que celles de jour ! Impensable !

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jeudi, mars 20, 2014


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