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Test Albator, Corsaire de l'Espace Blu-ray 3D / Jaillissements 3D



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Jaillissements : 
On vient de voir en détail le registre de la profondeur 3D, et il est maintenant l'heure de décortiquer celui des jaillissements 3D.

Les premières minutes nous laissent rapidement sur notre faim, car peu de choses à se mettre véritablement sur la dent.

Il faut prolonger le spectacle pour mesurer à quelques reprises quelques débordements ponctuels d'éléments hors du mur. 3 ou 4 fois, on pourra même parler de vrais jaillissements permanents réussis hors de l'écran, lorsqu'une main, un bras, une arme, un canon tourelle de l'Arcadia, sortent de 1m hors du mur.

Idem, on aura une vraie séquence réussie lors de la douche d'une héroïne, avec des filets d'eau qui sortent significativement vers le spectateur tels des lasers, suivi de nombreuses gouttes / perles d'eau qui flottent également à 1m hors du cadre.

Par ailleurs, on trouvera 2-3 séquences caractéristiques avec l'oiseau du Capitaine qui s'amuse à flirter avec la bordure spatiale de la pièce, sortant même une fois carrément le bec hors du mur.

Enfin pour compléter cette petite série de sortie d'écran, une unique séquence de 5 secondes s'affichera avec des débris qui flottent hors de l'écran : vraiment trop bref ! Le Top restera lorsque pendant quelque secondes, un scanner rétinien viendra s'approcher jusqu'au milieu de la pièce : très bon ce passage !

Maintenant pour être honnête on saisit très rapidement que ce n'est pas l'intention du réalisateur d'exploiter cette gamme 3D, car sur 90% du film il n'y a rien à relever sur le sujet.

Pour creuser encore un peu, on notera dans certaines séquences d'actions des effets de débordements des lasers tirés par les vaisseaux (mais ces lasers ne dépassera jamais les 50 cm hors du mur), mais de manière si furtive et naturelle que personne n'y prêtera vraiment attention.

On a aussi relevé à un moment une mini séquence de braise qui sort timidement de quelques dizaines de centimètres hors du mur : dommage d'ailleurs de ne pas avoir exploité le potentiel de cette scène, et de ne pas avoir usé de vrais jaillissements permanents de 2m hors du mur...

Toujours dans les scènes d'action, on aura parfois l'impression que certains éléments vont se diriger fortement hors de l'écran, mais ne bénéficient au final que de simples débordements pas assez visibles.

Les rares fois où la production s'essaye aux jaillissements permanents de vaisseaux, c'est à l'excès lors de zooms excessifs et passages dynamiques trop rapprochés de l'Arcadia prêt du spectateur : les windows conflics sont tellement énormes qu'à nouveau peu de spectateurs distingueront qu'une grosse partie du vaisseau zoomée du vaisseau s'est affichée à plus de 2m de l'écran l'espace d'une seconde. Dommage pour ces sorties d'écran mal calibrées voire baclées, surtout compte tenu de l'image en 2.35 très castratrice sur le moindre jaillissement !

Au final pas la peine de s'attarder sur le sujet, Albator n'est pas un film de jaillissements, car il ne propose que très peu de débordements et jaillissements permanents significatifs (qui se retrouvent complétement dispersés sur 2H du film), et pratiquement aucun effet de projection : il mise 100% sur sa profondeur 3D qui s'illustre avec brio sur la durée !

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jeudi, mars 20, 2014


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